Le phénomène des transes continue de frapper les établissements scolaires au Cameroun.
Des élèves, et plus particulièrement des filles sont entrées en transe. Comme une épidémie, elles sont tombées l'une après l'autre. Pendant qu'on annonce un cas en classe de 3ème, la 1ère prend la relève, la 5ème et puis la classe de 2nde.
Ce phénomène a mis tout le lycée en ébullition. En provoquant la descente des parents et des autorités administratives dans la cour du lycée classique de Bangangté. Afin d'en savoir un peu plus sur l'état de santé des élèves. Tout a été mis a contribution, voitures d'enseignants, moto taxis, pour transporter les victimes à l'hôpital du district de santé de Bangangté. Douze élèves en souffrent. Il s'agit de Gabine Donfack, Alida Kuettemo, Michèle Medonguembo toutes fréquentant la classe de classe de 3ème M6. Il en est de même de Jessica Essama Choapou, Beg Beg Tchetchoua et Gwladys Moukam de la 1ère A. Des cas ont été également enregistrés en 1ère D1 (Diane Npassa), en 1ère D2 (Emmerence Tekem), en 2nde (Arlette Kuété Manfouo), 1ère C (Stéphanie Nzouenkeu) et en 5ème (Sandra Lontsi).
Elles suivent des soins médicaux dans le même hôpital où le médecin chef s'est refusé de faire des déclarations à la presse. Sur le terrain, les commentaires allaient dans tous les sens, laissant tout le monde dans l'expectative totale. M. Kouamen, proviseur du lycée lui aussi a préféré garder le silence. Le Préfet du département du Ndé, Godlive Mboké Ntua, est allé au chevet des victimes pour toucher du doigt la véracité des faits. " Nous ne pouvons que constater cette situation qui nous tombe dessus. Je pense qu'il ne faut pas trop dramatiser les choses, en parlant trop de mysticisme. Ce qui peut créer un choc sur les autres enfants et les empêcher d'aller à l'école. Les médecins sont en train de faire leur travail ", a indiqué le préfet du Ndé.
Il faut signaler que les transes qui secouent le lycée classique de Bangangté interviennent quelques jours après le passage du même phénomène au lycée de Bangoua, situé à une dizaine de kilomètres du chef-lieu du département du Ndé.
Source: Quotidien Mutations
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