Face à la jeunesse de Lloris, c'est finalement l'expérience de Ramé qui a parlé
Le trophée des champions récompense généralement le vainqueur du match entre le
champion de France et le gagnant de la coupe de France ; mais puisque l'an
dernier, l'Olympique Lyonnais a réalisé le doublé, remportant le championnat et
battant le Paris Saint Germain en finale de la coupe de France, la rencontre
s'est déroulée entre l'Olympique Lyonnais et son dauphin, Bordeaux.
La rencontre a été globalement dominée par les Girondins de Bordeaux, plus en
forme et mieux en place, avec une équipe similaire à celle de l'an dernier,
tandis qu'à Lyon, beaucoup d'arrivées ont sans doute perturbé les automatismes :
Makoun, Lloris et bien sur l'entraîneur Claude Puel. Le Camerounais a lui
disputé l'intégralité de la rencontre, et a semblé hésitant sur ses touches de
balle, lui qui a été habitué au jeu rapide avec un temps de possession court
lillois, a eu du mal à se faire au jeu lyonnais plus porté sur la construction.
Malgré l'avantage au jeu bordelais, la défense lyonnaise a bien tenu en devant
remercier un excellent Hugo Lloris qui a mis Chamack en échec plusieurs fois sur
des parades splendides, mais aussi la transversale. On a senti de part et
d'autre qu'on était dans un match de reprise, puisque la fatigue s'est fait
sentir, ainsi que des erreurs techniques.
Makoun a peine à s'imposer dans l'entrejeu
La rencontre s'est terminée sur un match nul 0 partout, et on s'est dirigé aux
tirs au but.
Alors que les choses étaient bien mal engagées pour les Girondins, qui avaient
raté deux de leurs trois premiers tirs, au bout de la série des 5 les deux
équipes étaient pourtant toujours à égalité 3 partout.
LlLloris, excellent lors de toute la partie, s'est encore illustré pendant la
séance des penalties en stoppant le premier tir bordelais ainsi que le quatrième
tir de David Bellion. Govou avait alors l'occasion de l'emporter, mais a buté
sur un Ramé ne s'avouant pas vaincu. Gourcuff a alors maintenant le suspense en
transformant le sien. Grosso a ensuite envoyé son tir dans les tribunes :
égalité, c'était alors la mort subite.
Alors que chacun transformait son tir, c'est Chris qui envoyait, à l'image de
Grosso son tir une nouvelle fois dans les tribunes, et Bordeaux l'emportait
finalement.
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