Des membres du CODE s'en sont pris à une délégation d'ELECAM à Birmingham pour signifier leur volonté de boycott des élections.
Par Rédaction Bonaberi.com
Actif depuis de nombreux mois sur les divers plateformes web et réseaux sociaux, le CODE est passé à la vitesse supérieure ce week-end en Angleterre, et le corps diplomatique camerounais ainsi que des membres d’Elecam l’auront constaté à leurs dépens.
En effet, radicalement opposée à l’organisation de l’élection présidentielle dans l’état actuel des choses, la cellule de Birmingham a détaché un « commando » qui est allé s’expliquer de façon musclée avec la délégation électorale présente dans la ville : une violente bagarre a alors éclaté.
Une véritable opération militaire, à en croire les propos de Brice Nitcheu, numéro 1 du CODE : « Mais, je n’avais pas tous les détails pour prendre une décision. Par exemple, nous ne savions pas de combien de personnes était composée la délégation, ni les mesures qu’ils avaient eux même prises, ou s’ils allaient faire recours à la police pour protéger leur cirque pendant toute la journée. Je ne pouvais donner mon accord pour l’opération que si j’étais convaincu qu’elle réussirait », a-t-il déclaré.
Déguisés en personnes lambda, les membres du CODE ont rejoint les membres d’ELECAM avant de les indexer quant aux actions de Paul Biya, et les choses auraient dégénéré : listes d’inscription déchirées, échanges de coup, une rixe interrompue par l’arrivée des forces de l’ordre qui ont embarqué les « casseurs ».
Pour Brice Nitcheu, l’opératio qui s’inscrit dans une dynamique de boycott massif de l’élection présidentiel a été un succès : « Nos gars ont fait du très bon boulot, et ce n’est que le début. En regardant les morceaux de la liste en notre possession, nous avons constaté qu’il n’y a dedans que des noms de membres du RDPC qui ont perdu leur nationalité camerounaise, mais qui vont quand même voter parce qu’ils sont des membres du RDPC, pendant que des millions d’autres compatriotes qui sont dans la même situation sont exclus du processus électoral. Le CODE a simplement mis en application les décisions du boycott actif prises par la Plate-forme de la Diaspora Unitaire, qui a lancé un appel au boycott massif et actif des inscriptions sur les listes électorales et des élections, parce que nous n’allons jamais accepter que Paul Biya exporte ses fraudes au cœur des grandes démocraties occidentales. ELECAM ne peux pas accepter une défaite de Paul Biya et l’aidera à gagner, mais s’ils pensent pouvoir organiser leur cirque à Londres, ou dans n’importe quelle ville d’Europe, ils se trompent, car toutes les dispositions sont entrain d’être prises pour échec à leurs mascarades », a-t-il affirmé, avant d’adresser un message aux membres de la diaspora qui voudraient prendre part au vote : « Ceux qui iront voter le 9 octobre dans les ambassades du Cameroun, ou dans tout autre bureau de vote pour crédibiliser les fraudes de Paul Biya le feront à leurs risques et périls. »