Je connais le juge qui a délivré le certificat de nationalité à ADO. Il a depuis quitté la magistrature en Cote d'ivoire et work maintenant ailleurs. Je vais en parler avec lui pour lui ask sur quelles bases il a décidé de lui octroyer ce certificat.
Gars merci
On te wait ici de pied ferme
Encore faudrait-il que le gars lui-meme ne soit pas un de ces juges corrompus et de surcroit pro-ouattara.
_________________ If you didn't hear it with your own ears or see it with your own eyes,don't invent it with your small mind and share it with your big mouth.
Je connais le juge qui a délivré le certificat de nationalité à ADO. Il a depuis quitté la magistrature en Cote d'ivoire et work maintenant ailleurs. Je vais en parler avec lui pour lui ask sur quelles bases il a décidé de lui octroyer ce certificat.
Gars merci
On te wait ici de pied ferme
Gars lep je suis en train de faire un lobby pour go dans son équipe et ça risque de mordre dis donc! _________________ L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI.
C'est clair que c'est flou. Là dans ton lien, ils essaient de le disqualifier du fait qu'il puisse être ivoirien en disant qu'il est né à Sindou au lieu de Dimbokro en Cote d'ivoire. Sindou, c'ets au Burkina Faso et c'est là-bas que son père a fini sa life, il y était chef de village où quelque chose comme ça (c'est ce qui m'a permis de conclure que son père était plutôt originaire de haute volta). Sinon, ADO lui même dit bien qu'il a étudié l'essentiel de sa life au Burkina Faso (http://www.ado.ci/rubrique.php?np=7&ns=21).
Non Tchoko. Dans le lien, ils soutiennent plutot qu'il serait ne a Sindou (au Nurkina en effet) en decembre 1941, mais qu il aurait un acte falsifie qui dit qu'il serait ne a Dimbokro plutot.
-Ensuite il obtient une bouse d'etude de la Haute Volta au titre d'etudiant voltaique.
- Le document scanne plus bas (The directory of fellows de U Penn) montre clairement son nom, le degree qu'il presentait et son pays d'orgine (burkina Faso)
-Ensuite il est enregistre au service d'immigration ici avec un passeport voltaique...
et Bref, Ado est un candidat tres complique. Mais je blâme quand meme Gbagbo qui au lieu de vouloir jouer au bon samaritain aurait du clarifier toutes ces zones d'ombres avant d'aller aux elections.
C'est exactement ce que je dis. J'ai bien lu lool. Dans ton lien, ils disent qu'il est né à Sindou or Ouattara dit qu'il est né à Dimbokro. Qui a raison, qui a tort ?
Le seul truc dont on est sur, c'est qu'il a été Voltaïque à un moment et ça lui même ne le nie pas forcément.
Par contre, comment tu es encore surprise que Gbagbo ait accepté qu'il soit candidat ? la question de la nationalité d'ADO est au centre (plus ou moins) de tout ce qui se passe en Cote d'ivoire, entre autres. Et les accords de Prétoria, tu as aussi un point dessus puisque malgré la citoyenneté acquise, il n'était pas constitutionnellement possible qu'il soit candidat (puisqu'il a été voltaïque).
Après l'élection en 2000, Gbagbo a organisé un forum de réconciliation et il y avait au coeur de ce forum, la question de savoir ce qu'on faisait avec ADO au sujet de sa nationalité ivoirienne. Je pense que Ouattara avait fini par incarner cette forme d'ethnisme caractérisé qui commençait à se développer en CI et qui était instrumentalisé par quelques politiques.
Voilà les conclusions du forum en Décembre 2001 :
Citation:
«Au nom de la Nation, au vue des documents qui lui ont été présentés, le directoire du Forum recommande aux autorités judiciaires compétentes de délivrer à monsieur Ouattara un certificat de nationalité conformément aux lois et règlements en vigueur», a déclaré l’un des porte-parole du Forum.
Ce dernier justifie cette proposition en évoquant le fait que «les participants au Forum ont tous admis la nécessité d’un règlement définitif» de cette question. C’est, en tous cas, le voeu qu’avaient émis dans leurs interventions les trois principaux adversaires du leader du Rassemblement des républicains (RDR), y compris l’ex-chef de la junte Robert Gueï, qui avait pourtant tout fait pour l’écarter de la course à la présidentielle 2000.
Le directoire estime, d’autre part, que «la fracture politique et sociale dont souffre aujourd’hui la Côte d’Ivoire trouve fondamentalement sa cause dans les controverses sur la nationalité d’Alassane Ouattara (et) que la persistance de cette fracture est de nature à compromettre l’unité nationale, le développement économique et social, et l’avenir de la nation.» http://www.rfi.fr/actufr/articles/024/article_11862.asp
@ Nji, le certificat là délivré par ton "pote", c'était justement une des recommandations de ce forum de réconciliation non ? Ou il en avait déjà un avant ? Ouattara lui a show quels papiers pour qu'il établisse ça ? _________________ « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. » (Alfred de Musset)
Dernière édition par Tchoko le Fri Apr 08, 2011 4:58 pm; édité 1 fois
Sinon, Alain Toussaint dit qu'il a eu Gbagbo hier soir, et que ce dernier "n'est pas dans un bunker, il est la", ajoutant que selon Gbagbo, la situation était sous contrôle.
Je wanda vraiment sur eux tous _________________ la vie c'est le ludo. Parfois tu peux jouer un, parfois tu peux jouer deux chaines quatre comme ca...
Hier c'est LSK qui disait qu'il n'aime pas Ouattara parce qu'il ressemble à quelqu'un qui va livrer le pays aux occidentaux (en plus d'avoir l'air trop poli).
C'est pas vrai?
C'est un tueur au sourire d'ange, je ne vais pas venir ici citer toutes ses manigances et méfaits ...
Il va le livrer encore plus que LG hein ... il a d'ailleurs déja commencé ! Quand tu te réclames d'avoir la stature d'un chef d'Etat, tu ne peux pas décemment demander qu'on pillone ton pays au nom d'une pseudo démocratie , Pour ma part aucune vie humaine surtout celles de civils innocents ne vaut la démocratie ... ADO ne l'a malheureusement pas compris...
Lsk _________________ "Tout ce qui nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche
Le seul truc dont on est sur, c'est qu'il a été Voltaïque à un moment et ça lui même ne le nie pas forcément.
Est ce qu'on peut dire qu'il à joué sa nationalité à PILE (voltaïque) ou face ?
Ou bien que pour sa nationalité, il n'y a pas PHOTO (Voltaïque)
Je me demande seulement ! _________________ Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre. Marc Aurèle
Selon le politologue français Michel Galy, les médias occidentaux n'ont pas pris la juste mesure de la crise ivoirienne.
Pour l'Elysée, le Quai d'Orsay et... la presse française, «Laurent Gbagbo doit partir» et «Alassane Ouattara est le président reconnu par la communauté internationale» (en particulier, ces «éléments de langage» officiels sont repris en boucle par RFI). Cette étonnante et suspecte unanimité fait problème et on en vient presque à regretter la presse de combat d'Abidjan, dans laquelle, au moins, le lecteur a le choix entre les polémiques des deux camps «bleus» et «verts»!
Le formatage des esprits
Dans la durée, cet alignement des médias sur les positions officielles a déjà été fortement critiqué, et toujours a posteriori... Ainsi, en 2004, Daniel Schneidermann, réalisant au jour le jour une insolente et indispensable critique des médias (au point qu'il a été licencié de l'émission de télévison Arrêt sur images) ironisait déjà, à propos des massacres de civils ivoiriens (à propos d’une presse française «embarquée», comme en Irak ou en Afghanistan) qu’il fallait trois semaines pour rétablir la vérité, connue sur place, y compris des occidentaux. Pour avoir vu à l’époque des confrères littéralement happés dans les hélicoptères de la force française Licorne vers Bouaké, «retour à 16 heures à l'Ivoire», on peut garantir qu'il ne s'agit pas que de métaphores...
Dans le temps... et l'espace. En ce moment la Libye, hier la Côte d’Ivoire, autrefois l'Irak. Dans l’urgence, les emballements de la presse se déclinent sur trois axes: unanimité politique, ethnocentrisme franco-français, alignement sur des positions militaristes. a vrai dire, ce dernier point résume souvent les précédents: c'est ce que Schneidermann nomme heureusement la «kakisation des esprits», en 2004 comme aujourd'hui!
Pour autant la presse, enfin toute la presse, n’est pas «aux ordres». Pas tous et tout le temps en tout cas. Comment s'explique alors cet alignement, si ce n'est par ces «présupposés» que Pierre Bourdieu opposait aux journalistes dans un débat célèbre et un livre stimulant (Sur la télévision)? Ici et maintenant la «fabrique de l’opinion» formate les esprits, sur la Côte d’Ivoire comme sur d'autres sujets, mais selon des topoï repérables et des processus souvent inconscients. Tout se passe comme si, à un moment donné, le courant dominant produisait un consensus idéologico-médiatique dont il est alors extrêmement difficile de sortir, quitte à ce qu'il vole en éclat quelques mois ou années plus tard, voire s’inverse!
Est-on si loin de 1984? Un social-démocrate devient «un dictateur»; un légaliste forcené se retrouverait pris à son atavisme pour redevenir un «guerrier bété»; ou un libéral du FMI un grand démocrate… Qu'il ait depuis 2002 (comme Foday Sankoh ou Charles Taylor en leur pays) mis la Côte d'Ivoire à feu et à sang par rebelles interposés ne compte pas, ne compte plus. Ces soldats perdus ne sont-ils pas des «rebelles qui sourient», et qu'importe si, dans ces guerres nomades, ce sont littéralement les mêmes qu’à Monrovia ou Freetown. de toute façon, si des exactions et même une violence continue comme «méthode de gouvernement» se produisent au Nord, les journalistes sont au Sud, et dénoncent vertueusement les contre-violences causées par le «coup d'Etat permanent» et la déstabilisation continue. Et alors? «la guerre c'est la paix», comme le savaient déjà les héros d'Orwell –et notre presse française, forcément libre et objective, est bien sûr composée de journalistes héros, intègres et clairvoyants!
Pour la Boétie déjà, l'énigme du pouvoir était non la sujétion au Prince, mais le plaisir, voire le désir des sujets à se soumettre…
Une presse africaniste en question
a l'occasion du printemps arabe, un certain nombre de désinformateurs ont été pris la main dans le sac; patrons d’hebdomadaires «africains», directeurs de «revues» panarabes ont dû reconnaître qu'ils étaient redevables au dictateur Moubarak, à M. Ben Ali –et pas que moralement! Les mêmes ou d’autres écrivent des dossiers systématiquement favorables à M. Ouattara, qui a toujours su traiter les journalistes et les directeurs d'organes de presse –et pas qu'en tenant table ouverte à Paris, Mougins ou Abidjan!
Dans ce contexte de corruption des esprits généralisée se posent des interrogations sur la «presse Rothschild» –pour inverser le stigmate que ses «experts» ont publiquement affiché sur la «presse Bolloré», jugée par eux non pas tant favorable à Laurent Gbagbo que trop tiède dans ses condamnations.
Depuis les années 90, le journaliste Stephen Smith, successivement responsable Afrique à Libération, puis au Monde, a mené une campagne acharnée contre Laurent Gbagbo et en faveur d'Alassane Ouattara. Dénoncé par les intellectuels africains pour ses écrits méprisants, il fut un temps soutenu par des politologues africanistes qui lui ouvrirent leurs colonnes.
Quand, dans un procédé digne d'époques que l'on croyait révolues (procédés typiques de la presse factieuse d’entre deux guerres), on amalgame hommes d'affaires et intellectuels, politiques et militants, pour les dénoncer coram populo, on doit s’attendre à rendre des comptes.
Sans être des admirateurs sans faille de Roland Dumas et de Jacques Vergès, l'un ancien ministre des Affaires étrangères et président du Conseil constitutionnel, l’autre brillant et inlassable avocat «de rupture» depuis la guerre d'Algérie, est-il inadmissible de traiter leur séjour à Abidjan comme «les deux grigous de Gbagbo»? On atteint là des sommets d'une certaine ignominie médiatique... Listes noires et insultes dépassent les bornes de la déontologie ordinaire des journalistes.
Le plus étonnant aujourd'hui: des trois grands quotidiens français, le Figaro est certainement le plus modéré dans son approche du conflit ivoirien.
la rhétorique de la désinformation
la désinformation n'est pas un discours intellectuellement construit: c'est une série de pratiques plus ou moins visibles (plus ou moins conscientes d'ailleurs dans leurs effets de falsification, répétition et mimesis), articulée dans une rhétorique d’inversion ou de déplacement.
On a fait allusion à une «politique de l'information» qui va de la ligne plus ou moins explicite d'un organe de presse, s’inscrivant dans un champ médiatique, dominé à un moment donné par une idéologie consensuelle. Cette politique se décline dans le nombre des articles et leur place, envoi (ou non) d'envoyés spéciaux (et leurs pratiques de terrain), l'acceptation ou le refus de tribunes ou d'entretiens extérieurs, les analyses «maison» des événements culminant dans des éditoriaux parfois signés, souvent courageusement anonymes...
Le recyclage des acteurs, intellectuels ou journalistes étrangers constitue une tactique de choix dans la propagande de masse, à laquelle la blogosphère n'échappe pas; suffit-il, comme Venance Konan par exemple, d'être une «bonne plume» ivoirienne pour pouvoir écrire n'importe quoi (et faire oublier son passé de chantre de l'ivoirité et son militantisme actuel pro-Ouattara)? Loin de tout devoir de réserve (les amis du Prince, réfugiés ou étrangers, n'y sont bien sûr pas tenus!), on peut se permettre ainsi d'user des procédés les plus classiques de l’extrémisme: tribune ignoble sur le physique ou la vie privée du «dictateur» dénoncé; lettre collective dans Le Monde un jour, personnelle dans Libération le lendemain —toujours dans des termes où l’insulte ne cède qu’à l’outrance.
Le sommet a sans doute été atteint en reprochant à Laurent Gbagbo la responsabilité de la guerre urbaine d'Abidjan: tous les observateurs savent que le «commando invisible» d'Abobo vient de la rébellion et de la mouvance Ouattara. Ou encore d'indexer les morts civils de 2000 qui affrontèrent les militaires soutenant le putschiste R. Gueï, se faisant massacrer pour un régime civil et le respect des élections. Ici, l'ironie n'est plus de mise: attribuer les victimes du général Gueï à Laurent Gbagbo est ignoble et digne des procédés de Goebbels: «plus c'est gros, plus ça passe»! Tout comme un quarteron de chercheurs sous influence, ayant en commun de ne pas avoir connu la Côte d'Ivoire depuis dix ans, recyclent l'ivoirité ou attribuent ce faux concept, «l'ethnocratie», à celui qui a un électorat multiethnique! la responsabilité dans ces cas est partagée entre les auteurs et ceux qui laissent passer ces textes: à supposer que la presse se relise, dans quelques années, le rôle des rédactions n'en sortira pas grandi.
Les procédés de désinformation sont légion, et l’ignorance du terrain ne saurait les résumer. Certains sont conscients et servent de marqueur, de repérage dans le champ médiatique: ainsi entendre un «expert» journaliste évoquer sciemment 2004 en déplorant les 10 morts et les 30 blessés de l'armée française à Bouaké sans citer les 60 morts et plus de 1.000 blessés ivoiriens semble significatif. Plus récemment, dans les pseudo débats télévisés (on pense par exemple à un débat de «spécialistes» à 100% ouattaristes: si la conversation manquait de diversité, le forum en ligne était plutôt animé, ayant sans mal remarqué le procédé…), le fait de citer le Conseil constitutionnel ivoirien constitué de pro-Gbagbo (sans d'ailleurs faire référence à l'identique situation française) sans mettre en regard la composition de la CEI à plus des deux tiers pro-Ouattara parait un marqueur évident de partis pris tout à fait voulus.
Les procédés d’inversion, plus scandaleux, ne manquent pas: on se souvient de Jacques Chirac —lui qui a 2004 sur la conscience— traitant Laurent Gbagbo de... «fasciste»! On a pu récemment entendre des journalistes prendre les commandos d'Abobo pour le «soulèvement du peuple» ou la «désertion de l'armée ivoirienne».
la diabolisation de l’adversaire se fait par calomnies successives, procédant de l’inversion systématique, ou du déplacement victimaire: tactique langagière courante chez les promoteurs de génocide, si l’on en croit les analyses de Jacques Semelin.
Tout ne ressort pas cependant d'une diabolique volonté de désinformation, de la corruption des esprits ou d'une obéissance à des rédactions inféodées: même si cela existe et si l'Afrique, depuis longtemps, a servi de miroir déformant à nos turpitudes. Notons au passage ce que l’on pourrait nommer le «rendement décroissant de l’information», qu’il faudrait approfondir: de la télévision, à la radio et à la presse écrite occidentale, la désinformation régresse, ou se fait moins flagrante; d'autres ont pu travailler bien mieux sur les procédés de «construction» audiovisuelle, qui concernent aussi les réseaux sociaux ou les blogs (comme la fiction, bien écrite et entièrement inventée, du décès de Ouattara au Val-de-Grâce).
Beaucoup vient, au-delà de l’ethos (qui n’est pas qu'une absence d’éthique ou de déontologie!), d'un certain habitus journalistique: pour en avoir partagé quelques épisodes au plus fort des événements de décembre et janvier, on peut assurer de l'intérêt d'une recherche anthropologique sur le journalisme occidental à Abidjan...
Ni presse locale, ni profondeur historique, ni éclairage socioanthropologique: faute de mise en perspective, les journalistes occidentaux interagissent sur le terrain, vivant dans un monde d’autoréférencement. Leur dépendance des «fixeurs» autoproclamés n’en est que plus flagrante, et parfois pitoyable; demi-journalistes, demi-informateurs fonctionnant eux aussi en réseaux (d’ailleurs très majoritairement pro-Ouattara), ces derniers fonctionnent eux aussi en réseaux et jouent un rôle aussi important dans la désinformation que dans l’information.
Il est vrai que le milieu politique ivoirien est préstructuré, dans une inégalité flagrante devant les attentes, collaboration ou refus avec la presse occidentale; globalement tenus pour des ennemis virtuels par le camp Gbagbo —avares de contacts et de données—, les journalistes venus d’Europe sont accueillis à bras ouverts… et désinformés à proportion par le camp Ouattara… depuis 2002! Ce sont d’ailleurs les supplétifs, on veut bien croire involontaires, de la rébellion: quant au mythe du «smiling rebel» de 2002, lui correspond celui du «commandant du Vent», chef du commando invisible de 2011; et qu’importe si ce sont les mêmes guerriers nomades ayant mis à feu et à sang Liberia, Sierra Leone et Nord de la Côte d’Ivoire, qui s’apprêtent à des massacres de masse à Abidjan et dans le Sud: ce n’est que trop tard que les mêmes s’apercevront que le sourire n’était qu’un rictus complaisant et que le vent d’Abobo ne charriait que l’odeur des cadavres. Aucun mea culpa à attendre de ce que Sartre nommait les «belles âmes», ces idiots utiles de la sanglante Histoire à venir. «On ne savait pas…» diront-ils, comme toujours. Pour autant, à écrire une prose éphémère, faut-il encore qu’elle soit irresponsable?
Posté le: Sat Apr 09, 2011 1:40 am Sujet du message:
Tchoko,
tu mènes une véritable croisade contre Ouattara hein.
Ca vaut ce que ça vaut mais le père d un de mes amis a été tué par les gens de Gbagbo.
Qui "gagne"?
Juste pour dire que des exactions, il y en a de tous les cotés _________________ "L'argent ne fait pas le bonheur. Surtout en petite quantité."
Inscrit le: 29 Jan 2009 Messages: 6300 Localisation: www.cemakard.com
Posté le: Sat Apr 09, 2011 3:21 am Sujet du message:
Gbagbo regagne du terrain selon l'ONUCI
Citation:
ABIDJAN/UNITED NATIONS (Reuters) – Forces loyal to Laurent Gbagbo, besieged in his Abidjan residence, have retaken ground and are edging closer to where rival presidential claimant Alassane Ouattara is holed up, the United Nations said.
U.N. peacekeeping chief Alain Le Roy told reporters Gbagbo's forces had used a lull in fighting on Tuesday for peace talks as a ruse to reinforce their positions. [ID:nN08146615]
"We understand that since that time, the forces of Mr. Gbagbo ... have regained terrain and they have full control of the Plateau and Cocody area," Le Roy said, referring to districts where his residence and diplomats' homes are located.
France, the former colonial power in Ivory Coast, said Gbagbo's forces had fired at the residence of the French ambassador, prompting counter-strikes by French helicopters.
Gbagbo, who has refused to cede power to Ouattara despite U.N. certified results showing he lost a November election, remains isolated in the bunker under his residence where he has sought refuge from a concerted assault by Ouattara's troops.
Only three days ago, his defeat had appeared imminent and talks took place between the two sides. Le Roy said on Friday fighting was still going on but there was a stalemate.
"We have seen heavy weapons to be transferred to the Cocody area, including this morning," he said.
Gbagbo adviser Toussaint Alain disputed the statement, saying French strikes had destroyed all Gbagbo's heavy weapons earlier in the week and also denied the French ambassador's residence had been attacked.
"The Ivory Coast government believes France is looking for a pretext to resume bombings on the presidential palace," Alain told Reuters in Paris.
In another sign of Gbagbo regaining influence, his RTI television, silent since fierce fighting broke out in Abidjan this week, came back on air broadcasting an appeal for support.
Inscrit le: 13 May 2008 Messages: 2429 Localisation: Mpanjo ville
Posté le: Sat Apr 09, 2011 8:24 am Sujet du message:
Ekobena a écrit:
Tchoko,
tu mènes une véritable croisade contre Ouattara hein.
Ca vaut ce que ça vaut mais le père d un de mes amis a été tué par les gens de Gbagbo.
Qui "gagne"?
Juste pour dire que des exactions, il y en a de tous les cotés
En effet, on peut penser que je mène une croisade contre Ouattara. Mais je rétablis juste les équilibres parce que je trouve qu'on nage dans la désinformation sur Laurent Gbagbo. Et je le dis de très très bonne foi. Il suffit de regarder France 24 ou BFM TV. C'est hallucinant.
Il y a des exactions des deux côtés. Mais on ne le dit pas assez en réalité justement. Avant hier, on montrait par exemple sur France 24 comment des FRCI "sauvaient" un soldat des FDS et l'emmenaient à l'hôpital des nations unies pour qu'il se fasse soigner.
Hier, on montrait Wattao briefer ses gars, il disait : "Les gars, il faut bien travailler. Je sais qu'il y a des gens qui travaillent bien. On les connait. Mais certains ici dès qu'on les laisse dans Abidjan ils vont seulement pour faire le désordre. Celui qui tente de faire le désordre va voir. Vous connaissez comment on règle nos problèmes ici (dans leur armée, ndlr). "
On ne parle par exemple que très peu de IB qui dirige le commando invisible du côté d'Abobo.
Avec les massacre de Deukoué, on essaie de lisser un peu l'image des FRCI en montrant comment les mesures s'appliquent sur le terrain et que les gars essaient de rentrer dans les rangs en terme de comportement, comme le ferait une armée régulière avec de vrais militaires et non des analphabètes retranchés dans la savane profonde.
Et le problème pour moi, plus généralement sur la crise ivoirienne, le vrai problème dans cette histoire, c'est que j'estime que cette crise ivoirienne ne peut pas être abordée sans au minimum être mise en perspective historique. Peu de gens le font et tout le monde s'arcboute sur le résultat de l'élection (qui n'en est pas moins important, je le concède). _________________ « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. » (Alfred de Musset)
Dernière édition par Tchoko le Sat Apr 09, 2011 8:28 am; édité 1 fois
Posté le: Sat Apr 09, 2011 9:44 am Sujet du message:
Tchoko a écrit:
Ekobena a écrit:
Tchoko,
tu mènes une véritable croisade contre Ouattara hein.
Ca vaut ce que ça vaut mais le père d un de mes amis a été tué par les gens de Gbagbo.
Qui "gagne"?
Juste pour dire que des exactions, il y en a de tous les cotés
En effet, on peut penser que je mène une croisade contre Ouattara. Mais je rétablis juste les équilibres parce que je trouve qu'on nage dans la désinformation sur Laurent Gbagbo. Et je le dis de très très bonne foi. Il suffit de regarder France 24 ou BFM TV. C'est hallucinant.
Il y a des exactions des deux côtés. Mais on ne le dit pas assez en réalité justement. Avant hier, on montrait par exemple sur France 24 comment des FRCI "sauvaient" un soldat des FDS et l'emmenaient à l'hôpital des nations unies pour qu'il se fasse soigner.
Hier, on montrait Wattao briefer ses gars, il disait : "Les gars, il faut bien travailler. Je sais qu'il y a des gens qui travaillent bien. On les connait. Mais certains ici dès qu'on les laisse dans Abidjan ils vont seulement pour faire le désordre. Celui qui tente de faire le désordre va voir. Vous connaissez comment on règle nos problèmes ici (dans leur armée, ndlr). "
On ne parle par exemple que très peu de IB qui dirige le commando invisible du côté d'Abobo.
Avec les massacre de Deukoué, on essaie de lisser un peu l'image des FRCI en montrant comment les mesures s'appliquent sur le terrain et que les gars essaient de rentrer dans les rangs en terme de comportement, comme le ferait une armée régulière avec de vrais militaires et non des analphabètes retranchés dans la savane profonde.
Et le problème pour moi, plus généralement sur la crise ivoirienne, le vrai problème dans cette histoire, c'est que j'estime que cette crise ivoirienne ne peut pas être abordée sans au minimum être mise en perspective historique. Peu de gens le font et tout le monde s'arcboute sur le résultat de l'élection (qui n'en est pas moins important, je le concède).
D'ailleurs Tchoko, tu as vu quand le chef la a dit aux gars: "Si vous voyez des gendarmes ou des policiers dans la rue, ce ne sont pas nos ennemis, ce sont nos frères", et les militaires la ont répondu un murmure "Hummmmmmmmmmmmmmm" (genre, "Mon frère, ce sont nos frères depuis quand??"), et le chef de répondre "Je sais de quoi je parle!"....
J'avais l'impression que le chef faisait ce discours a cause des caméras, mais qu'il savait très bien que lui (en tout cas ses gars) ne considéraient pas du tout les autres comme des "frères" _________________ la vie c'est le ludo. Parfois tu peux jouer un, parfois tu peux jouer deux chaines quatre comme ca...
Posté le: Sat Apr 09, 2011 9:48 am Sujet du message:
Tchoko, j'ai l'impression que tu en es encore à essayer de discréditer Ouattara. ça ne va rien changer au fait que toi même tu es conscient que c'est lui qui a gagné via les urnes.
C'est très marrant, parce que les articles qui discréditent Gbagbo et son soi-disant patriotisme fleurissent également sur la toile, et contrairement à ce que des paranoiaques pourraient penser, ils ne sont pas seulement produits par les médias occidentaux.
Des ivoiriens qui se sont plaints, et qui continuent à se plaindre du fait que Gbagbo ait mis le pays plus bas que terre sont légion, mais bien sur, les camerounais très très pragmatiques et fins viendront dire que ces ivoiriens sont moins conscients qu'eux camerounais de ce qui est mieux pour eux...
Mais on peut jouer à ce jeu, si tu veux.
En 2008, article publié sur ivoirodiaspo.net. Pas de sources, mais il n'y a pas de fumée sans feu, et une réaction est particulièrement intéressante.
http://www.ivoirediaspo.net/anciens/politique/les-nouveaux-riches-les-38-milliardaires-du-fpi/4/
Citation:
Famille!!!!!!
Je vous appelle ainsi parce que moi je considère tous les membres de ce forum comme formant une famille!!
Le sujet est d'actualité et ça faut vraiment bisard de voire les uns et les autres s'entredéchirer un sujet sur ou chacun peut apporter son point de vue sans pour autant traiter l'autre de menteur ou de le ménacer.... N'est-ce pas de la démocratie que nous nous réclamons?? N'st-ce pas la démocratie que nous clamons à qui veut l'entendre??
Moi j'attends de chacun d'entre nous une ouverture d'espsrit et un comportement responsable.
Venons-en au vif du sujet!
C'st bien triste de le dire mais à l'heure et à l'ère ou la Côte d'Ivoire devrait être en train d'écrire une autre page de son histoire, elle se retrouver dans cette sale crise!
Frère que vous le voulez ou pas, le pays va mal et je dirais très mal même!
Mon point de vue!!!
Les refondateurs, et cela n'est un secret pour personne ne sont ppas vraiment pas venus pour aider le pays et cela va de soi, le pays en lui même. Personnellement, je ne suis pas surpris de voir ces chiffres car au vu du train de vie du clan FPI, oui parce qu'il ya lieu de le dire c'est bien un clan! 10 ans que le FPI est au pouvoir et moi je peux vous dire qu'ils ont réalisés l'irréalisable! de toutes les structures mises en place par le régime HOUPHOUET, ce st les mêmes qui subistent mais en dégardation.
Vous étaler à quuels point le régime de Mr. GBAGBO est mal pour le pays peut contenir sur 25 pages rames! Pour nous qui avons étudier l'économie et qui l'étudions toujours, on est vraiment dépassés par les indicateurs Macroéconomique du pays qui à force d'être ROUGE ont commencés à virer au MARRON puis au Noir.
Certain ici ont jettés le discrédit sur le régime HOUPHOUET! Mais vous conviendrez avec moi que jamais sous l'ère PDCI, les gens ne se plaignent comme on le voix today! C'est avec le régime FPI que nous avons connu les ESCADRONS de la MORT, les GPP dont moi même j'ai été victime en Zone qu'on qualifiait à l'époque sous contrôle gouvernementale, enttendez par là ABIDJAN précisement à Tville juste à côté du Palais des Sports. C'est encore sous le régime FPI que nous avons connu les Déchets Toxiques, la plus grande Fraude de la CI aux examens d'entrée à l'ENA et aux autres concours, c'est encore avec uex que l'on à connu la discrimination dans les services (Exemple: Maître THOMSON au Port Autonoe d'ABidjan) qui à été viré de la bte pcq n'épousant pas les idéologies du parti.
Moi même qui vous parle j'ai été à Paris, il y a 2 ans de cela dans le 5ième, mais si vous auviez vu la maison d'un des dignitaire du parti, ce luxe insolant et injurieux... Et tout ça n'est que le fruit de l'argent du pétrole qui pdt des années ne figurait pas dans le TOFE(Tableau des Opérations Financières de l'Etat).
Famille moi je n'ai jamais fait de politique, et je ne pensais pas un joir m' y interessé mais après la lecture de la situation politique en CI et après des choses que j'ai vu de mes propres yeux, croyez moi quand on aime son pays, on ne réagit pas comme certains ont eu à le faire ici.
Un Oncle à moi avait enrregistré les bandes qui datent du tps ou GBAGBO était encore un Opposant, mais les amis, qu'est-ce que lui GBAGBO n'a pas dit au VIEUX et je cite ds un de ses meeting: "On veut du changement, on n'ait fatigué du parti unique, HOUPHOUET EST UN VOLEUR" et la foule qui applaudit! C'est quelle marche lui il n'a pas organiser au pays ici, c'est quoi il n'a pas casser ici au pays??????
Dites mois aujourd'hui franchemnt: Qui dans ce pays là aujourd'hui peut passr à la télé et traiter GBAGBO de menteur ou de voleur sans subir le couroux du régime??? Aujourd'hui quand les gens veulent marcher pr revendiquer, vous voyer à l'entrée de vos quartier les camions de la gendarmerie BANADAMA, CAVALY ... EH DIEU!!!!! ça c'est pays ça????
C'est sous GBAGBO on voit Général se fair tabasser par des sulbaternes...!
Cest sous GBAGBO on voit des infirmières rentrer aux Trésor (Mme OUGUEHI) renseignez-vous pr voire! les enfants de refondateur se pavanent dans des Mercedez qui st hors de prix.
C'est encore sous son régime qu'on voit des gens payer voiture à 500.000.000 CFA tout le monde a vu ça ds la presse???!!! Rgardez les routes aujourd'hui et dite moi un peu ce que vous voyez?!
C'est sous son régime que l'on voit une partie des archives des Finances brûler si c'est pas pr cacher des preuves de détournements massifs!
Les dettes du pays s'accumulent! on parle de PPTE (Pays Pauvre Très Endetté) tout ça, c'est sous KOUDOU LAURENT et on en parle ds la presse avec fièrté.
c4est sous GBAGBO, Policier abbat journaliste au plateau plein matin et puis ça va paq quelque part,
C'est encorse sous lui, que Journaliste disparait en CI et on retrouve plus ces traces. (Rires).
Franchement les gas et le gos, même larelève est mal assurée! Parce que soyez certain que Demain se sont les mêmes, SORO, BLE GOUDE, KKB et autres qui vont vouloir devenir président! ayaaaaaaaaa c'est quel niveau ceux là ont?????????? vous êtes là a vous battre! le probleme de la CI en ce moment c'est KOUDOU LAURENT GBAGBO! Un historien!!!!! Franchement je ne suis pas surpris que le pays parte à la dérive! cmt un historien peut gérer un pays???? la CI est un pays en voie de développement! Eh j'ai oublié je voulais dire pays Pauvre trè endetté et c'est raiment pas d'un historien qui ne connait rien à rien dt on a besoin mais plutot d'économistes (je ne parle pas de ALASSANE ohhh), d'homme qui de par leur qualification peuvent sortir le pays de sa léthargie.
Et tant que les frères vous serez dans ces considérations de : je suis FPI,il est RDR ou PIT ou PDCI... on ne va pas s'en tirer! Exemple: YAYI BONI du benin Candidat indépendant et dt aujourd'hui JEUNE AFRIQUE en parle!!!!
Inscrit le: 13 May 2008 Messages: 2429 Localisation: Mpanjo ville
Posté le: Sat Apr 09, 2011 9:54 am Sujet du message:
Waddle a écrit:
D'ailleurs Tchoko, tu as vu quand le chef la a dit aux gars: "Si vous voyez des gendarmes ou des policiers dans la rue, ce ne sont pas nos ennemis, ce sont nos frères", et les militaires la ont répondu un murmure "Hummmmmmmmmmmmmmm" (genre, "Mon frère, ce sont nos frères depuis quand??"), et le chef de répondre "Je sais de quoi je parle!"....
J'avais l'impression que le chef faisait ce discours a cause des caméras, mais qu'il savait très bien que lui (en tout cas ses gars) ne considéraient pas du tout les autres comme des "frères"
Gars, tu n'as pas vu le reportage de la veille sinon tu aurais encore plus lap. Moi ça a fait tilt vu que ça fait 2 jours de suite. Et c'était exactement pour les caméras : les gars sont go livrer "un prisonnier de guerre" qui défendait la résidence de Gbagbo à l'hopital militaire de l'ONU au Golf en disant : "vous voyez, nous on les tue pas."
Les gars le prennent dans les bosquets, le mettent dans la voiture, l'emmènent à l'hotel du golf, etc etc. a la fin du reportage, le journaliste : "Denis aura la vie sauve" après avoir demandé son prénom au prisonnier que les FRCI (Forces Rebelles de Cote d'ivoire) portaient dans le pick up.
Quand j'ai vu ça, je me suis dit : quel professionnalisme de la part de ces rebelles. _________________ « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. » (Alfred de Musset)
Posté le: Sat Apr 09, 2011 9:54 am Sujet du message:
Sinon, à partir d'aujourd'hui, chaque lien que je vais mettre dans ce sujet, ce sera la réaction d'un ivoirien. Pro Gbagbo, pro ouattara, ou peu importe.
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