Selon le Gouvernement camerounais, le taux de prévalence du VIH/SIDA au Cameroun est actuellement en nette régression. «Sur environ 20 millions d’habitants que compte le Cameroun 3,9% de la population active est porteuse de VIH, soit 620 000 personnes vivant avec le virus du Sida», lit-on dans les colonnes du journal Le Jour édition du 27 juin 2016.
Toutefois quoique le nouveau pourcentage soit régressif, comparé à 2011 avec 4,3%, il reste que la maladie «résiste» au Cameroun. Pour continuer la lutte contre la maladie, le Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) a planché, le 23 juin dernier, sur la validation de son rapport d’activités pour le compte de l’année 2015, et la validation du plan d’action 2016 en œuvre depuis janvier 2016.
Il faut noter que le rapport d’activités 2015 du CNLS précise que le nombre de préservatifs masculins distribués dans la population générale a augmenté entre 2011 et 2015, «passant respectivement de 22 millions à 33 millions et demi». Au sujet de la prévention, la transmission du VIH de la mère à l’enfant, l’option B+ recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est désormais adoptée au Cameroun. Cette option consiste à mettre sous traitement antirétroviraux toute femme enceinte dépistée séropositive.
Au cours de cette première réunion statutaire du CNLS pour le compte de l’année en cours, il a également été demandé d’instaurer une unité de pharmacovigilance pour les personnes vivant avec le VIH. L’objectif formulé pour cette année étant qu’aucun bébé ne naisse contaminé.
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