©misscameroun.org
Il y a presque un an, nous vous présentions les 40 miss en lice pour la première édition de miss Afrique, édition devant se dérouler dans la capitale cameronaise, à Yaoundé. A l'époque, il était prévu que les finales se déroulent du 16 au 21 Novembre.
Le concours placé sous le sceau du « glamour » devait accueillir lors des finales de nombreuses personnalités devant épicer les choses : Beyonce, Spike Lee, Zidane, ou encore Nikos Aliagas. Un projet bien ambitieux qui promettait et réjouissait déjà les populations locales, heureuses de voir un événement d'envergure internationale naître en Afrique.
Sauf que, la naissance n'a finalement pas eu lieu, près de 6 mois après les dates prévues, il n'y a toujours pas de miss Afrique. A une semaine du coup d'envoi prévu, un point de presse donné par le comité d'organisation a signifié le renvoi du début des festivités au moins de Février. Raison invoquée, l'agenda chargé de la première dame, marraine de l'élection.
Malgré ce petit accroc, les promesses restent de taille ; un concours transmis en mondovision avec l'aide de tf1, une promesse de 50 millions de francs CFA pour la lauréate.
Le concours sera pourtant une nouvelle fois repoussé, cette fois-ci au mois de Mars. Alain Zanga, président du CIMA – Comité International Miss Afrique – a affirmé pour justifier le nouveau renvoi que les conditions n'étaient pas réunies en Mars pour offrir au monde et à l'Afrique un événement de marque.
Aujourd'hui, pourtant, il n'y a toujours pas de concours, et bien malin qui pourra dire si le fameux concours aura lieu. Le quotidien Le Messager parle même d'une imposture et d'une escroquerie visant la première dame dont le parrainage avait d'ailleurs conduit à appeler le concours Miss Africa Chantal Biya.
D'après le quotidien camerounais, Alain Zanga demeure aujourd'hui introuvable et n'a pu être contacté par téléphone, et Michel Le Parmentier ainsi que Anaïs Fourrier, partenaires du président de la CIMA auraient été inquiétées pour une note d'hôtel non payée au Cameroun ; la note avoisinerait le million de francs CFA.
Toujours d'après Le Messager, les quartiers généraux du CIMA à Essos à Yaoundé sont désormais déserts. Une autre information qui irait dans le sens des allégations du quotidien, le site internet officiel du CIMA qui présentait le concours ainsi que les candidates est indisponible depuis plusieurs semaines, si bien qu'il a été retiré de son index par le célèbre moteur de recherche Google.
Imposture ou somme de contretemps fâcheux ? Pour l'instant en tout cas, aucune information n'est disponible sur une éventuelle date pour le concours Miss Africa Chantal Biya, ni sur le destin même du CIMA ou du concours.
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