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25e Sommet France Afrique à Nice : Sarkozy en mode rupture et séduction
(02/06/2010)
Nicolas Sarkozy a évoqué son sujet favori lors du sommet, "la rupture". Il a aussi lancé une vaste opération séduction pour nouer une relation forte entre la France et l'Afrique
Par Redaction Bonaberi.com
AP/Bob Edme De gauche à droite : Paul Biya (Cameroun), Bingu wa Mutharika (Malawi), Nicolas Sarkozy et Jacub Zuma (Af. du Sud) lors du sommet Afrique - France à Nice
AP/Bob Edme De gauche à droite : Paul Biya (Cameroun), Bingu wa Mutharika (Malawi), Nicolas Sarkozy et Jacub Zuma (Af. du Sud) lors du sommet Afrique - France à Nice
Le 25e sommet Afrique – France s'est déroulé en début de semaine à Nice. Un sommet placé sous le sceau de la rupture par Nicolas Sarkozy, qui a voulu innover et bâtir une relation nouvelle. Pour symboliser sa démarche, le président français a invité tous les présidents d'Afrique, et non pas seulement les présidents d'Afrique francophone, anciennes colonies françaises.

Comme un clin d'œil, lors de son discours de clôture, le président français était entouré de Paul Biya, Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Bingu wa Mutharika (Malawi), soit d'un seul francophone.

Une volonté d'avancer bien accueillie et qui tombe à pic, l'heure étant justement en Afrique au bilan, à l'heure du cinquantenaire des indépendances de 17 pays africains. Dans son discours à Africa21, Paul Biya avait déjà émis cette idée de renouveau en affirmant qu'après 50 ans, le Cameroun et ses pairs de 1960 pouvaient être considérés comme majeurs. Il avait d'ailleurs émis l'idée d'un siège de sécurité pour un pays africain à l'ONU.

Un discours certainement entendu par Nicolas Sarkozy qui a lui aussi milité pour un siège de sécurité pour l'Afrique, estimant absurde qu'un continent représentant 25% des membres ne puisse avoir de siège permanent. Il a aussi parlé d'évolution des relations entre la France et l'Afrique qu'il ne concevait plus comme un lien de maître à élève, mais plutôt comme une relation bilatérale où chacun trouverait son intérêt : « sur l'échec de l'Afrique se construira le désastre de l'Europe, et sur le succès de l'Afrique se construira la croissance de l'Europe ».

Une phrase qui en dit long sur la vision du président français qui a certainement compris que l'heure était à l'émancipation côté africain, et qu'on se tournait déjà vers la Chine et les Etats-Unis. Rappelant subtilement que s'il était l'heure de « grandir », l'Afrique était tout de même encore au départ de son évolution et avait besoin d'un partenaire réel. Il a pour cela insisté sur l'engagement de la France dans les intérêts africains, notamment à la conférence de Copenhague où il avait milité pour l'obtention de Fonds dédiés à l'Afrique, et à l'obtention d'une place dans la gouvernance mondiale.

Une opération séduction que le président français a tenu jusqu'au bout. Pourtant habituel combattant de la démocratie et partisan de la paix et de la négociation, aucune mention n'a été faite de l'actualité brulante de certains pays accusés de détournements de fonds publics, ayant eu des coups d'Etat ou encore considérés comme des dictatures : « Vous êtes tous des amis », a envoyé à l'assemblée Nicolas Sarkozy.


Sommet Afrique France : Le discours de Nicolas Sarkozy




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