Forum Bonaberi.com

Nji · Posté le: Tue Jul 05, 2011 3:56 pm Sujet du message:

Je l'ai perdue de vue depuis hein.
JE n'ai rien fait un particulier pour l'oublier. Les autres dossiers m'occupaient tellement lorsque j'ai quitté le pays.
Bon, j'aimerais quand même la voir pour témoigner de ce qu'elle devient.
_________________
L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI.

petitbandit · Inscrit le: 04 Jun 2008 Messages: 1885 Localisation: dubai

petitbandit · Inscrit le: 04 Jun 2008 Messages: 1885 Localisation: dubai

@ Mignoncité.

gars ton histoire du taxi m'a rappelé une nuit au Camer où j'ai risqué la vie pour une nga que je yayais.

après de nombreux investissement en foire, cinema, glaces et cafette du lycée (parfois avec ses amies), la nga décide de franchir le seuil de la porte de ma cam. Ds mes débuts, qd j'etais ds la cam avec une nga j'avais un processus infaillible (ou presque) : jus-divers-phots-slow-invitation à danser-recherche de la mop pdt la danse...etc. tout était parfait: ma mater n'etait pas à la piole (elle avait la mauvaise habitude de me brass devant mes nga) et j'avais la radio-cassette pr moi tout seul (ma tante n'avait pas enfermé çà dans sa cam comme d'habitude).

est ce que la nga veut alors liberer? elle m'a tourné en me racontant les way qu'elles racontent tout le temps. on est arrivé à un niveau où, je bolè de mouf ses kako, qd je me retourne pour enfiler le preso, la nga remet son calé. gars çà m'a meme fatigué et c'est à ce moment que je me rends compte qu'il est presque 23h 30.

pour ceux qui conaissent Yaoundé, la nga habitait à Biyem-assi acacia et moi je piolais à Mvog-mbi. comme il se faisait tard, il fallait que je la raccompagne jusque chez elle. j'avais mes lass do pour lui buy son taxi qd elle allait rentrer, croyant que j'aurais tout fait rapidement. je me retrouvais à devoir aller avec elle et ne plus avoir de sous pour le retour (bien-entendu je ne lui ai rien dit). en plus à Ydé après 22h le taxi coute plus chère et pour une distance comme celle-là, il faut "proposer".

on arrive chez la nga, après avoir encaissé l'incontournable "tu es faché?" (comme si je devais rire aux éclts parce qu'elle m'a refusé la combo) et après quelques bisous (surement pr faire descendre mon macabo), je l'ai aidé à escalader la barrière (elle dormait avec sa soeur ds une dépendance de la maison), je me retrouve donc à devoir prendre mon destin en main et affronter la route à pied, après minuit, dans une ville où à l'époque le grand banditisme et les raffles de la gendarmerie faisaient rage.

je marchais très rapidement dans les coins éclairés et je courrais à toute vitesse qd je devais passer un coin sombre. à chaque fois je m'attendais à entendre un terrible "ho, petit-frère arretes-toi! viens ici!"

le challenge le plus délicat consistait à traveser le pont d'Olezoa. l'un des plus dangereux de la ville. il y avait une grande probabilité de croiser soit des bandits, soit des policiers et aucun des deux cas n'etait pas du tout souhaitable. gars, ce jour là je pense que j'aurais battu Usain Bolt tellement j'ai courru. je suis arrivé chez moi, abattu, enervé, en sueur avec un nguémé que je devais supporter jusqu'à la fin du mois! et ds tout çà la nga me dit après qu'elle m'aime comme un frère. meme qd je l'evitais par la suite, elle me cherchais tjs et je n'avais pas le courage de la chasser.

qd une nga aujourd'hui(surtout les Camer là) se place devant moi pour me dire "tu ne me raccompagnes pas?" je réponds "Mouf, tu n'as pas l'abonnement?"
_________________
les femmes brunes vont me tuer

Nji · Posté le: Tue Jul 05, 2011 5:07 pm Sujet du message:

petitbandit · Inscrit le: 04 Jun 2008 Messages: 1885 Localisation: dubai

Nji · Posté le: Tue Jul 05, 2011 5:23 pm Sujet du message: