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Ange Bagnia : Je tends la main aux vulnérables
(16/06/2008)
L’artiste et promotrice de l’association Enfance sans souffrance explique son engagement dans l’humanitaire au Cameroun.
Par J.B.A
Ange Bagnia
Ange Bagnia
Quel est votre commentaire du thème de cette célébration : "La participation de l’enfant"?

Je crois que c’est un appel aux enfants afin qu’ils soient eux-mêmes acteurs de leurs causes, qu’ils prennent leur destin en main, qu’ils participent à tout ce qui se passe dans la société.

Vous vous êtes associée à Roger Milla pour mener vos activités. Pour quels résultats?

Nous nous complétons. La fondation de Roger Milla est ancienne et j’ai besoin de son expertise. Je suis une jeune association, mais j’ai beaucoup de volonté.

Que venez-vous cherchez dans le domaine social ?

Je n’ai rien à chercher dans le social. Je donne. Je tends la main aux tout petits, aux innocents, à ceux qui n’en ont pas. Je l’ai toujours fait. Dans mes albums, il y a toujours des chansons pour les enfants. Ce n’est pas une surprise de savoir que j’ai pensé à créer une association. Au-delà, les artistes ont un devoir d’éducateurs, de facilitateurs ; ils doivent sensibiliser les gens sur les causes sociales.

Vous venez d’organiser une série d’activités pour la célébration de l’enfant africain. Et après, que faites-vous durant le reste de l’année ?

Notre plan d’action est très dense. Nous avons essayé de rejoindre les droits de l’enfant. Nous nous occupons de l’éducation. A la rentrée scolaire, on s’arrange, en partenariat avec le président de l’association des communes, Emile Andzé, à établir des actes de naissance aux enfants qui n’en ont pas. Pour ceux qui en ont déjà, on essaie de leur trouver des places dans des établissements scolaires. On leur offre aussi des fournitures scolaires. Lors de chaque fête, on offre un repas de cœur comme celui que nous en train d’organiser. Un repas de solidarité car certains n’arrivent pas à manger lors des fêtes. Ceci concerne aussi les plus démunis.

D’où viennent vos protégés, comment les sélectionnez-vous ?

On va vers le chef de quartier, qui sensibilise les populations, d’une part. D’autre part, on va vers les structures d’encadrement des enfants délaissés. Dès lors, nous constituons un fichier d’enfants que nous encadrons. Ce, au cas par cas, car les problèmes des uns ne sont pas toujours les problèmes des autres.


Source: Quotidien Mutations


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