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150.000 FCFA pour un automatique
(01/08/2008)
Un militaire camerounais était impliqué dans la ville de Ngaoundéré dans un traffic d'armes au bénéfice de braqueurs et de coupeurs de route
Par Adolarc Lamissia
Traffic d'armes à Ngaoundéré, au Cameroun
Traffic d'armes à Ngaoundéré, au Cameroun

Tout remonte à la nuit du 23 au 24 juillet dernier, lorsque dans les environs de 03 heures du matin,  le commandant de la brigade de gendarmerie reçoit un coup de fil d’un inconnu lui informant qu’un militaire est en train de menacer des jeunes dans un bar situé en plein cœur de la ville.

Descendu au quartier «Joli soir» en question avec quatre de ses hommes, l’adjudant chef major maîtrise le militaire et le conduit à la brigade. Après interrogation, le soldat de deuxième classe Njingoumbé Mazou, en service au 51ème  Bataillon d’infanterie motorisé (Bim) de Ngaoundéré, va faire savoir que le pistolet en question appartient à un de ses amis qui vit actuellement chez lui.

Une équipe de gendarmes se rend à son domicile au quartier Mbibar. Le nommé Abdourahman Madi, un repris de justice, est ainsi cueilli. Ce dernier ne nie pas les faits et dit que son fournisseur se trouve à Garoua. Un certain Youssoufa alias Alhadji Hamza, couturier au marché de la même ville.  Tôt le matin, le colonel Esaï Djou, commandant de la légion de gendarmerie de l’Adamaoua et l’adjudant chef major Njuanyang John, commandant de brigade de Ngaoundéré, vont se rendre à Garoua à la recherche de ce dernier.
Youssoufa nie les faits et parle plutôt d’un désaccord entre Abdourahman et lui au sujet d’une somme de 30.000 F.Cfa. Dans la confrontation des trois mousquetaires, Abdourahman va avouer que le principal fournisseur n’est autre que le soldat de deuxième classe Njingoumbé Mazou. Une autre commande lui a même été passée par un certain Bachirou, chargé de ventiler la cargaison à Yaoundé.




Le 25 juillet au soir, un braqueur est pris en flagrant délit de vol  par les populations du quartier Onaref, alors qu’il tentait de braquer au domicile d’un certain Hamadjoda Benjamin. Le nommé Abbo Ousmanou, aura la vie sauve grâce à l’adjudant Yaya, qui va alerter sa hiérarchie. Un pistolet et six cartouches vont être récupérés par la population chez le braqueur. Conduit à la brigade de gendarmerie, il va reconnaître le soldat de deuxième classe  Njingoumbé Mazou comme celui qui lui a vendu le P.A au prix de 150.000 Fcfa. Dans son audition, Abbo Ousmanou va déclarer : « C’est Mazou qui me l’a vendu, il y a quelque semaine. J’ai donné une avance de100.000 francs. Il reste 50.000 Fcfa et une autre commande à été passée par un de mes amis à Yaoundé ».
 
Les enquêteurs cherchent à en savoir plus sur l’origine des armes. La liste des personnes impliquées dans ce trafic pourrait s’accroître avec la mission des enquêteurs qui séjourne depuis quelques jours à Yaoundé, à la recherche des autres membres du gang. L’un des enquêteurs, qui a requis l’anonymat, pense que d’après les auditions, le soldat serait le chef d’un réseau qui ravitaille les braqueurs et coupeurs de route dans la partie septentrionale et la province du Centre.

Source : Le Jour










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