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Forum Bonaberi.com Le Cameroun comme si vous y étiez
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L'integree

Inscrit le: 13 May 2008 Messages: 13435
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Posté le: Tue Dec 06, 2011 5:48 pm Sujet du message: |
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Mais Nji, c'est un journal satirique non? Tu t'attends a quoi?  _________________ If you didn't hear it with your own ears or see it with your own eyes,don't invent it with your small mind and share it with your big mouth. |
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Nji


Inscrit le: 15 May 2008 Messages: 15135 Localisation: Koundja
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Posté le: Wed Dec 07, 2011 9:34 am Sujet du message: |
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L'integree a écrit: | Mais Nji, c'est un journal satirique non? Tu t'attends a quoi?  | Han, et ils citent des noms et font des racourcis ethniques comme ça? C'est bien plus que de la satyre. C'est délibérément provocateur et dangereux. _________________ L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI. |
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Nji


Inscrit le: 15 May 2008 Messages: 15135 Localisation: Koundja
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Posté le: Thu Dec 08, 2011 3:47 pm Sujet du message: |
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On ne rate pas une occasion, surtout au niveau des journalistes pour analyser tout de manière ethnique.
Radio mille collines faisait de même au Rwanda.
Donc, c'est à cause de Amadou Ali que Kamto aurait démissionné!!
Citation: | C’est le souverain silence du président de la République qui a catalysé sa décision de démissionner du gouvernement le 30 novembre. Celle-ci aurait pu intervenir avant la présidentielle. «Mais, relèvent certains proches, le Pr. Maurice Kamto n'a pas voulu franchir le Rubicon à ce moment sensible pour ne pas être rangé dans le camp de ceux qui manœuvraient pour la déstabilisation du pouvoir». Les soupçons auraient été d'autant plus pertinents que, sollicité quelque temps auparavant par le régime de Yaoundé pour donner son avis sur la légalité de la candidature de M. Biya, ce constitutionnaliste de renom avait stratégiquement éludé le débat qui faisait alors rage.
Pendant les deux mois qui ont précédé sa décision de partir du gouvernement, croient savoir certains intimes, le désormais ex-ministre délégué auprès du ministre de la Justice ne s'impliquait plus véritablement dans la gestion des dossiers, hormis le projet de création d'un tribunal criminel spécial autour duquel des divergences de vues sont apparues entre M. Maurice Kamto et son patron, M. Amadou Ali.
L'éminent juriste ne vivait plus que dans l'attente d'une réaction du Président à une correspondance confidentielle qu'il lui a envoyée au lendemain de la divulgation par le site Wikileaks d'un câble de l'ambassade américaine de Yaoundé destiné au département d'Etat. Celui-ci révélait des confidences du vice-Premier ministre, ministre de la Justice et garde des Sceaux excluant en raison d'une «méfiance pathologique des autres groupes à leur égard» les AngloBamis du champ de dévolution du pouvoir suprême au Cameroun. la révélation de ces propos suscite une vive controverse au Cameroun. Le Pr. Kamto partage les inquiétudes de certains milieux pour lesquels non seulement cette «menace d'épuration politique» fait voler en éclat l'unité nationale, surtout elle porte les germes d'une déflagration sociale.
C'est alors que, sur instigation de lobbies communautaires, le Pr. Maurice Kamto saisit le président de la République. Une autre source confie que l'auteur de la correspondance en attirant l'attention sur les risques d'implosion tribale attendait de M. Paul Biya qu'il démissionne M. Amadou Ali ou à tout le moins qu'il le somme de s'expliquer devant la nation. Las d'attendre l'arbitrage du Président, et sous pression des milieux d'influence communautaires emmenés entre autres par M. Paul Fokam Kammogne, les mêmes qui avaient déjà vaincu ses réticences et convaincu M. Kamto d'entrer au gouvernement en décembre 2004, il finira par jeter l'éponge.
«la démission était inéluctable. D'abord parce que le prof s'est adressé au président de la République en des termes pas forcément tendres qui ne lui laissaient pas beaucoup de chances de survie au gouvernement. On imaginait aussi mal Paul Biya si attaché à son Grand-Nord céder à l'exigence de son ministre», souffle une source visiblement au fait des tractations de coulisses. Qui plus est, poursuit la même source, le ministre Kamto s'est toujours senti à l'étroit dans sa collaboration avec son patron. Hormis le dossier Bakassi, son avis n'a que rarement compté. la manière dont l'opération Epervier est menée n'épouse pas ses vues et ne tient pas compte de ses suggestions. Les dérives procédurales de cette opération originellement destinée à assainir la morale publique ont entamé sa pertinence et entaché la crédibilité de l'institution judiciaire au Cameroun. Par exemple, apprend-on dans son entourage, interpellé sur le plan international sur les entraves des affaires Michel Thierry Atangana ou Yves Michel Fotso, etc. qui privent les accusés du droit à une justice équitable, le président de la Commission du droit international des Nations unies a souvent réagi en citant un auteur: «Toute Justice qui divise est (...) injustice».
a présent, assurent des sources, des lobbies bamiléké, au regard de la gravité de ses propos, peaufinent une procédure en vue de la traduction de M. Amadou Ali devant le Tribunal pénal international pour appel au «génocide politique». Un sondage devant servir d'argument a permis de rassembler 500 témoignages sur les risques d'une déflagration tribale que font peser sur le Cameroun les propos du vice-Premier ministre. Une organisation de défense des droits de l'Homme bien connue devrait se charger de conduire la procédure qui bute quelque peu sur certaines réserves. Ses initiateurs ne veulent pas décrédibiliser leur démarche en la restreignant aux seuls Bamiléké. Pour eux, il importe d'impliquer d'autres composantes tribales.
L'après démission du Pr. Maurice Kamto ne devrait pas se réduire à cette seule action de saisine du Tribunal pénal international. Des sources susurrent qu'un parti politique est en gestation en ce moment pour porter les ambitions politiques de la communauté bamiléké qui représente près de 30 % de la population camerounaise. Les rênes de cette formation politique devraient évidemment échoir à M. Kamto, président du comité de gestion de l'Association pour la promotion économique, sociale et culturelle du département des Hauts-Plateaux. D'ailleurs les câbles diplomatiques américains révélés par Wikileaks lui prédisent un avenir national et l'inscrivent dans la short-List des potentiels successeurs de M. Paul Biya. Pas de surprise pour certains cadres du Rdpc au pouvoir au sein duquel il n'a jamais milité. Ceux-ci rappellent qu'il est resté idéologiquement plus proche de l'opposition que du régime qu'il n' a jamais véritablement porté dans son cœur. |
_________________ L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI. |
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Nji


Inscrit le: 15 May 2008 Messages: 15135 Localisation: Koundja
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Posté le: Fri Dec 23, 2011 5:07 pm Sujet du message: |
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Quand moi je lis certaines choses, je me demande si les journalistes camerounais ont reçu une formation. Je crois que Kinimax de Meb fait mieux hein. Voilà encore une autre analyse de la météo sur les choses du pouvoir au pays. Citation: | Les nominations de Nganou Djoumessi au ministère de l'Economie et de Jean Nkueté au Comité central du Rdpc, parti au pouvoir, confèrent de facto à l'Ouest le statut de grand favori. Depuis lors Amadou Ali ne serait plus que haine et colère contre Paul Biya, selon une source digne de foi.
N'eût été le pacte de solidarité qui lie les populations du Grand Nord en temps de «malheur», Amadou Ali aurait été vomi par les siens. Ceux qui se réclament de lui aussi. L'ancien ministre de la Justice est tenu pour responsable du recul de l'influence politique du Grand Nord, consacré par le remaniement gouvernemental du 09 décembre 2011. Sa confidence fuitée par Wikileaks, selon laquelle, le Grand Nord restera à jamais solidaire du pouvoir de Paul Biya, mais ne tolérerait point qu'un autre sudiste ou un Bamiléké prenne son relais à la présidence de la République, avait retenti comme un coup de tonnerre dans le ciel. Des quatre coins du pays, affluèrent des vagues d'indignation et de colère. Le septentrion fut en émoi uniquement du fait qu'Ali eût imprudemment laissé tomber dans des oreilles étrangères (en l'occurrence Mme Garvey, ancienne ambassadrice des Usa au Cameroun) les pensées profondes de toute une région. Mal lui en a pris. Un opposant nordiste en commente l'une des premières conséquences socio-politiques: «Amadou Ali (quasi rétrogradé à la tâche de chargé des relations avec les Assemblées) a ouvert la boîte de pandore et ce qui commence à en sortir n'augure apparemment rien de bon pour le Grand Nord. Nous avons été amputés en un seul coup d'épée des puissants leviers de la Justice et de l'Administration territoriale.
Comment aurions-nous revendiqué une juste récompense de nos efforts électoraux sans nous mettre à dos les autres peuples du Cameroun. Dans ce contexte de tous contre un, Paul Biya, que nous disions tenir par la puissance du nombre, se serait plus que jamais libéré de notre emprise. Si son clin d'œil à l'Ouest est sincère et définitif, le message de la disgrâce du grand Nord n'en sera que plus clair. Quelle ironie de l'histoire Ceux que nous prétendions écarter de la succession se retrouvent aujourd'hui en position d'arbitres, voire de potentiels successeurs».
«Le Cameroun se fera avec l'Ouest...»
Pour beaucoup d'observateurs, le chef d'Etat semble avoir rappelé cette célèbre citation à ses interlocuteurs nordistes. C'est sous ce prisme qu'il est recommandé de lire la nomination de Jean Nkueté, par ailleurs membre du bureau politique du parti au pouvoir comme secrétaire général du Comité central du Rdpc, le 09 décembre dernier dans la foulée de la publication du nouveau gouvernement. Dans le passé, Paul Biya mettait un point d'honneur à confier la gestion administrative de son parti à un homme issu d'un groupe ethnique minoritaire. Loi des équilibres oblige. Cette fois c'est le contraire qui s'observé en ce moment. Mais en politique, aucun acte ne relève du hasard. Le choix des personnes davantage. C'est ce Nkueté à l'encontre de qui Cavaye Yeguié (l'inamovible président de l'Assemblée nationale, Pan) mena un djihad parlementaire que Paul Biya vient de propulser à la tête du Comité central du Rdpc. En donnant ainsi un «B52» à l'ancien ministre de l'Agriculture, le président de la République renverse considérablement le rapport de force. a l'Ouest, Jean Nkueté est aussi impopulaire que Moubarak l'est actuellement en Egypte, y faisait fi Paul Biya l'a «oint» en raison, c'est l'explication la plus solide, de la haine tenace que l'originaire de Balesing voue au Pan. Cavaye, si jamais il lui reste quelque goutte de lucidité, doit se faire à l'idée qu'Amadou Ali et lui sont dans le même panier de la disgrâce.
Selon des analystes avisés, c'est à l'occasion des primaires au sein du Rdpc dans l'optique des législatives et des municipales, que le vindicatif Nkueté devrait sortir contre Cavaye Yeguié, le long couteau de la vengeance noire. Une circulaire exigeant la transparence et des scrutateurs imperméables à la corruption, et voilà l'incorrigible fraudeur bien parti pour mordre la poussière à Tokombéré face à moins impopulaire que lui. Le seul moyen pour l'actuel Pan d'éviter l'implacable humiliation électorale, puisque tacitement c'est de la jouer comme Chirac, c'est-à-dire: renoncer à une nième candidature qui de toute façon, sera celle de trop.
Comment l'Ouest fera-t-elle le grand écart entre le secrétariat du parti et la présidence de la République? En sont à se demander plusieurs observateurs, malgré les nominations de Nganou Djoumessi au très influent ministère de l'Economie et d'Alamine Ousmane Mey aux Finances. Ce dernier, bien que d'origine musulmane est une fabrication de l'intelligentsia économique bamiléké. Donc en un mot comme en cent: un obligé des réseaux bamiléké.
a vrai dire, la perspective de l'axe Sud-ouest, en remplacement du bon vieux axe Nord-Sud rencontre sur sa route, le même nombre de convaincus que de sceptiques. Pourquoi Paul Biya lèguera-t-il la réalité du pouvoir politique à une région qui détient déjà un autre pouvoir fort terrible: le pouvoir économique? Et si le natif de Mvomeka'a, connu pour son penchant à détricoter les accords qui ne font plus ses intérêts, se servait tout bonnement de l'Ouest pour contrebalancer l'influence, devenue, outrancière du grand Nord via la carrure de ses élites politiques? «Cette question ne peut revêtir un sens que dans le cas où, le président envisage de rester au pouvoir ad vitam aeternam. Comme feu Omar Bongo», a réagi en peu de mots un politologue consulté par votre Bihebdo.
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_________________ L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI. |
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Platon Petit shabbaeur
Inscrit le: 04 Nov 2010 Messages: 1148
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Posté le: Wed Jan 04, 2012 10:05 am Sujet du message: |
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Bonjour à tous.
Avant toute chose, je vous souhaite une excellente année 2012, à vous et à vos familles. Amour, succès, prospérité.
Pour en revenir au sujet, il y'a eu ces derniers jours des affrontements au quartier Deido à Douala. Vous avez tous les détails ci dessous. Tout est parti du meurtre d'un jeune deido par des agresseurs sur une moto, et celà a dérivé en une bataille rangée entre les moto-taxis et la population, et d'après les échos que j'ai du pays, celà se transforme insidieusement en un affrontement autochtones vs moto-taxis...essentiellement bamilékés. Vous me direz tous les motos taxis ne sont pas bamilékés et tous les bamilékés ne sont pas moto-taxis mais les réactions des individus laisse filtrer une méfiance qui me fait croire que si des mesures concrètes ne sont pas prises, la pauvreté, l'insécurité, peuvent effectivement exacerber les tensions tribales et faire imploser le Cameroun. On ne le souhaite pas mais bon...
Citation: |
Bataille rangée: Le film des émeutes du 31 décembre à Douala
Une guerre de projectiles, des motos incendiées, des domiciles saccagés lors des affrontements entre motos-taximen et habitants de deïdo.
Le calme est revenu au quartier deïdo à Douala. Un calme précaire imposé par les forces de maintien de l’ordre, au lendemain des affrontements du 31 décembre 2011, ayant opposé la population de ce quartier et des conducteurs de motos-taxis.
Au cours de la matinée d’hier, 2 janvier 2012, une escouade de gendarmes armés gardait encore la venelle baptisée « Rue des Stars » à Bonatéki, seul endroit encore placé sous surveillance rapprochée. Les fêtes de la Saint-Sylvestre et de Nouvel An se sont ainsi célébrées sous un important dispositif sécuritaire à la rue Kotto, à la rue de la joie et à la nouvelle route Bonatéki. a tous les embranchements et carrefours, et à divers points, il y avait des policiers, des gendarmes ou des militaires en faction.
la garde s’étendait jusqu’au rond-point de l’école publique de deïdo et sur le boulevard menant au Pont Bonabassem. Des véhicules de la police, de la gendarmerie ou de l’armée patrouillaient. Des habitants ont signalé la présence des militaires du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Un fait que le reporter n’a pas pu vérifier. Toujours est-il que ce déploiement des forces de sécurité et de défense à deïdo visait à prévenir une autre guérilla urbaine, après celle du 31 décembre 2011. Une bataille rangée entre des habitants du quartier et une horde de motos-taximen. Ceux-là même, qui dans la ville, sont appelés « armée cinglée ».
Du matériel détruit, une dizaine de motos incendiées, beaucoup d’autres emportées, des domiciles saccagés, des commerces vandalisés et plusieurs blessés. Des personnes molestées ont échappé au lynchage de justesse. Tant de violence à la suite du décès d’un résident de deïdo, agressé et poignardé à mort par des malfrats qui se déplaçaient à bord d’un véhicule à deux-roues. Il était environ 4h 30 à l’aube du 31 décembre. Eric Mony, 34 ans, natif de deïdo, revenait d’une virée nocturne à la rue de la joie, en compagnie de sa copine. Celle-ci a pu s’échapper, laissant son homme baigner dans une mare de sang. Il était trop tard lorsqu’Eric a été retrouvé non loin de la maison familiale où il vivait. la dépouille est gardée à la morgue de l’hôpital Laquintinie.
Une alerte minimisée
Dès 6h, plusieurs habitants du quartier, des jeunes pour l’essentiel, sortent dans la rue et se mettent à refouler toutes les motos qui circulent dans le coin. Les conducteurs de motos-taxis sont tenus pour responsables de la mort d’Eric et des multiples agressions perpétrées à deïdo. Dès lors, ils sont interdits d’accès. « Nous ne voulons plus voir de moto à deïdo », crient des jeunes gens qui ont gagné la chaussée, ou sont postés aux accès du quartier. Les chauffeurs qui opposent quelque résistance sont battus et leurs véhicules confisqués. Les premières escarmouches sont ainsi données. Un embouteillage se créé sur l’axe Feu rouge Bessengue et rond-point deïdo. Le commissaire de sécurité publique du 4ème descend sur le terrain avec ses éléments pour décongestionner la voie. Un bouchon est se forme au lieu-dit « Trois boutiques » où est intervenue une patrouille des Equipes spéciales d’interventions rapides (Esir) de la police.
Cependant, aucune mesure de sécurité n’est prise face à la colère qui monte de plus en plus, tant chez les habitants de deïdo que chez les conducteurs de motos. Ceux-ci ont vite fait de transmettre l’information à leurs congénères dans la ville. Vers 10h, c’est la population de deïdo qui est maintenant sortie pour affronter une marée de motos-taximen venus de toutes parts. Le quartier est cerné. Les heurts ont lieu à toutes les entrées. C’est déjà l’émeute. Deux camps s’affrontent à coups de pierres, de cailloux, de lattes, de planches et autres objets. Les projectiles tombent de tous les côtés.
Débordements
Les lieux d’affrontement se multiplient. Le foyer principal étant le rond-point de l’école publique de deïdo. Les policiers et gendarmes présents semblent dépassés. Impossible de créer une zone d’interposition entre les deux camps qui s’affrontent sur la ruelle où se trouvent l’hôpital de district de deïdo, l’orphelinat St Jean, l’école catholique St Gérard et la paroisse St Jean. Ces établissements et des commerces ont fermé leurs portes. Les mariages qui se célébraient dans le centre d’état civil de deïdo sont interrompus. Chacun essaie de se mettre à l’abri. Les tirs de sommation des policiers sont sans effet sur les émeutiers transformés en véritables guérilleros. Certains sont torse et pieds nus, et arborent une cagoule. Ils ont détruit la barrière de chaises montée pour leur barrer la route. Lesdites chaises sont mises en morceaux et utilisées comme armes. Les tables abandonnées par les vendeurs sont cassées elles aussi. Chacun recherche sa massue ou son gourdin pour assommer l’adversaire.
Jean Jacques Ekindi
la population de deïdo est dehors. Les rues sont noires de monde. Le député Jean Jacques Ekindi, habitant du quartier, sort pour calmer les esprits. Personne ne l’écoute. Et le voilà qui a reçu un caillou sur le pied. Il est secouru par quelques jeunes. L’incident a remis le feu aux poudres. Les émeutiers se livrent mutuellement à un harcèlement des positions. Un coup, ce sont les habitants de deïdo qui progressent en lançant les projectiles. Un autre, c’est la débandade dans le camp adverse. Se sauve qui peut. Le repli permet toutefois de se recomposer pour revenir en force, encore plus nombreux. L’on estime à plusieurs milliers nombre d’émeutiers sur le théâtre des affrontements. Les motos-taxis affluent de Bépanda, de Ndokoti, d’Akwa, de Ndogpassi, etc.
Le camp deïdo s’agrandit lui aussi. Des jeunes, garçons et filles, des femmes et des hommes plus âgés et même des enfants, sont sortis « défendre le village ». Dans cette bataille en rangs serrés et sous la pluie de projectiles, les passants sont pris au piège. Ils sont coincés dans le quartier dont les issus sont tenus par les conducteurs de motos. Et ceux-ci ne font aucun cadeau, même pas aux journalistes et aux cameramen, pourchassés eux-aussi. la bataille rangée a duré près d’une heure avant l’arrivée du renfort des forces de maintien de l’ordre. Plusieurs camions de policiers du Groupement mobile d’intervention (Gmi), munis de casques, de boucliers et de matraques. Des gendarmes pareillement équipés. Deux camions antiémeutes à jet d’eau arrivent enfin, pour disperser les émeutiers. Mais la pluie de projectiles ne s’arrête pas de sitôt.
Le préfet impuissant
la tempête s’est quelque peu calmée avec l’arrivée de autorités de la ville : le préfet du Wouri, Bernard Okalia Bilaï, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè, le sous-préfet de Douala 1er, le maire Lengue Malapa, plusieurs députés dont Jean Jacques Ekindi et Albert Dooh Collins, ainsi que plusieurs dignitaires traditionnels. la hiérarchie des forces de sécurité est là également, avec en premier rang le délégué régional à la sûreté nationale du Littoral, le commissaire divisionnaire Essogo qui est dans tous ses états. la délégation des officiels est appuyée par Edouard Yetchang, le président du Syndicat autonome des taximen du Wouri et par ailleurs, secrétaire général du Regroupement des syndicats des transports urbains et interurbains. Sous sa houlette, quelques conducteurs de motos-taxis sont conviés à une concertation avec le préfet. Ceux-ci exigent que les motos saisies leur soient restituées. Mais Bernard Okalia répond que la situation actuelle ne le permet pas. « Personne ne profite de ce désordre. Vous ne pouvez pas travailler. Il y a des gens qui se sont confondus à vous pour agresser et tuer un homme. On vous a toujours dit de vous organiser. Le mieux à faire c’est d’aller travailler ailleurs dans la ville. L’administration prend le problème en charge. Vos motos vous seront restituées. Il suffit de vous faire enregistrer », explique le préfet du Wouri. Puis, sous escorte policière, sa délégation et lui se dirigent vers les habitants de deïdo, massés à l’autre bout de la rue. Bernard Okalia Bilaï les appelle au calme et les exhorte à préserver ce qu’ils ont de plus cher : la terre de leurs ancêtres et le lieu où ils sont nés. « Si on détruit tout, vous n’aurez nulle part où aller », prévient l’autorité administrative.
Traumatismes
Alors que le préfet essayait de calmer les choses, elles ont plutôt dégénéré sous ses yeux, avec un autre front qui s’est ouvert sur la « Rue des stars » à Bonatéki. Quelques conducteurs ont tenté de pénétrer le quartier deïdo en passant par cette voie. Quelques-uns ont été rattrapés et molestés. Leurs véhicules, une dizaine, ont été récupérés et incendiés. Leurs camarades sont devenus plus agressifs. Ils ont attaqué les domiciles. la famille Priso a payé un lourd tribut. la concession a été saccagée puis attaquée à coups de pierres. Celles-ci ont atterri jusque dans les chambres. Les fenêtres ont volé en éclats. Une voiture Mercedes 250 D n’a plus ni pare-brises ni vitres. Une moto a été emportée. Plusieurs femmes sont en larmes dans cette habitation. « Ils ont traumatisé ma fille de quatre ans. Elle ne parle plus », se lamente Gaëlle Eyidi.
Avec la présence du préfet, les habitants de deïdo ont quelque peu hésité avant de riposter, puis se sont déchaînés. Dès lors, les échanges de projectiles se font des deux côtés de l’axe lourd Bonatéki. la circulation est coupée. Le préfet impuissant disparaît. L’ordre est donné de disperser la foule avec du gaz lacrymogène et de l’eau des camions. Mais à chaque charge, les émeutiers reculent pour revenir en force. On s’en prend maintenant aux individus sur qui pèse le soupçon d’appartenir au camp adverse. Quelques personnes sont sauvées de justesse du lynchage par les forces de maintien de l’ordre. Une dame s’est évanouie avant d’être évacuée.
Vers 14 heures, le calme s’impose progressivement. Mais, avec quelques escarmouches ça et là, chaque fois qu’une moto est surprise dans le quartier. Les forces de sécurité ont finalement elles-mêmes imposé cette volonté des populations de deïdo, le temps qu’elles pleurent leur mort. Le 31 décembre 2011 et le 1er janvier 2012 ont été célébrés sous forte surveillance. Ce qui n’a rien enlevé au plaisir des fêtards. la rue de la joie a été bruyante toute la nuit, comme d’habitude, même sans motos-taxis. la circulation de ces deux-roues a véritablement repris dans la matinée d’hier 2 janvier. |
http://www.cameroon-info.net/stories/0,31001,@,31-decembre-2011-emeutes-a-douala.html
a savoir qu'hier, suite au vol du sac d'une dame à Deido par des moto taxis, la bagarre a recommencé. |
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meb Bérinaute Vétéran
Inscrit le: 13 May 2008 Messages: 6873
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Posté le: Thu Jan 05, 2012 11:06 am Sujet du message: |
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http://www.quotidienmutations.info/quotidienews/vivre-aujoudhui.php?subaction=showfull&id=1325746586&archive=&start_from=&ucat=3&
Citation: | Essaka Ekwala : Ce n’est pas un problème entre deïdo Bamilékés
Le chef supérieur explique les origines des émeutes, et appelle au calme.
Depuis 05 jours, la ville de Douala est paralysée par des émeutes qui touchent particulièrement le canton deïdo. Comment a évolué cet affrontement ?
Dans la nuit du 30 au 31 décembre 2011, un jeune du canton deïdo, qui sortait d’une boite de nuit, a été assassiné devant son domicile par le motocycliste qui le transportait. Ce qui a entraîné une réaction des jeunes de deïdo, qui ont voulu en découdre avec les motocyclistes qui entraient dans le quartier. D’abord, il est déplorable que l’on puisse en arriver là. Ces événements sont dramatiques, parce qu’arracher la vie d’un homme n’est pas juste. Et les populations de deïdo ont voulu en découdre avec les conducteurs de mototaxis.
Fort heureusement, le chef deïdo et les autorités administratives ont rétabli l’ordre dans la journée du 31 décembre. Tout sera calme jusqu’au 1er janvier 2012. C’est le 02 janvier que la tension va de nouveau monter avec un autre événement. Il semblerait que l’on a agressé une dame et qu’on a arraché son sac. Ce qui a entraîné une autre réaction des enfants de deïdo, qui ont dit : trop c’est trop. Et les choses vont s’empirer, avec l’affrontement entre les jeunes de deïdo et les conducteurs de mototaxis.
Les manifestants, dans les deux camps, parlent d’un affrontement entre Deido et Bamilékés…
Il n’y a jamais eu, et il n’aura jamais d’affrontement entre les deïdo et une quelconque ethnie, ici à Douala, parce que ce sont nos parents qui ont accepté et accueilli ces ethnies qui occupent une grande partie de notre territoire. Bien qu’ils l’occupent, ce territoire est le nôtre. Mais personne n’est jamais allé débusquer qui que ce soit pour lui dire de partir. Il ne saurait y avoir un quelconque affrontement entre les habitants de deïdo et les mototaxis, puisque des enfants de deïdo pratiquent cette activité. Ce n’est pas non plus un problème entre deïdo et Bamilékés. Et je demande que le calme revienne. Ce n’est pas la première fois qu’à Douala, une personne est assassinée ou qu’un moto-taximan s’attaque à son client.
la réaction n’était-elle pas disproportionnée ?
Nous le déplorons, mais c’est courant. Les enfants de deïdo n’ont aucun intérêt à envenimer la situation, et je leur ai demandé de se calmer. Personne ne gagne quoi que ce soit à ce qu’il y ait un affrontement. Nous savons que tous les conducteurs de mototaxis ne sont pas des bandits. C’est un problème entre les deïdo et des brigands, qui n’ont pas hésité à assassiner un enfant. Les autres se sont sentis touchés par cette mort de leur enfant. Les conducteurs de mototaxis doivent comprendre une chose : tant qu’ils admettent parmi eux des gens de moralité douteuse, des brigands, ils mettent en jeu leur renommée. Nous voulons nous sentir en sécurité à deïdo. Nous pouvons assurer notre propre sécurité, mais nous demandons à l’Etat d’assurer la sécurité des citoyens à deïdo. Nous demandons la paix et la sécurité.
Ce mouvement ne cache-t-il pas une quelconque revendication ?
Ces émeutes ne sont l’objet d’aucune revendication. Si cela en était une, nous ne devrions pas attendre qu’il y ait mort d’homme pour qu’on revendique. Nous savons revendiquer, et il est possible que nous en ayons. Mais nous n’allons pas créer des violences, qui ne viennent d’ailleurs pas des deïdo. Les deïdo ont réagi émotionnellement. Les violences ont commencé avec des assassinats. Les violences se sont arrêtées quand on a demandé aux gens de se calmer. Les deïdo ne sont pas sortis de leur territoire pour aller chercher des problèmes.
Propos recueillis par Blaise Djouokep |
_________________ MEKTOUB
Ce n'est pas encore écrit, ça l'était juste...
sur http://mebene.over-blog.com/ |
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Guénguérou

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Inscrit le: 05 Jan 2012 Messages: 7
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Posté le: Sun Jan 08, 2012 7:34 pm Sujet du message: |
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un rwanda n'est pa possible au camer parceque il ya plusieurs tribus. s'il ya rwanda les ki vont s'affronter ? Au rwanda y'a eu génocide parceque y'avait deux tribus rivales. |
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yebokolo Shabbaeur du lac

Inscrit le: 14 Jan 2011 Messages: 3755 Localisation: Emonbo (parce que: Eh mon beau !)
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Posté le: Sun Jan 08, 2012 8:11 pm Sujet du message: |
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ya dja rwanda o kmer. ke lé 3bu se batt dja. lé 3bu son rival. _________________ Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre. Marc Aurèle |
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Platon Petit shabbaeur
Inscrit le: 04 Nov 2010 Messages: 1148
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Posté le: Fri Jan 13, 2012 2:13 pm Sujet du message: |
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Un autre article.
Citation: |
Emeutes de Deido - Tribalisme primaire: Les hypocrisies autour de la question Bamiléké
DOUALA - 12 Janvier 2012
© François Lasier | Aurore Plus
82 Réactions
la semaine chaude à Douala a donné lieu à toutes sortes de tartufferies qui ont permis d'éluder un problème de fond dans la cohabitation des communautés dans la capitale économique.
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Choses entendues à Douala lors de la folle semaine qu'a vécue le quartier Deido. «Douala, c'est pour tout le monde». «Les Douala, c'est qui» Les réalisateurs tv qui ont passé et repassé ces propos d'abrutis ne sont pas à blâmer. Ils permettent de prendre la mesure de la sauvagerie des mentalités dans la capitale économique. Les camés en motos qui hurlent leur mépris d'une communauté d'accueil n'ont rien inventé. Ils ont été à la bonne école des leaders politiques et d'opinion de la tribu et d'un ordre politique qui date de la colonisation française. Les Français avaient décidé que la ville de Douala se développera sans les Douala, le régime de Paul Biya a achevé la besogne. a Douala Il de Denise Fampou, à Douala. III avec Oularou Fathi, ou à Douala IV avec Françoise Foning, quand on parle d'élection des présidents des sections du Rdpc, trois communautés sont concernées. Les Beti, les Nordistes et les Bamiléké.
Les Douala, les Bassa et la Bakoko ne comptent que pour du beurre et doivent se contenter de jouer de faire-valoir. Résultats des courses, Douala est la seule ville dont aucun maire d'arrondissement n'est exactement originaire de la ville. a leur mort, ils iront tous se faire enterrer au village aux côté de leurs ancêtres. a bout d'exaspération, les communautés Bassa de Douala sont sur le pied de guerre pour revendiquer un nouveau découpage qui crée un arrondissement dans lequel ils pourront élire des édiles légitimes. C'est pourtant le même régime de Paul Biya qui a eu l'idée d'inscrire dans la Constitution le principe de la protection des minorités. Mais à chaque fois que la question est évoquée, on assiste à une formidable. Levée de boucliers. Et on sait dans quelle tribu se recrutent essentiellement les adversaires de la protection des minorités qui ont inventé quelques gentils vocables qui n'existent pas dans la Constitution pour faire prospérer l'hypocrisie.
Un ancien député du Rdpc, originaire de l'Ouest mais élu député à Douala, candidat à la dernière élection présidentielle, a perdu jusqu'à son logiciel des interruptions. Il veut d’un bamileké comme délégué du gouvernement à Douala, il peste lorsque le protocole à l'occasion des cérémonies officielles installe les chefs traditionnels Douala avant les hommes d'affaires Bamilékés qui, selon lui, paient le plus gros des impôts dans la cité portuaire. Et oublient de mentionner qu'ils sont aussi les meilleurs trafiquants au port de Douala. Ce qu'ils disent à mots couverts en public pour afficher politiquement corrects, ils le disent haut et fort dans les réunions du Laakam. Les conducteurs de moto-taxis n'ont donc rien inventé, ils tiennent leur haine de l'autochtone Douala de leurs cousins du village. Et les incidents de Deido ont permis de révéler au grand jour les cynismes qui, enfouis, mais qui se déchaînent à la moindre occasion.
la prime à l'ensauvagement
Comment les populations circulaient-elles à Douala il y a vingt ans avant le boom du phénomène du transport par mototaxis? Les mototaxis sont-ils un mal nécessaire? On pose mal le problème pour cautionner l'ensauvagement. Depuis que les mototaxis ont été interdits à Bonanjo par une décision préfectorale, on ne s'en porte pas plus mal. Bien au contraire, la circulation est plus fluide dans les artères du quartier administratif et ça fait moins désordre. On pourrait tout aussi bien les interdire à Deido et à Akwa. On y gagnera en sécurité et en tranquillité. Mais des esprits tordus ont réussi la prouesse de nous faire croire que les mototaxis étaient un mal nécessaire à Douala. Foutaises. Un ami Burkinabè disait un jour son indignation de voir le Cameroun évoluer à reculons. Dans les années 70, alors que Ouagadougou n'avait que ses engins à deux roues pour le transport à l'intérieur dans ville, Douala faisait la fière avec ses bus Sotuc. Vingt ans après, la capitale économique du Cameroun avait son développement en sens inverse et avait adopté les mototaxis tandis que la capitale burkinabé faisait marcher sa compagnie de transport urbain.
Le phénomène des mototaxis trouve d'autant plus d'avocats acharnés à le défendre qu'il est très lucratif pour quelques grands hommes d'affaires du village. Tous les cousins, analphabètes pour la plupart, qui n'ont plus rien à faire au village peuvent aller à l'aventure à Douala. Ils ne font pas la différence entre un panneau stop et un panneau arrêt interdit, mais ils sont lâchés dans les rues où ils font le plus gros paquet d'accidentés recensés aux urgences des formations hospitalières. Les cousins installés en ville les font venir par vagues entières. Le bizness rapporte plus gros que le taxi en termes de retour sur investissement. de plus, on ne le dit jamais assez, les mototaxis sont une redoutable milice dans la république. Deux ou trois mois avant la dernière élection présidentielle, le pouvoir à Yaoundé était pris d'une peur bleue. Il circulait une rumeur selon laquelle des adversaires du régime envisageaient de recruter des motaximen par milliers moyennant rémunération pour une campagne de déstabilisation. la Menace n'a pas été confirmée, mais elle reste réelle. En attendant la prochaine occasion, qui sera peut-être la bonne. Mais en attendant, on se défoule à Deido, le vol à la tire prospère, l'assassinat et le désordre urbain.
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Nji


Inscrit le: 15 May 2008 Messages: 15135 Localisation: Koundja
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Posté le: Sat Jan 14, 2012 12:29 pm Sujet du message: |
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On peut rebaptiser ce journal "Mille collines" hein? _________________ L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI. |
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djanbaar

Inscrit le: 27 Jun 2008 Messages: 128
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Posté le: Tue Jan 24, 2012 2:48 pm Sujet du message: |
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Les évènements de Douala du début d'année ont apporté une réponse éclatante à la question que ce thread pose.
Ce qui m'a été donné de voir fut tout simplement répugnant:
- des amalgames aussi ridicules les uns que les autres, où on assimile un individu à une corporation, une corporation à toute une tribu,
- des gens de média, des personnalité publiques qui s'empressent de mettre de l'huile sur le feu, au lieu de calmer et dédramatiser la situation,
- des commentaires en marge des articles publiés sur le net à ce sujet d'une tristesse affligeante. |
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meb Bérinaute Vétéran
Inscrit le: 13 May 2008 Messages: 6873
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godless

Inscrit le: 13 May 2008 Messages: 351 Localisation: Au pied du mont Cameroun.
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Posté le: Thu Feb 16, 2012 9:47 pm Sujet du message: |
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Nji a écrit: | On peut rebaptiser ce journal "Mille collines" hein? | François Lasier, c'est qui?
En fait, je ne veux même pas le savoir, il y a des illustres inconnus qui méritent de rester inconnus.
Excusez mon langage, mais quel con... _________________ On est bien peu de chose... |
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meb Bérinaute Vétéran
Inscrit le: 13 May 2008 Messages: 6873
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afreaka Bérinaute Vétéran

Inscrit le: 24 Jun 2008 Messages: 5263 Localisation: los angeles, CA
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Posté le: Tue Mar 13, 2012 11:33 pm Sujet du message: |
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Moi aussi... Franchement c'est rafraichissant de lire ca...  _________________ www.mamienyanga.com |
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Nji


Inscrit le: 15 May 2008 Messages: 15135 Localisation: Koundja
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Posté le: Wed Mar 14, 2012 9:39 am Sujet du message: |
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Je trouve les vues de cet homme assez bonnes. C'est à quelques détails prêt ce que je pense aussi du tribalisme au pays.
Un passage qui m'a le plus plu... Citation: | Sur quoi devrait-on déboucher?
Si on continue comme cela, on va vers la déflagration. Certains disent qu’il n’en sera rien parce que nous avons plusieurs ethnies. C’est un faux argument. Tout récemment, à Deido, imaginez que dans l’enchainement des représailles, une famille de Deido ait brûlé. Que, par la suite, une famille ait brûle à Bepanda… Contrairement à ce qu’on pense, on peut rapidement déboucher sur une déflagration qui embraserait le pays. la crise économique, le chômage, la misère, le désarroi des gens les ramènent à des instincts primaires très dangereux. Lorsqu’on fait la justice populaire, c’est parce que les gens pensent qu’on leur prend le peu qu’il leur reste. Mais quels sont les responsables de cette paupérisation ? C’est le milliardaire bamileke qui s’est enrichi avec la fraude douanière ou les impôts non payés. C’est le fonctionnaire beti qui a détourné l’argent du pays et reste impuni. C’est l’élite bourgeoise du Nord qui s’est enrichie au détriment des douanes dans l’importation du riz, du sucre ou de la farine. Ce n’est pas le pauvre Camerounais qui se débrouille chaque jour pour survivre.
Devrait-on pénaliser plus franchement le tribalisme?
En réalité, quand on pénalise, on essaye de trouver une solution administrative à un problème politique. Il faut poser le problème ethnique au Cameroun et en discuter ouvertement. Comment un homme politique, pendant la présidentielle, peut-il se prévaloir d’être le candidat d’une région? C’est contraire à la Constitution. Un candidat comme celui-là devrait être disqualifié. Si la situation se développe comme on le voit, il y a de quoi être inquiet. Mais je compte, avec d’autres patriotes, sur le patriotisme des Camerounais, sur la mutation de cette société de façon dialectique et pas à travers la misère et le chômage. |
_________________ L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI. |
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Platon Petit shabbaeur
Inscrit le: 04 Nov 2010 Messages: 1148
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Haroun Bérinaute Vétéran

Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 8121
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Platon Petit shabbaeur
Inscrit le: 04 Nov 2010 Messages: 1148
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Posté le: Thu May 17, 2012 8:29 pm Sujet du message: |
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Haroun a écrit: |
Qu'est-ce qui te fait peur ?
H.a.R.  |
Le tribalisme chez les camerounais. |
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Haroun Bérinaute Vétéran

Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 8121
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Posté le: Thu May 17, 2012 11:56 pm Sujet du message: |
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Platon a écrit: | Haroun a écrit: |
Qu'est-ce qui te fait peur ?
H.a.R.  |
Le tribalisme chez les camerounais. |
Discuter du découpage beti, bulu, ewondo & co, c'est du tribalisme ?
Je trouve ça plutôt bien qu'on puisse discuter de ce genre de choses, où tout le monde finalement apprend. C'est le contraire qui me gênerait.
H.a.R.  _________________ Projet de Web TV sur beri.com |
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