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Posté le: Fri Dec 31, 2010 10:20 am Sujet du message:
zangalewa a écrit:
Quel Tpi ? la côte divoa n'a jamais signé ces accords...
GBAGBO va rester a son poste. (encore une déclaration hasardeuse.. oui je sais) et d’ailleurs si vous vous amusez il va déstabiliser toute la zone CFA..
Parceque le liberia et le Rwanda avaient signe hein? ou le soudan aussi hein? lol
verges et Dumas ramassent leur do pendant qu'il est encore temps...
Il est surprenant de voir certains occulter des faits qui pourtant parlent haut:
- Gbagbo ordonnant que la télévision ivoirienne arrête de publier les résultats des régions au fur et a mesure de leur réception par la Commission Electorale;
- Gbagbo ordonnant que l’équipe de la télévision plie bagage du site de la Commission Electorale.
- Le soit disant Président du Conseil Constitutionnel arguant d’un retard de... "quelques heures"!!!!!!! pour disqualifier la Commission électorale... Sommes-nous en Afrique ou même ailleurs, même aux Etats Unis où le décompte des voix peut du fait des difficultés de toute nature prendre plus de temps que prévu???
- la rapidité plus que suspecte de l’alignement sur la position du camp Gbagbo du président du Conseil Constitutionnel invalidant les voix venant du fief de Ouattara sans autre forme de procès, faisant des Ivoiriens de ces régions des citoyens qui ne ‘’comptent pas’’...
- Et au final, Gbagbo et son camp tentant une opération du même type que celle que Bongo Père a réussi lors de sa dernière élection: passer en force en s’ appropriant le principe de la Légalité produit par ‘’son’’ Président du Conseil Constitutionnel pour faire échec au principe de la Légitimité produit par le décompte des votes rendu public par la Commission électorale, oubliant qu’ à la différence du Gabon d’hier, la Communauté Internationale avait son dispositif de veille en place...
Substituer ces faits qui établissent Gbagbo en mauvais perdant par des arguties et un plaidoyer fourre- tout ou d’ avoir été au fonctionnaire du FMI vaut à Ouattara d’ être présenté par certains comme un agent du néo-colonialisme qui ne l’ autoriserait pas à gagner une élection, ou la position de la Communauté Internationale y compris de la l’UA et de la CEDEAO le reconnaissant comme vainqueur et Président légitime de la Côte d’Ivoire serait forcement une manifestation du cheval de Troie du néo-colonialisme pour prendre le contrôle de la Côte d’ Ivoire, n’ est ni plus ni moins qu’un procès en sorcellerie. Engager et entretenir un tel procès comme on le voit faire depuis quelques semaines certains suscite des inquiétudes quant à une profonde déliquescence des capacités d’analyse des faits et un inconfort manifeste à faire lit avec l’objectivité.
de fait, il se révèle aujourd’hui que certains choisissent de sombrer dans l’ivresse des thèmes incantatoires du genre ‘’ haro sur le néo colonialisme’’ qui autorisent toutes les paresses intellectuelles et leur font faire l’économie de la douleur qu’impose l’analyse critique.
Feindre tout à coup d’ignorer l’emprise que dans les démocraties tropicales d’Afrique Francophone, les tenants du pouvoir politique ont sur les structures judiciaires dont les ‘’ Conseils Constitutionnels et autres Cours Suprêmes’’ sont partie comme on le voit au Cameroun, Gabon, Congo et j’en passe, découvrir à ces institutions une soudaine virginité d’impartialité et d’objectivité, surtout lorsque l’on est CAMEROUNAIS et qu’on vit ce que nous savons, le système en Côte d’Ivoire en étant un siamois, ignorer cette emprise dis-ai je est une marque de... naïveté ou alors de... puérilité impardonnable, n’ en déplaise a certains.
L’Historien Gbagbo semble avoir perdu le sens de l’ Histoire, pour apprécier le rôle et les pouvoirs que s’assigne la Communauté Internationale lorsqu’elle estime que la paix civile est en péril dans un pays du fait d’un individu ou d’un Etat. Il devrait penser au Timor Oriental, à la Yougoslavie de Milosevic, à Haïti de Jean-Bertrand Aristide, au Liberia de Charles Taylor, à la Sierra Leone, à Jean-Pierre Bemba du Congo.
la ‘’Communauté Internationale’’ ne peut s’offrir le luxe que lui soit reproché comme cela a été le cas hier au Ruanda d’avoir plié bagage pour que dès le lendemain, les tueries du même genre que celles enregistrées au Rwanda commencent. Qui plus est, ce n’est pas seulement la ‘’Communauté Internationale’’ des Blancs qui le désavoue, même ses pairs africains le font, lui infligeant une véritable ‘’Berezina politique et diplomatique’’, toute chose qui justifierait que cet individu qui fait penser aujourd’hui à UBU ROI demande un asile dans le désert du Kalahari, en Namibie, avec pour compagnons pour la fin de ses jours les rats et les criquets du désert!!! Les options qui lui sont ouvertes maintenant sont d’ailleurs désormais limitées: une cellule à la Haye comme Charles Taylor, un exil dans un coin perdu d’Afrique comme Jean-Bertrand Aristide, l’anéantissement physique comme Savimbi dont à l’occasion d’une mission de l’Onudi en Angola, j‘ai pu visiter, en 2005, le site où il avait été tué.
En tout cas, Gbagbo aura déjà causé un immense tort à la Côte d’Ivoire en décrédibilisant et en compromettant deux institutions clés de ce pays qu’il a entrainé dans sa folle aventure: l’Armée et la Justice. Pire, il a porté un coup sérieux à la Nation et de l’Unité nationale en Côte d’Ivoire, en faisant penser par les manigances dont il est le maitre d’œuvre que d’être un électeur du Nord expose votre vote à être effacé du revers de la main par un individu, faisant de vous un non-citoyen.
Au delà des rodomontades de ce désormais personnage de cirque, ce sont ces trois fêlures qu’il inflige à la Côte d’Ivoire au moment de quitter le pouvoir qui sont préoccupantes et qui demanderont du temps pour être réparées.
BONNE ANNEE 2011 a TOUS _________________ If you didn't hear it with your own ears or see it with your own eyes,don't invent it with your small mind and share it with your big mouth.
Bref, nous assistons à quelque chose de terrible qui va s’abattre sur la Côte d’Ivoire, le genre de massue qui terrassa Patrice Lumumba en emportant tout un secrétaire général des Nations Unies, Dak Hammarjold ; et quelque peu aussi comme Thomas Sankara.
Deux forces armées de facture différente campent face à face autour de l’Hôtel du Golf, prêtent à s’exterminer l’une l’autre pour la cause d’un pouvoir contesté de part et d’autre et, gare à la moindre étincelle ! Il y aura peut-être une subtile provocation qui va permettre de lancer l’assaut inaugural. Mais une telle guerre vaut-elle la peine ? Pour défendre quel droit ? Tel est le fond du débat. Il s’agit donc, au sens propre du terme, d’une veillée d’armes à laquelle nous assistons. Impuissants certainement, mais pourquoi silencieux ?
Une conférence a été interdite le 24 décembre 2010 à Yaoundé, qui devait traiter du contexte historique de la crise ivoirienne. Une marche de soutien à Laurent Gbagbo a été également dispersée à Douala le même jour par les autorités. la raison est qu’il faut éviter toute ingérence dans les affaires intérieures d’un autre pays. Louable réflexe de neutralité tout à fait normal, qu’on enseigne dans toutes les écoles d’administration, et que le Sous-préfet de Yaoundé V avait raison de faire jouer. Pragmatisme et opportunisme sont de mise, en attendant de voir de quel côté va pencher la balance.
Reste maintenant le domaine de la libre pensée. « C’est à la descente que Sisyphe m’intéresse, parce que la descente, c’est le moment de la conscience », dit Camus. Les moments actuels d’une vive tension à Abidjan, pendant la veillée d’armes, c’est-à-dire en dehors de toute action chaude, ce sont ces moments que doit prendre la haute réflexion des intelligences africaines pour penser la tragédie et orienter peut-être l’action. Julien Benda verrait en cela une « trahison des clercs », lui qui ne voulait pas que les intellectuels se mêlent des basses passions de la politique. Mais Victor Hugo, bien avant lui, avait déjà fait du poète « le phare de la nation », sans omettre d’intervenir lui-même dans l’action, par sa haute stature intellectuelle, quand c’était nécessaire.
C’est ici d’ailleurs que l’homme de pensée diffère de l’homme politique qui, au fond, est un homme d’action branché sur le pragmatisme, ou sur cette prudence qui le protège de tomber dans le panneau. L’erreur sur le terrain de l’action s’avère parfois irrémédiable, avec des conséquences que nul ne peu plus rattraper. C’est cette prudence (Aristote parle de phronesis) qui le met constamment à l’affût du bon moment, du moment opportun, le kaïros, de sorte à ne jamais intervenir ni trop tôt ni trop tard. Mais sans être imprudent par vocation, l’homme de pensée n’a pas à guetter le moment opportun comme le politicien, parce qu’il travaille, lui, sur des principes.
Son travail en effet consiste à argumenter, en fondant son argumentation sur un corps de principes dont les uns vont ensemble en éliminant, pour respecter la cohérence, ceux qui apparaissent contradictoires. Quand les principes sont ainsi arrangés, au terme d’une argumentation ou d’une délibération, on peut alors appliquer la conclusion sur l’action en dénonçant parfois l’inconvenance de cette dernière, ou en confirmant à l’occasion sa pertinence. C’est pour cette probable distorsion que l’homme d’action n’aime pas vraiment l’homme de pensée qui pourrait éventuellement lui dire non. L’homme politique veut seulement les indéfectibles attachements, pas les abstractions du raisonnement.
Les acteurs de la tragédie ivoirienne actuelle n’ont peut-être pas besoin de raisonnements non plus. D’ailleurs en pensant la situation, ce n’est même pas pour eux que l’intellectuel réfléchit, mais pour éclairer l’opinion et s’éclairer soi-même. C’est pour comprendre et interpréter le monde. Ce pur désir d’intelligibilité peut occasionnellement servir à l’homme d’action, s’il est attentif, mais il ne s’agit pas d’une pensée organique.
Une pensée politique nouvelle pour l’Afrique: la décontraction
Ce sont les situations concrètes qui invitent à penser, à réfléchir, et la situation politique en Côte d’Ivoire donne précisément à réfléchir. Mais la plupart de nos intellectuels ne donnent pas encore malheureusement de leur voix dans l’indispensable réflexion qui les interpelle. L’Afrique en a connu, des héros de la plume, des penseurs acharnés de l’anticolonialisme, de l’anti-impérialisme, de l’anti-néocolonialisme et de l’anti-bourgeoisie compradore de l’intérieur. Certains se sont même joints à la résistance altermondialiste. Plus positif, plus culturel et moins belliciste, on s’est mis à penser aussi la post-colonie, l’afro-centrisme, la renaissance africaine, la déconnexion et la corruption des élites.
la situation actuelle en Côte d’Ivoire peut suggérer, à l’analyse, un concept tout à fait différent, celui de la décontraction, qui décrit mieux, à notre avis, le principe d’action actuel, plus proche sans doute de notre idéal inconscient. Les philosophies politiques antérieures, les philosophies à préfixes « anti », « post », « dé », etc., sont toujours référées à l’altérité. Elles se posent en s’opposant, et demeurent dans ces conditions rivées à une référence qu’elles veulent en même temps effacer. L’altérité apparaît comme l’essence de l’identité et c’est précisément ce paradoxe qu’il faut évacuer en coupant le lien ombilical de l’aliénation. Se poser sans s’opposer, telle est la posture qu’il convient d’adopter au terme d’un cinquantenaire de références retardataires. Nous n’aurions été quelque chose que par rapport à … Il faut à présent être soi, par soi et pour soi, même si l’on s’intègre à la mondialisation. Cette posture nous vient de la Côte d’Ivoire, et plus précisément de la conduite personnelle de M. Laurent Gbagbo, notamment à partir des accords de Linas-Marcoussis.
Préfabriqués en effet en janvier 2003 par le président français Jacques Chirac et son premier ministre Dominique de Villepin, ces accords avaient mis les Ivoiriens plus ou moins d’accord, notamment les plus représentatifs comme le Rassemblement des républicains, le RDR d’Alassane Ouattara, le Front populaire ivoirien, le FPI de Laurent Gbagbo, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire, le PDCI d’Henri Konan Bedié, et Guillaume Soro qui assurait la Coordination des forces rebelles. a son retour en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo rejette ces accords qui lui avaient été plus ou moins imposés. Par exemple, les forces armées nationales ivoiriennes refusent l’attribution de la Défense et de l’Intérieur aux rebelles, en arguant qu’on ne saurait donner une légitimation politique aux armes. En se démarquant de sa position initiale, adoptée quand la marge de manœuvre lui semblait étroite, Gbagbo ne s’est pas renié. Il n’a pas commis un déni de personnalité. Il a plutôt agi comme un homme décontracté, libéré précisément de la contraction qui lui avait fait signer des accords contre-nature.
la décontraction, c’est le refus de l’enfermement dans une logique maîtrisée unilatéralement par les intérêts d’autrui. C’est l’affirmation de soi à la seule écoute des intérêts de soi pendant que se développent face à soi et sur soi des convoitises multiples. la décontraction s’exprime en établissant un principe d’équivalence entre ces multiples convoitises dont elle choisit celle qui correspond le mieux à ses intérêts et à ses aspirations. Quand Laurent Gbagbo refuse par exemple d’aller fêter le cinquantenaire des indépendances africaines à Paris, à côté de Nicolas Sarkozy considéré comme le chef de la Françafrique, il fait tout simplement preuve d’une grande décontraction. la leçon est que l’Africain d’aujourd’hui doit être un homme décontracté à l’écoute de sa propre rationalité politique, économique et, si l’on peut dire, idéologique. On pourrait comparer la décontraction à l’anarchisme, mais ce serait une erreur. L’anarchiste se réfère à une archè pour la rejeter. Nietzche, par exemple, a besoin de tuer Dieu pour poser le surhomme. L’homme décontracté n’a pas besoin de ce meurtre qui pourra l’encombrer de ressentiments comme l’a vu Max Scheler. L’homme décontracté est indépendant de tout cela, conscient uniquement de son besoin de se réaliser. Le synonyme le plus proche de la décontraction, c’est le terme coréen de Djadjouseung, qui signifie à la fois conscience, indépendance et créativité. L’homme décontracté est maître de son destin. Entre les Orients (le Proche, le Moyen et l’Extrême) et l’Occident, qui s’avancent sur lui avec la même impétuosité, l’homme décontracté prend le temps de comprendre le bien-fondé de chaque démarche et de chaque discours. Avant, il acceptait tout simplement de s’embarquer à la manière dont ses ancêtres s’embarquaient de force, à l’île de Gorée… Après la traite négrière, la colonisation, la décolonisation et la post-colonie, voici venir, cinquante ans après les indépendances, le moment de la décontraction.
la Côte d’Ivoire et la communauté internationale
la décontraction va se manifester plus clairement dans la problématique de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 en Côte d’Ivoire. En effet, sans attendre que l’institution attitrée proclame les résultats comme il se doit - il s’agit du Conseil constitutionnel -, la Commission électorale indépendante, la CEI, logée elle aussi à l’hôtel du Golf comme par hasard, distille des résultats ciblés aux medias internationaux, pour finir carrément par les promulguer à la surprise générale. Et ce qui devait arriver arriva : France 24 proclame Alassane Ouattara vainqueur avec 54% des suffrages, et les télégrammes de félicitations atterrissent sur sa table, expédiés concomitamment par les grands de ce monde, anciens employeurs au FMI de l’homme qui est donné gagnant. C’est par cette stratégie que le mot de Ignacio Ramonet, la tyrannie des medias, prend tout son sens. Par un acharnement communicationnel jamais égalé, on renforce d’heure en heure la thèse de la victoire de Ouattara. Quand le Conseil constitutionnel proclame finalement les résultats comme prévu par la loi de l’Etat, et que Gbagbo prête serment devant la noble institution, cette procédure légale soulève un tollé de protestations indignées dans une « communauté internationale » déjà prédisposée à cela.
Tout le monde a bel et bien vu le scénario se dessiner. la France, en représailles à des actes de violence commis contre des Français et leurs biens en Côte d’Ivoire, au cours des conflits de 2004, avait choisi purement et simplement de venir bombarder et détruire complètement l’aviation ivoirienne. Il s’agit là, ni plus ni moins, d’un acte de guerre, d’une agression étrangère. Le petit poucet, naturellement, ne pouvait réagir. En fait, si les forces armées ivoiriennes avaient bombardé les positions françaises en tuant malheureusement 9 Français et 1 Américain, le 6 novembre 2004, et si les jeunes patriotes de Charles Ble Goudé avaient procédé aux destructions des biens français, c’est parce que la France, déjà partisane, fournissait des armes et de la logistique de guerre aux forces rebelles du Nord ! En janvier 2003, quand Laurent Gbagbo arrive à la cour de l’Elysée dans la mouvance de Marcoussis, Jacques Chirac se penche sur un conseiller : « Ce type est imbuvable, je le bise ou je ne le bise pas ? ». Tous ces détails montrent à quel point Gbagbo déplaît depuis longtemps aux Français, c’est-à-dire à la communauté internationale. C’est ainsi qu’en effet fonctionne cette entité qui est constituée des ténors du monde libéral. L’aversion de la communauté internationale à l’encontre de Laurent Gbagbo se comprend encore plus aisément si l’on ajoute qu’il ne se retrouve pas dans les effectifs très distingués de la franc-maçonnerie mondiale. C’est un socialiste africain, un peu comme ce Robert Mugabe de la ZANU PF qui avait cassé l’impérialisme anglais dans l’ancienne Rhodésie. Il s’agit donc d’une antinomie directe au courant néolibéral qui gouverne le monde. Les manœuvres anti-Gbagbo peuvent apparaître par conséquent comme un complot de la part de la « communauté internationale ». Cette dernière a certes dépensé 200 millions de dollars pour permettre le déroulement du scrutin et aider la Côte d’Ivoire à sortir de son bourbier. Mais le problème est qu’elle avait déjà son idée.
Quel crédit peut-on accorder à une macro-structure aussi idéologiquement orientée ? Ses dires sont-ils nécessairement vrais parce que c’est elle ? N’est-on pas arrivé aujourd’hui à remettre en cause la victoire d’Ali Bongo, preuves à l’appui, alors qu’elle avait été inculquée dans les esprits comme un dogme indiscutable ? Ces révélations a posteriori ne mettent-elles pas à nu les manœuvres pernicieuses de la communauté internationale ? N’a-t-on pas affaire ici à la situation anté-rousseauiste du droit du plus fort ? Le droit de placer qui on veut, quand on veut et où l’on veut.
L’attitude décontractée de Laurent Gbagbo est celle d’un homme qui parle le langage du droit, le langage à la fois de la légalité et de la légitimité. Toutes les forces visibles du droit le recouvrent et le protègent, comme le fait d’avoir suivi légalement toutes les étapes : de la procédure de proclamation des résultats jusqu’à la prestation de serment. Le consensus tonitruant d’en face est trop beau pour être vrai. Il y a donc lieu de se demander à quel jeu jouent ceux des Etats africains qui se sont précipités dans ce chorus pour crier haro sur Gbagbo alors que l’archéologie de certains pouvoirs, chez les uns et chez les autres, peut laisser pantois. Ils lui ont coupé les vivres, le 24 décembre 2010 en confiant les caisses de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest à M. Ouattara et à son Gouvernement de l’Hôtel du Golf, uniquement accessible par hélicoptère et, faisant les quatre volontés de la « communauté internationale », l’ont menacé de faire usage de la force.
Les solutions probables
Les pays de la CEDEAO qui avaient déjà sorti un communiqué sulfureux contre Gbagbo en menaçant de le déloger par la force, se rendent donc ce jour à Abidjan pour aller lui dire de partir et, ainsi, d’éviter un bain de sang au peuple ivoirien. a moins de demander aussi à Ouattara de laisser tout tomber, en grand homme, pour éviter une issue sanglante, et laisser Gbagbo subir le poids de ce pouvoir auquel il s’accroche à tort ou à raison. C’est une possibilité envisageable. Mais si l’un et l’autre s’entêtent, les forces de la CEDEAO se lanceront à l’assaut des FANCI, en espérant que les bombardiers français viendront pilonner les positions de l’armée ivoirienne nécessairement bien moins équipée en la matière. Les armées de la CEDEAO devront alors avoir sur la conscience qu’elles n’auront travaillé que comme des valets, comme des pions que l’on pousse sur un damier planétaire. Un scénario qui avait tourné à merveille quand les réseaux d’Elf avaient financé l’armée angolaise entre juin et octobre 1997 pour l’envoyer appuyer Sassou Nguesso et renverser Pascal Lissouba. Le problème est que Laurent Gbagbo connaît déjà la manoeuvre et qu’il n’a pas manqué de préparer la parade. D’abord l’impressionnante marée humaine que constituent les jeunes patriotes, et dont les analystes ne tiennent aucun compte dans l’évaluation des forces en présence. Ensuite, Laurent Gbagbo n’est pas si isolé que cela dans le monde, ce qui remet en cause le concept même de communauté internationale. Et finalement, pourquoi nos émissaires dûment mandatés n’envisageraient-ils pas la possibilité d’un troisième homme, la sécurité du peuple ivoirien étant alors la seule boussole devant guider cette ultime médiation ?
Mais arrêtons ici la politique-fiction pour revenir à la realpolitik. Quel Etat de la CEDEAO osera, le premier, sachant qu’il traîne lui-même des casseroles démocratiques dans son histoire récente, lancer son contingent à l’assaut des FANCI, sans provoquer en même temps un conflit qui risque de s’internationaliser ? Et Gbagbo va-t-il céder là où Mugabe avait résisté comme un roc ? Les appels désespérés de Ouattara pour détourner le loyalisme des FANCI en sa faveur ou pour provoquer une grève générale dans le pays demeurent vains, et il s’agit là d’un indice fort dont tout le monde devrait tenir compte. Tel est en tout cas le principe de l’effectivité, qui nous rappelle aussi cette vérité de Lapalisse : on ne détient pas le pouvoir quand on n’a pas une force armée. Le forcing international ne fera qu’en rajouter à la tragédie.
Si c’est donc Laurent Gbagbo qui l’emporte au finish, il constituera un symbole vivant de la résistance et de la décontraction constructive. Et si c’est même le contraire, un symbole ne peut mourir.
Hubert MONO NDJANA
Professeur à l’Université de Yaoundé I _________________ If you didn't hear it with your own ears or see it with your own eyes,don't invent it with your small mind and share it with your big mouth.
Posté le: Fri Dec 31, 2010 10:59 am Sujet du message:
Deux analyses tres interessantes selon moi , qui arrageront les Pro Lg d une part et les pro ADo d autre part , mais que je trouve toutes 2 plus ou moins pertinentes.
En tout cas, comme Mono Dzana, je pense quand meme que
''Si c’est donc Laurent Gbagbo qui l’emporte au finish, il constituera un symbole vivant de la résistance et de la décontraction constructive. Et si c’est même le contraire, un symbole ne peut mourir.'' Parce que meme si je continue de penser que Lg doit partir si il a vraimentr perdu les elections, je dois reconnaitre d'autre part que j'admire enormement son courage et son impertubabilite (lol le mot existe)??? Ce type la est impertubable! _________________ If you didn't hear it with your own ears or see it with your own eyes,don't invent it with your small mind and share it with your big mouth.
Monsieur l`Ambassadeur,
Comme vous le savez, pour les deux dernières semaines, je travaille pour aider à résoudre la crise en Côte d`Ivoire. Comme je l`ai dit publiquement dans ma déclaration le 20 décembre, ma mission n`était pas de dire qui a gagné ou qui a perdu les élections ou qui a raison ou qui a tort, mais plutôt pour aider à résoudre cette crise pacifiquement, par le dialogue, la médiation sous la participation et le leadership de la communauté internationale.
Comme vous le savez Monsieur l`Ambassadeur, dès les premiers moments de ma participation, j`ai publiquement exhorté M. Gbagbo d`inviter une enquête internationale indépendante sur ses allégations de fraude et violence électorale et faire respecter les résultats de cet examen, comme un chemin vers la résolution pacifique et médiatisée de cette crise.
Dans les dix derniers jours, j`ai parlé à plusieurs reprises avec un haut fonctionnaire du département d`Etat à cette fin, en vue de faciliter une communication entre le président des États-Unis et M. Gbagbo et de permettre à M. Gbagbo de présenter ses propositions pour un règlement pacifique. Ceci pour éviter de nouvelles effusions de sang dans l’intérêt de son pays et du peuple de Côte d`Ivoire. Car, il n` y a aucune excuse à un retour à la violence ou à la guerre civile.
Malheureusement, comme vous le savez, la décision a été prise à Abidjan de ne pas autoriser l`appel du président Obama d`être mis en communication avec M. Gbagbo, en dépit de mes objections répétées. Et je n`ai pas pu parvenir à avoir moi-même directement M. Gbagbo directement pour lui donner ce conseil, malgré mes sollicitations répétées, aussi bien récemment qu’au cours des dernières vingt-quatre heures. Par conséquent, sans entrer dans les détails, en ce qui concerne, les désaccords entre moi et les représentants du gouvernement, dont vous avez connaissance, je suis arrivé à la conclusion que je n`ai pas été autorisé à effectuer la mission pour laquelle j`ai été expressément saisi par votre gouvernement, en dépit tous mes efforts pour le faire.
Je ne peux donc pas, en conséquence, continuer de représenter votre gouvernement. C`est une décision difficile pour moi, parce que je croyais vraiment que je pouvais aider à trouver une solution pacifique conformément aux préoccupations de la communauté internationale et des intérêts du peuple de Côte d`Ivoire pour éviter de nouvelles effusions de sang.
Ma décision est définitive.
Je vais continuer à faire tout mon possible pour aider à encourager les parties, à résoudre cette question pacifiquement, par le dialogue, la médiation et la non-violence. Mais pour les raisons exprimées ci-dessus je ne veux plus être en mesure de le faire en tant que représentant de votre gouvernement.
Cordialement,
Lanny J. Davis
Lanny Davis J. and Associates
Washington D.C.
Inscrit le: 13 May 2008 Messages: 2429 Localisation: Mpanjo ville
Posté le: Sat Jan 01, 2011 12:30 am Sujet du message:
Vu ce que Lanny Davis raconte, il devait traiter surtout, en particulier, avec les conseillers de Gbagbo et l'ambassadeur aux US. Sinon, je n'ai pas bien compris son souci, sa communication originale a-t-elle été bien traduite ? En gros, il se plaint que Gbagbo refuse d'entrer en relation et de speak à Obama ? _________________ « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. » (Alfred de Musset)
Posté le: Sat Jan 01, 2011 9:26 pm Sujet du message:
bonne année 2011 à vous tous.
j'ai lu depuis le début de cette crise en cote d'ivoire c-à-d depuis 1993 date de la mort de Boigny; et ce que je ne comprends pas maintenant c'est la façon dont Laurent Gbagbo, ses partisans et ses défenseurs parmi les Camerounais peuvent sans honte aucune utiliser un combat juste et cher aux africains dans le simple objectif d'opérer un hold-up électoral.
depuis 2002, il y a eu beaucoup de sommet et de tentative de résolution de cette crise et c'est Gbagbo lui même qui a invité tous les acteurs internationaux dans la crise et qu'il a accepté durant les accords de mettre la constitution de son pays e veille pendant qu'on recherche la solution à la crise. Pour cela, il a fallu attendre 7 ans de négociation, de report d'election, de confection et de toilettage de liste électorale à la demande du même Gbagbo et ses partisans.
Maintenant qu'on ait pu faire tout cela avec l'espoir d'avoir enfin un président véritablement élu qui puisse réunifier tout le pays, Gbagbo sort sa dernière touche qui est celle de rester au pouvoir malgré sa défaite aux elections brandissant le verdit de la cours constitutionnelle alors que les accords de prétoria en 2005 suivis de ceux de Ouaga en 2007 signés par tous les partis disent que l'onu sera le certificateur final de tout le processus electoral n cote d'ivoire.
ce qui veut dire qu'en cas de litige, l'onu doit intervenir pour trancher et elle a tranché que Aoutara est celui que les ivoiriens ont choisi pour les 5 prochaines années. comment Gbagbo Laurent peut-il laisser la communauté internationale investir 260 milliards cfa dans une election qu'elle prepare depuis 5 ans pour revenir dire après sa defaite qu'une partie du territoire était sous le control des rebelles et que de ce fait il ne pouvait pas y avoir d'election libre.
il n' y a que les perdants pour vouloir changer les regles au milieu du jeu. comment se peut-il qu'en moins de 24h la cours constipée constitutionnelle ait pu analyser tous les 20000 procès verbaux, ecouter les temoins, verifier les faits et conclure qu'il fallait annuler purement et simplement le vote des ressortissants du nord de la CI, et proclamer Gbagbo élu ?
Peut-on exclure tous les anglophones camerounais du processus electoral et pretendre avoir remporter une election au camroun et se faire supporter par ceux qui ne veulent plus de l'ingerance française dans nos affaires? peut-on exclure le nord du cameroun et diriger en paix ? avant d'aller supporter l'inadmissible ailleurs, revenons chez nous et demandons s'il est possible d'avoir la paix au cameroun en excluant certaines regions du jeu politique.
dans cette crise en CI, et selon les commentaires et les positions, on comprends bien des choses, le nationalisme aveugle, la mauvaise foi, l'emotion, le manque de connaissance sans oublier le fanatisme religieux.[url][/url]
Posté le: Sat Jan 01, 2011 11:16 pm Sujet du message:
Jamal a écrit:
bonne année 2011 à vous tous.
Bonne année a toi mon cher.
Citation:
j'ai lu depuis le début de cette crise en cote d'ivoire c-à-d depuis 1993 date de la mort de Boigny; et ce que je ne comprends pas maintenant c'est la façon dont Laurent Gbagbo, ses partisans et ses défenseurs parmi les Camerounais peuvent sans honte aucune utiliser un combat juste et cher aux africains dans le simple objectif d'opérer un hold-up électoral.
je pense que si tu veux mieux comprendre cette crise il faut commencer a lire plus loin que ca avant la mort du Boufon de Boigny.
et ce n´est pas parce que tu affirmes avec la communauté International qu´il y a eu hold-up électoral que c´est forcement le cas ....car d´aprés cette même C.I au Gabon, Togo,Cameroun, Tchad ,Congo la démocratie Prospère dans ces pays . just to think about it .
Citation:
depuis 2002, il y a eu beaucoup de sommet et de tentative de résolution de cette crise et c'est Gbagbo lui même qui a invité tous les acteurs internationaux dans la crise et qu'il a accepté durant les accords de mettre la constitution de son pays e veille pendant qu'on recherche la solution à la crise. Pour cela, il a fallu attendre 7 ans de négociation, de report d'election, de confection et de toilettage de liste électorale à la demande du même Gbagbo et ses partisans.
soit moins impartial , appelle le chat par son nom ..
au lieu de crise , dis plûtot rebelion armée contre un regime legitime , armée soutenu et financé par la France et ses valets de Soro et Ouattara.
donc oui après 8 ans de pressions intense de la part de la CI sous couvert de la France , après bcp de compromis de la Part de LG (negociation avec des rebelles , octroie du droit a la candidature du valet , onctantion du poste de PM a Soro , refus categorique de desarment des rebelles )
il y a enfin eu election.
.
Citation:
Maintenant qu'on ait pu faire tout cela avec l'espoir d'avoir enfin un président véritablement élu qui puisse réunifier tout le pays, Gbagbo sort sa dernière touche qui est celle de rester au pouvoir malgré sa défaite aux elections brandissant le verdit de la cours constitutionnelle alors que les accords de prétoria en 2005 suivis de ceux de Ouaga en 2007 signés par tous les partis disent que l'onu sera le certificateur final de tout le processus electoral n cote d'ivoire.
on c´est qui Jamal? la France ? ou la CI? ou toi ?
tu a oublié que les accords d´OUAGA obligeait les rebelles a desarmer avant tte election credible ?
le refus de desarmer des rebelles , c est une vue de l´esprit pour toi ? les violences, viols et intimidation qu il y a eu c´est aussi les fantasmes?
Citation:
ce qui veut dire qu'en cas de litige, l'onu doit intervenir pour trancher et elle a tranché que Aoutara est celui que les ivoiriens ont choisi pour les 5 prochaines années. comment Gbagbo Laurent peut-il laisser la communauté internationale investir 260 milliards cfa dans une election qu'elle prepare depuis 5 ans pour revenir dire après sa defaite qu'une partie du territoire était sous le control des rebelles et que de ce fait il ne pouvait pas y avoir d'election libre.
c´est ca parce qu´ils ont investi 260milliards (quel charité ) cela leur donne t il le droit (a la France) de désigner le candidat élu ?
si les rebelles étaient si sûre de gagner que ca et faisait confiance tant que ca a leur Comm. Int . pourquoi ne pas avoir désarmé?
pourquoi les viols intimidation, fraudes .. ?
Citation:
il n' y a que les perdants pour vouloir changer les regles au milieu du jeu.
tu as raison et c´est ce que les Rebelles SORO ET ADO ont fait .
Citation:
comment se peut-il qu'en moins de 24h la cours constipée constitutionnelle ait pu analyser tous les 20000 procès verbaux, ecouter les temoins, verifier les faits et conclure qu'il fallait annuler purement et simplement le vote des ressortissants du nord de la CI, et proclamer Gbagbo élu ?
ce n´est pas la non prise en compte du vote du nord qui est en question , mis plutot une santion a la fraude .c est si difficile que ca à comprendre ?
Citation:
Peut-on exclure tous les anglophones camerounais du processus electoral et pretendre avoir remporter une election au camroun et se faire supporter par ceux qui ne veulent plus de l'ingerance française dans nos affaires? peut-on exclure le nord du cameroun et diriger en paix ? avant d'aller supporter l'inadmissible ailleurs, revenons chez nous et demandons s'il est possible d'avoir la paix au cameroun en excluant certaines regions du jeu politique.
Jamal est ce que les Anglophones ont prix les armes contre le cameroun ? controlent ils une partie du teritoire ? sont ils soutenu les interêts francais ? tu refuses de voir la réalité en face.
Citation:
dans cette crise en CI, et selon les commentaires et les positions, on comprends bien des choses, le nationalisme aveugle, la mauvaise foi, l'emotion, le manque de connaissance sans oublier le fanatisme religieux.
ce n´est que ton minuscule opinion basé sur le vide. _________________ saved by grace ! ...... "well, it´s alright"
Posté le: Sun Jan 02, 2011 12:35 am Sujet du message:
cher Light bonne année,
je souhaite que cette année t'apporte plus de lucidité, et surtout d'humanisme face à la souffrance du peuple Ivoirien.
j'ai lu et suivi vos echanges depuis le debut et je pense que tout a été dit de façon claire et précise.
un point de vu est toujours minuscule, qu'il vienne te moi, te toi ou de n'importe quel individu, donc je ne le prends pas mal cher light. ce que je vais ajouter est tout simplement un conseil pour toi et pour tous ceux qui partagent avec toi ta façon d'appréhender les choses.
je vais te dire cher light que le monde n'est binaire, c'est nous tous et non nous et les autres. avant de pretendre combattre la france, pense s'il te plait au millions d'innocents enfants ivoiriens qui vont perir de maladie, de famine, de soif et de massacre de tout genre.
pense s'il te plait à ses enfants qui ne connaitrons plus jamais la route de l'école parce que vous aurez transformé leur pays en terrain d'expérimentation du fanatisme aveugle.
pense s'il te plait à toutes ces femmes que votre combat contre la france emportera, qui seront violées, battues et massacrées pour que le roi Gbagbo puisse assouvir ses pulsions, d'être enfin intronisé roi du zaire.
éloignons nous du fanatisme, de l'aveuglement et des manipulation de toute sorte pour embrasser l'humanité dans son ensemble. attention cher light, la pierre que l'on lance en direction d'une vitre nous renvoie les eclats de verre. you should be thinking about that too.
Posté le: Sun Jan 02, 2011 1:02 am Sujet du message:
Jamal a écrit:
cher Light bonne année,
je souhaite que cette année t'apporte plus de lucidité, et surtout d'humanisme face à la souffrance du peuple Ivoirien.
Bonne année encore une fois grand.
merci pour ton voeux , mais je peut te garantir que c´est ma principal motivation dans ce thread ..
car je suis tellement choqué qu´un Individu comme ADO et SORO puisse pour leur seule ambition du pouvoir sacrifié tant de vie en soutenant et armant une rebelion ..
tellement de souffrance et de cris d´amertume qui ne seront jamais entendu parce qu´ils sont deja mort et aucun media francais pour faire valoir leur droit ..
je suis tellement choqué par tout ce que la politique francaise et leur marionnette ont fait a l´afrique que j´en suis presque a la limite de la haine pour ceux la . je suis choquer de voir des femmes gabonaise mourir de soin basique faute d´hopital digne alors que bongo père finance a 30 million d Euro les politiques francais , tandis que ca femme de Bongo fils s offre une villa de 35 million d Euro en californie..
et ceci est recurant au tchad , au congo en rca , cameroun ....
tu sais mon grand-père paternel portait jusqu a sa mort une trace d´une Blessure d´un obus francais lors de la campagne " contre les independantiste .. et mon grand-pére maternelle avait une haine systematique en pratiquant un boycotage de tous les produits francais a cause du mauvais traitement qu il avait subit lors de l administration colonial ..
malgré son faible niveau d instruction , il savait qu´on ne peut pas jouer a l´angelisme avec les gens qui n´ont aucune âme.
peut être la France est votre pays d´adoption ce qui explique votre sympathie a l´égards de sa politique , mais moi je n´éprouve que du dégout.
donc en terme de lucidité je te parle de faits
et en terme de fanatisme je te presente la vêrité et c´est a toi de me dire ou cela cloche le fait de ne pas se laisser manipuler, mais je sais que c´est peine perdu en effet .
Citation:
j'ai lu et suivi vos echanges depuis le debut et je pense que tout a été dit de façon claire et précise.
un point de vu est toujours minuscule, qu'il vienne te moi, te toi ou de n'importe quel individu, donc je ne le prends pas mal cher light. ce que je vais ajouter est tout simplement un conseil pour toi et pour tous ceux qui partagent avec toi ta façon d'appréhender les choses.
je vais te dire cher light que le monde n'est binaire, c'est nous tous et non nous et les autres. avant de pretendre combattre la france, pense s'il te plait au millions d'innocents enfants ivoiriens qui vont perir de maladie, de famine, de soif et de massacre de tout genre.
pense s'il te plait à ses enfants qui ne connaitrons plus jamais la route de l'école parce que vous aurez transformé leur pays en terrain d'expérimentation du fanatisme aveugle.
pense s'il te plait à toutes ces femmes que votre combat contre la france emportera, qui seront violées, battues et massacrées pour que le roi Gbagbo puisse assouvir ses pulsions, d'être enfin intronisé roi du zaire.
éloignons nous du fanatisme, de l'aveuglement et des manipulation de toute sorte pour embrasser l'humanité dans son ensemble. attention cher light, la pierre que l'on lance en direction d'une vitre nous renvoie les eclats de verre. you should be thinking about that too.[/color]
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Posté le: Sun Jan 02, 2011 2:23 am Sujet du message:
Light quand tu traites houphouet de Bouffon, tu es serieux?
Voila un noir a une epoque ou les noirs n'etaient meme pas des citoyens qui a reussi a devenir depute en france, president dans son pays et pas des moindres... Il a bati la cote d'ivoire; aujourd'hui tous les ivoiriens y compris ceux qui l'ont combattu ou oppose reconnaissent sa grandeur et toi tu le traites de bouffon! sur quelle base?
Est ce que Gbagbo a pu faire seulement 1% de ce que Houpouet a accompli? je corrige; entretenir ou maintenir seulement 1% de ce que Houphouet a realise?
Posté le: Sun Jan 02, 2011 3:04 am Sujet du message:
afreaka a écrit:
Light quand tu traites houphouet de Bouffon, tu es serieux?
Voila un noir a une epoque ou les noirs n'etaient meme pas des citoyens qui a reussi a devenir depute en france, president dans son pays et pas des moindres... Il a bati la cote d'ivoire; aujourd'hui tous les ivoiriens y compris ceux qui l'ont combattu ou oppose reconnaissent sa grandeur et toi tu le traites de bouffon! sur quelle base?
Est ce que Gbagbo a pu faire seulement 1% de ce que Houpouet a accompli? je corrige; entretenir ou maintenir seulement 1% de ce que Houphouet a realise?
Bonne année ma soeur,
Moi même j'ai wanda que Light devient tellement aveugler par la haine des autres qu'il qualifie ce grand bâtisseur malgré ses défauts de bouffon. je peux accepter que tu dises qu'il a fait des mauvaises choses durant son passage à la tête de la Cote d'ivoire, mais delà à le qualifier de bouffon démontre une autre dimension que peut prendre l'aveuglement et la haine lorsqu'il nous tiennent.
Je suis sure que si Gbagbo avait été président depuis le début, la CI allait être au moins déjà divisée en 4. en 10 ans Gbagbo a fait du mal à la cote d'ivoire plus que tout autre personne. il a réussi en 2 ans a diviser les ivoiriens, il y a en CI des charniers, les escadrons de la mort, des mercenaires et miliciens importés de partout qui sèment la terreur, extorquent, violent, kidnappent et tuent.
vivement que Johnatan Goodluck prenne les bonnes décisions et mette ce monstre hors d'état de nuire. Abidjan est devenu en 10 ans un champ de ruine.
Posté le: Sun Jan 02, 2011 3:13 am Sujet du message:
oui Afreaka , renseigne toi google est ton ami ....Boigny n´était pas seulement bouffon , mais sanguinaire , traitre et Idiot en même temps ..
il a soutenu avec la france le regime de l´apartheid qui oprimait les africains alors que presque ts les pays de du monde était contre ..
il y participé a l´assassinat de Thomas Sankara et bien d´autres nationaliste il contribué a ce que la la main mise de la france sur l afrique produisant les effets que l´on sait tous aujourd´hui ..
et en ce qui concerne le devellopement la je me demande bien avec quel echelle tu mesure cela ..
si tu veux que je t aide dans les faits .. prenons un autre dictateur de sa trempe Mahathir de la malaisie .. celui qui a conduit la malaisie dans des reforme qui a fait de ce pays autant pauvre que le CI en un petit paradis ..
il n a que fait 20ans au pouvoir .. pendant que ton Hero en a fait une 30aine et rendant le pays dependant du cacao sans penser a la tranformation sur place .. rendant son pays definitvemetn esclave de la france ..
bref Afreaka arrête de rêver stp , tous les politiciens qui reconnaisse sa "grandeur " en CI sont soit ignorant , ou le font juste pour avoir de la sympathie des voteurs de son background ethnique
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