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        Déclaration de l’ambassadeur de France au sortir d’un entretien hier avec le 
        ministre des Relations extérieures.
         
         
        Georges Serre n’a pas attendu que la question lui soit posée. Face à la 
        presse, l’ambassadeur de France a souligné que la rétrocession définitive de 
        Bakassi au Cameroun, prévue le 14 août prochain, a constitué l’un des principaux 
        sujets abordés lors d’une rencontre hier avec le ministre des Relations 
        extérieures, Henri Eyebe Ayissi.
         
         
        Avec les attaques multipliées contre les positions de l’armée camerounaise dans 
        cette zone ces derniers temps, le sujet tient de plus en plus en haleine. « Nous 
        avons évoqué effectivement la montée d’un certain nombre de points d’insécurité, 
        avec la piraterie et également la notion de l’action de l’Etat en mer dans 
        laquelle la coopération française, qu’elle soit militaire ou civile, pourrait 
        s’impliquer. Parce que c’est un des moyens de lutter contre ce fléau qui, 
        maintenant, touche plusieurs pays », a déclaré le diplomate français.
     
  
                                                                                                 
                                                												
                                                
        Georges Serre l’a rappelé : avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni et 
        l’Allemagne, la France est l’un des quatre Etats témoins de l’Accord de 
        Greentree signé, en présence de Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations 
        Unies, le 12 juin 2006 aux Etats-Unis par le président Paul Biya et son 
        homologue nigérian de l’époque, Olusegun Obasanjo. « Nous serons à vos côtés 
        au moment de cette rétrocession. Et la France, plus précisément, apportera tout 
        son soutien au Cameroun, en tant que pays allié et ami, pour que dans ce 
        contexte-là les choses se passent très bien », a-t-il alors indiqué.
         
         
        Sur un autre plan, le chef de la mission diplomatique française est également 
        allé exposer au ministre Eyebe Ayissi, selon ses propres propos, les programmes 
        de la présidence française de l’Union européenne (UE), qui court du 1er juillet 
        dernier jusqu’à la fin de l’année. Aussi, le dialogue au titre de la Convention 
        de Cotonou, dont il a annoncé la préparation de la réunion ministérielle 
        semestrielle, entre le gouvernement camerounais et les pays de l’UE, a animé les 
        discussions.     
  
                                                												
                                                
        Source :
        
        Cameroun Tribune 
  
                                                												
                                                
  
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