Plus d’un an sans avoir reçu le moindre centime du gouvernement camerounais : c’est le triste quotidien des étudiants camerounais de Tunisie qui démultiplient les démarches auprès des autorités compétentes.
Dans une correspondance adressée à la directrice des œuvres universitaires, l’Association des étiants boursiers camerounais en Tunisie a déploré les conditions de vie plus que précaires auxquelles ils étaient confrontés alors qu’ils s’étaient vu promettre en Février 2010 des compléments de bourse et des allocations logement.
Expulsions pour loyers impayés, cherté de la vie, amoncellement d’impayés divers, l’association évoque des souffrances rencontrées au quotidien par la diaspora de Tunisie qui est complètement abandonnée par le gouvernement camerounais.
Une situation qui démontre encore une fois certaines insuffisances du gouvernement camerounais, qui a un rayonnement très faible à l’international. Un pays dont l’excellence académique qui fait rêver en Afrique noire contraste malheureusement avec les moyens mis en œuvre pour l’épanouissement de ses étudiants au Cameroun ou ailleurs.
Pour comparaison, en France, le pays le plus représenté en terme de diaspora camerounaise, des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Tunisie ou d’autres ont de nombreux accords avec classes préparatoires, universités, écoles d’ingénieur et même les cités universitaires qui permettent à leurs ressortissants d’être moins livrés à eux-mêmes.
L’association des Camerounais boursiers de Tunisie a décidé de réagir en s’activant, via une correspondance transmise aux hautes autorités de l’Etat camerounais. Affaire à suivre donc.
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