Des suicides en masse de jeunes gens à Bafoussam interpellent les autorités camerounaises
Ce dernier s'était enfermé dans sa chambre et s'était passé une corde autour du cou. Le chef supérieur Bafoussam est allé rencontrer la famille, au quartier Bamendzi, avant de se rendre à la police.
Pour lui, l'hypothèse du suicide par pendaison n'est guère acceptable. Le gardien des traditions du peuple Bafoussam l'admet d'autant moins que, dit-il, " le fait de se donner volontairement la mort n'est guère une habitude ancrée dans la tradition bamiléké. Chaque individu qui se donne la mort sait que c'est une malédiction qu'il jette sur sa famille pendant au moins quatre générations. Cela demande des péripéties pour la purification. D'où vient-il que ce soit maintenant les jeunes enfants qui se donnent volontairement la mort, et pire encore, par pendaison ? ".
Il faut préciser qu'avant Yvan Landry Momo Ngompé, 3 autres cas de pendaison d'enfants ont été observés dans la ville de Bafoussam ces derniers jours. Le 3 août dernier, c'est Christophe Tienou qui a suivi l'exemple de Brice Zobel Dzuidjou. En l'espace de 2 jours. Ces deux enfants qui habitaient le quartier Ndienbou Mellan, ont été retrouvés pendus sous un arbre. Selon les informations obtenues auprès de leurs familles, ils avaient été vertement réprimandés la veille par leurs parents, qui leur reprochaient leur grande passion pour les films nigérians, au détriment des activités génératrices de revenus que mènent les autres enfants pendant cette période de vacances.
Cette série de suicides connus par pendaison a tout de même débuté par celui de Michael Kengou. Ce commerçant de 24 ans s'était donné la mort le lundi, 16 juin dernier, dans sa chambre. Jusqu'à l'heure, la fille avec qui il avait passé la nuit qui a précédé la macabre découverte est en fuite, selon des sources policières.
Source: Le Jour Quotidien
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