Incarcérés depuis de nombreux mois, Robert Mintya et Serge Sabouang ont été libérés Mercredi dernier, d’après de nombreuses sources. Le premier a annoncé lui-même sa libération a l’AFP, ajoutant que son confrère avait aussi été libéré.
« Dès ma libération, je suis allé à l'Eglise dire merci à Dieu. Je dis aussi merci au président Biya puisque nous avons appris que c'est lui qui (avait) ordonné notre libération ». Les motifs officiels de cette libération n’ont pas été précisés.
Les deux journalistes avaient été incarcérés en même temps que Bibi Ngota, décédé à la prison centrale de Yaoundé.
Pour rappel, il s’agit d’une histoire ayant débuté en Février dernier : Simon Hervé Nko’o et Serge Sabouang avaient été arrêtés par la DGRE, accusés de faux et d’usage de faux, précisant qu’ils étaient en possession de faux documents compromettant des personnalités. Relâchés quelques jours plus tard, un mandat d’arrêt avait été émis quasiment dans la foulée, mandat concernant aussi Bibi Ngota et Robert Mintya qui avaient jusque là juste été entendus.
Simon Hervé Nko’o étant portés disparus, les trois autres infortunés avaient alors été arrêtés par les services de police, l’accusation de faux et d’usage de faux laissant sa place à une accusation de « coaction de contrefaçon de marque et de signature ».
Ces derniers étaient en possession d’un document portant la signature de Laurent Esso, secrétaire général de la présidence, document donnant l’ordre au directeur de la Snh de procéder à un paiement de plus d’un milliard de francs cfa. Ces derniers étaient accusés d’avoir imité la signature du secrétaire général.
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