Les examens se rapprochent au Cameroun
Quelque 645 000 candidats prendront part cette année aux examens officiels au Cameroun
dont le coup d’envoi sera donné dans deux semaines par les épreuves pratiques du
baccalauréat technique, a annoncé mardi le ministère camerounais des Enseignements
secondaires (MINESEC).
Le nombre de candidats aux différents examens officiels enregistré cette année connaît
une augmentation de plus de 15 pour cent par rapport à l’année écoulée, avec notamment
une hausse significative pour le baccalauréat dont le nombre de candidats passe
de 75 000 l’année dernière à 90 500 candidats pour l’année scolaire en cours.
Une situation d’après les sources officielles qui s’explique par « la fermeture
du réseau du baccalauréat tchadien qui drainait chaque année de milliers de candidats
».
Dans l’optique d’assurer un bon déroulement des examens officiels, le ministre des
Enseignements secondaires Louis Bapes Bapes, a réuni les principaux responsables
de l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC), ceux du General council board (GCB)
et de la direction des Examens et de la certification.
«
Ces assises à l’approche des épreuves pratiques, orales et écrites des examens
officiels de la session 2008 constituent l’occasion pour affûter les armes et accorder
les violons », a déclaré le MINESEC.
Le ministre qui s’est félicité du taux de couverture des enseignements « estimé
à près de 100 pour cent », a rappelé que l’année scolaire qui va bientôt s’achever
a été placée sous le signe du « renforcement des stratégies pédagogiques et du système
d’évaluation pour de meilleures performances scolaires ».
Avec une population scolarisée de la maternelle au secondaire en passant par le
primaire estimée de 5 millions, le Cameroun connaît depuis quelque temps un taux
de déperdition scolaire élevé, à cause notamment des freins culturels et de la conjoncture
économique difficile.
Le taux d’analphabétisme atteint parfois 40 pour cent de la population jeune dans
certaines localités selon des statistiques conjointes du gouvernement camerounais
et de l’UNESCO.
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