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Cameroun - Insécurité : Prolifération des armes de guerre à l’Est
(06/03/2013)
Le ministre des Forêts dénonce la complicité les populations et des agents de son de son département ministériel. 
Par Quotidien Mutations (Sébastian Chi Elvido)
La faune ainsi que l’écotourisme dans la région de l’Est sont sérieusement menacés par la circulation illégale des armes de guerre dans les aires protégées, malgré les efforts du gouvernement et des partenaires dans la conservation de la biodiversité. A en croire Djogo Toumouksala, délégué régional des Forêts et de la Faune, le fléau est beaucoup plus accentué dans trois des quatre départements de la région : la Boumba et Ngoko qui abrite les parcs nationaux de Lobéké et de Boumba Bek ; le Haut-Nyong où se trouve le parc de Nki et la réserve biosphère du Dja et la Kadey qui regorge des nombreux sites touristiques.

Selon M. Toumouksala, des touristes étrangers ont été repoussés il y a trois semaines dans le parc de Nki par des braconniers armés. Le délégué régional du Minfof a fait cette déclaration vendredi dernier lors de la visite du ministre des Forêts et de la Faune, Philip Ngole Ngwesse.

L’on a ainsi appris que le phénomène de circulation des armes de guerre dans les aires protégées camerounaises a été favorisé par les différents conflits armés dans les pays voisins, notamment la Rca et le Congo. En outre, cette circulation, selon les rapports des Ong, est liée au braconnage à col blanc dû à la hausse du prix des pointes d’ivoire sur le marché asiatique.

Des promoteurs de ce commerce illicite fournissent les armes de guerre aux groupes organisés de braconniers pour la chasse des éléphants, animal protégés par la loi camerounaise. Tandis que de leur côté, les populations locales, qui veulent aussi tirer profit de ce commerce, se ruent dans les chasse des éléphants. Ce qui favorise aussi la circulation d’armes à feu. Selon le délégué régional, l’Est souffre d’un manque criard du personnel nécessaire pour la protection des ressources forestières et fauniques.


C’est d’ailleurs l’une des principales difficultés qui entravent la bonne marche des activités du Minfof dans la région a-t-il dit. Conséquence : on se retrouve donc dans une situation où un homme est appelé à surveiller à lui seul une superficie de 250 km2.

Le chevauchement des concessions forestières, le problème de ravitaillement du Grand Nord en bois à l’origine de l’exploitation illégale par des opérateurs véreux, le manque du matériel roulant et du matériel de navigation en forêt, et les conflits entre les propriétaires des unités forestières d’aménagement (Ufa) et les exploitants du bois d’ébène sont autant de problèmes qui ont été exposés au ministre.

Pour Philip Ngole Ngwesse, la prolifération de ces armes est due à la complicité des populations et même des agents du Minfof. Philip Ngole Ngwesse a ainsi invité les autorités administratives et les forces de l’ordre à soutenir les efforts de son département ministériel pour l’éradication de ce fléau. En rappel, une trentaine d’armes à feu avait été saisie par la délégation départementale du Minfof à Abong-Mbang en mai 2011.


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