Après
un marathon, vous avez finalement signé le procès verbal qui donne au Sdf 14
places de conseiller…
Nous avons commencé les travaux depuis 3h du matin et nous venons de les
terminer [15h40']. Dans la vie, il faut savoir faire le compromis car il y avait
des éléments que nous n'admettions pas. La Commission communale a pu éliminer
ces procès verbaux litigieux, sinon on n'aurait pas eu un seul siège. Les
résultats 46% pour le Rdpc, 44% pour le Sdf et 10% pour l'Upc. Le Rdpc étant
venu avec la majorité des sièges, a d'abord eu la moitié des sièges (30
conseillers), et après on est passé à un partage proportionnel. Le Rdpc se
retrouve avec 45 sièges, le Sdf, 14 sièges et l'Upc, deux sièges.
Pourquoi parlez-vous de compromis et qu'avez-vous fait comme compromission ?
Les représentants du Rdpc ont introduit dans le listing deux procès verbaux
falsifiés. C'est ce qui nous a gênés. Le président de la Commission a requis
l'intervention de l'Onel qui a apporté ses documents qui coïncidaient avec les
Pv que le Sdf et l'Upc avaient. C'est la raison pour laquelle ces Pv ont été
annulés.
Qu'est ce qui a bloqué la signature des procès verbaux ?
Il fallait supprimer les deux Pv falsifiés de l'ordinateur, modifier le Pv pour
les signer plus tard, c'est tout ça qui a fait traîner la proclamation des Pv.
Le Rdpc n'a-t-il pas refusé de signer les procès verbaux avant de revenir sur sa
position ?
Le Rdpc voulait absolument la majorité absolue mais à cause de la fraude, on ne
pouvait pas accepter à cause des procès falsifiés.
Donc, le Sdf ne conteste plus rien du tout ?
On ne conteste plus rien du moment où la Cour suprême nous a donné en
réorganisant les élections partielles à Douala Vème. Source : Mutations
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