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Forum Bonaberi.com Le Cameroun comme si vous y étiez
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Diamond Princess

Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 15971
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 5:39 pm Sujet du message: |
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Comme Missexe ne répondait que par un geste évasif, AG comprit que l’apparition soudaine de Mbinda chez sa fille n’était pas un hasard. Missexe savait que son père allait lui rendre visite. C’était prévu. Et Missexe s’était perfidement arrangé pour qu’elle fût là lorsque Mbinda pousserait la porte. Elle comprenait la subtilité et la perversité d’une telle manœuvre.
— Dis-moi, Missexe, interrogea-t elle, glaciale. Tu savais que ton père allait venir d’un instant à l’autre, n’est-ce pas ? Je te soupçonne même d’avoir laissé la porte entrouverte exprès. Et, lorsque tu m’as brusquement embrassée, c’était parce que tu avais entendu les pas de ton père dans l’escalier ! Quel stratège ! Bravo ! Dans le genre machiavélique, on fait difficilement mieux.
— Je t’assure que je n’ai pas cherché à te blesser, AG, plaida Missexe, l’air piteux. Tu es mon amie. Tu seras toujours mon amie. Je n’ai pas envie de te perdre…
— Non, tu n’es pas une amie, tu es une manipulatrice, coupa AG, furieuse. Tu t’es servi de moi pour tes petites affaires, d’abord en m’envoyant en mission chez ton père, dans son bureau, afin de lui soutirer une promesse d’argent. Puis tu te sers de moi, à présent, pour contrecarrer ton père sur le plan sentimental. Ce n’est pas très beau, tout ça !
Comme elle tournait brusquement les talons et se dirigeait d’un pas vif vers la porte, Missexe couina d’une voix misérable :
— Attends, AG !
Mais elle en avait par-dessus la tête. On lui avait assez empoisonné la vie comme ça. Elle n’avait qu’une envie : rester seule, tranquille, chez elle, sans personne pour la tourmenter.
Dans l’heure qui suivit, elle entendit des éclats de voix à l’étage du dessus. Le père et la fille étaient encore en train de se chamailler. Il y eut une pause, et l’immeuble redevint silencieux. Quelques minutes plus tard, elle entendit des pas dans l’escalier. On frappa à sa porte. Elle poussa un soupir excédé et alla ouvrir. C’était Mbinda.
Il entra sans dire un mot, le visage sombre.
Elle se demandait ce qu’il voulait. Pourquoi était il de retour chez elle ? Qu’attendait il ?
Il la dévisageait d’un air préoccupé.
— Vous avez une mine terrible, déclara-t il sans préambule.
Ce n’était pas le genre de compliment qu’elle attendait.
— Merci, très aimable, répondit elle, vexée.
— Je n’ai pas dit cela pour vous critiquer ou pour vous taquiner, AG. Je me fais du souci pour vous. Votre visage est vraiment creusé. Vous êtes à bout. Il faut faire quelque chose.
— Ah bon ? Quoi a votre avis ?
— Vos valises.
Abasourdie, elle le dévisagea. Etait-ce une plaisanterie ? Non, certainement pas. Il avait l’air tout à fait sérieux.
— Vous ne pouvez pas rester dans cet état, AG. Vous allez venir avec moi.
— a Yaoundé, encore ? railla-t elle.
Mbinda eut un sourire triste et pensif.
— Je vous emmène chez moi. Ne discutez pas. Ne protestez pas : de toutes les manières, ma décision est prise, et je n’en changerai pas.
Quel étrange ultimatum ! », Pensa AG, abasourdie par ce qu’elle venait d’entendre.
Elle poussa un soupir, et alla ouvrir le réfrigérateur. Elle en sortit une boite de lait NIDO. Puis elle prit la boîte de chocolat OVALTINE en poudre qui se trouvait dans un placard.
— Qu’est-ce que vous faites ? Questionna Mbinda, intrigué.
— Je me prépare mon chocolat, pour la nuit, expliqua-t elle posément.
— Vous n’avez pas entendu ce que je viens de vous dire ?
— J’ai très bien entendu, je ne suis pas sourde.
— Mais…
— Ecoutez-moi bien, Mbinda. Vous êtes un grand manitou dans les affaires. Vous commandez à des tas de gens qui vous obéissent au doigt et à l’œil. Mais vous êtes ici chez moi, et il n’est pas question que vous vous amusiez à jouer les chefs dans mon domaine.
— Mais je…
— J’en ai assez de ces petits jeux, de ces petites guerres avec votre fille. Ça ne m’amuse plus. Je vous demande donc de quitter mon appartement, et de disparaître de ma vie. S’il vous plaît, laissez-moi seule. J’ai besoin d’être seule.
Mbindama devint blême.
— Alors, Missexe a réussi à tout briser ! commenta-t il, amer.
AG, après avoir avalé péniblement sa salive, répondit avec tristesse :
— Missexe m’a confié que vous m’aviez emmenée à Yaoundé dans le but de marquer un point contre elle. C’est le genre de choses qui n’est pas très agréable à entendre, vous savez !
Mbinda tressaillit. Il avait appris par sa secrétaire que Missexe, grâce à des indiscrétions, était au courant de leur escapade à Yaoundé.
— Je n’ai jamais parlé à ma fille de ce voyage à Yaoundé, grommela-t il. Mais elle a réussi pourtant à l’apprendre. Il faut que vous sachiez qu’elle n’a agi de cette sorte que dans le but de me nuire, de me discréditer à vos yeux. Comprenez-vous, AG ?
Elle remarqua une lueur de détresse dans le tréfonds de son regard. Elle en fut touchée.
— Et puis j’ai été attristé par la disparition de votre grand-mère, AG. J’ai beaucoup pensé à vous…
— Merci, murmura-t elle, les yeux humides.
— Ce qui me désole, aussi, continua-t il d’une voix morne, c’est ce genre de spectacle auquel vous venez d’assister, cette mini-guerre entre ma fille et moi.
— Elle est encore en colère contre vous ?
— Il reste pas mal de ressentiments, de malentendus et de non-dit entre nous, mais je suis sûr que, avec le temps, on finira par arranger ça…
— Vous avez donc pu conclure une sorte d’armistice ? Aboutir à une déclaration de non-belligérance ? ( waaaa les cours d’histoires )demanda-t elle, le cœur plein d’espoir. Ce pourrait être la fin des hostilités ?
— Presque, acquiesça-t il en souriant. Nous avons décidé de lever les principaux obstacles qui nous séparaient. Vous voyez, AG, je ne suis pas si buté que ça !
— Formidable, Mbinda. Ce que vous me dites m’enchante. J’ai eu quelques frayeurs, tout à l’heure, en entendant vos éclats de voix…
— Mais nous nous sommes vite calmés.
— Comme je serais heureuse si vous pouviez vous réconcilier, tous les deux ! Si vous saviez comme mon père m’a manqué, dans ma vie, et comme il me manque ! On a tellement besoin d’un père !
— Vous n’avez aucune nouvelle de lui ?
— Aucune. Je pense qu’il doit être quelque part a Bertoua, au bout du cameroun… Je n’ai même pas pu le joindre pour lui dire que ma grand-mère, c’est-à-dire sa mère, était morte.
Mbinda se passa machinalement la main dans les cheveux en soupirant. Il était très soucieux de l’état de fatigue de la jeune femme. Et c’est justement à cause d’elle qu’il avait annulé le voyage qu’il devait entreprendre. Lorsqu’il avait appris le décès de la vieille dame, il s’était souvenu des larmes d’AG, à Yaoundé, lorsqu’elle lui avait confié ses soucis relatifs à sa grand-mère. Dès lors, il avait décidé de la retrouver au plus vite. Voilà pourquoi il était là ce soir.
Il fallait absolument qu’elle quitte ce petit appartement humide et inconfortable. Et si jamais elle était enceinte de lui ? Jamais il ne pourrait tolérer qu’elle moisisse dans cet endroit !
— Préparez votre chocolat si cela vous chante, grommela-t il, mais il faudra que vous fassiez vos valises, que vous le vouliez ou non. Vous ne resterez pas un jour de plus dans cet appartement. Chez moi, vous aurez tout le confort dont vous avez besoin pour vous remettre. On s’occupera de la cuisine, des diverses tâches ménagères, et Legombiste vous conduira où vous voulez : ma voiture sera à votre disposition.
— Ecoutez, Mbinda, nous nous sommes dit adieu à l’aéroport, et vous m’avez bien fait comprendre, alors, que nous ne nous reverrions plus. Alors, pourquoi revenir ici aujourd’hui ? Vous perdez votre temps.
L’expression de Mbinda se durcit soudainement.
— Vous attendez peut-être un enfant de moi, et j’ai le droit de le protéger, lui, autant que sa mère.
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Diamond Princess

Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 15971
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 5:53 pm Sujet du message: |
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Prise de court, AG resta sans voix. Depuis la mort de sa grand-mère, elle n’avait pas songé au fait qu’elle pouvait être enceinte. Mbinda et elle n’avaient pas pris de précautions, à Yaoundé, et elle se trouvait dans les environs du quatorzième Jour où la fécondation est possible, le genre qu’on te salue même,tu tombes enceinte.(Cf. Madame Debey, mon prof de sciences Naturelles ). Il n’était donc pas absurde de penser qu’elle attendait un enfant de lui. Cette éventualité ne lui déplaisait pas. On peut tout à fait élever un enfant seul, et c’était bien son intention, si jamais elle était enceinte.
— Si j’attends un enfant, c’est mon affaire, assura-t elle d’un ton décidé. Je suis assez grande pour m’en occuper. Bien, assez discuté, Mbinda. Je vous prie de me laisser, à présent. J’ai des choses à faire, et le temps passe.
— Ce que vous pouvez être têtue ! explosa-t il.
— J’ai dit que No bouging !
, dit-t elle sur un ton ferme. Ce ne serait pas… convenable. Ce ne serait pas bien.
— Pas convenable ? Pas bien ? Mais pourquoi donc, Dieu du ciel ? Vous êtes très fatiguée, AG. Vous avez besoin d’assistance.
— D’assistance ? Certainement pas !
— Non mais vous êtes, AG, c’est incroyable ! Je vous assure que vous avez besoin d’être prise en charge. Au moins quelque temps. Soyez raisonnable.
Il la considérait de son regard hypnotique avec tant de sincérité, tant de bonté, qu’elle hésita. Comment résister à un regard pareil ?
— Bien, concéda-t elle à mi-voix. C’est d’accord, Mbinda. Un jour ou deux…
— Allez vite prendre vos affaires, préparer votre valise ! lança-t il joyeusement. Moi, je m’occupe de la cuisine.
Il retroussa immédiatement ses manches et commença de faire la vaisselle. AG était médusée : Mbindaman, l’un des hommes les plus importants du monde de la finance camerounaise, faisait la vaisselle ! «Wonder shall never end », pensa-t elle en se dirigeant vers sa chambre.
Installée confortablement, en boule, au creux d’un gros fauteuil de cuir, AG rêvassait, toute à sa béatitude.
Le vaste et luxueux appartement de Mbinda donnait sur un grand parc. On se serait cru en pleine campagne ,a l’ouest du cameroun. Pour la première fois depuis bien longtemps, AG se sentait bien.
— J’espère que vous trouvez l’endroit à votre goût !
Il était là, tout près d’elle. Elle ne l’avait pas entendu approcher. Il lui apportait un petit plateau où était posée une grande tasse de chocolat fumant qui embaumait.
Elle tourna la tête et répondit avec un sourire radieux :
— Absolument, assura-t elle. Mais je ne devrais pas être là… En tous les cas, merci pour le chocolat.
— Et pourquoi donc, AG ? Pourquoi ne devriez-vous pas être là ?
— Je reste jusqu’à demain, et puis je rentrerai chez moi. Je dois m’occuper de plein de paperasses, répondre aux gens qui m’ont fait part de leurs condoléances…
— Vous pouvez très bien faire ça ici.
— Non, il faut que…
— Ah, AG, nous n’allons pas commencer à nous disputer ! de toutes les façons, vous n’aurez pas le dernier mot.
— Oh, avec vous, c’est bien probable, admit elle avec un rire léger.
— Dès que vous le souhaitez, je vous montre votre chambre…
— Ma chambre ? répéta-t elle, hésitante.
de nouveau, elle trouvait la situation absurde : pourquoi était elle là ? Pourquoi se laissait elle prendre en main par cet homme qui lui avait bien fait comprendre, à Yaoundé, son désir d’indépendance ? Pourquoi Mbinda agissait il de cette manière avec elle ? Etait-ce de la pitié ? Elle ne voulait pas de sa compassion. Elle se sentait suffisamment forte pour affronter les difficultés de la vie, et surmonter son chagrin.( didonc AG,la ferme ! . Pardon chers berinautes,c’était plus fort que moi )
— Vous savez, Mbinda, murmura-t elle d’une voix incertaine. Je me demande ce que je fais chez vous.
Il la fixa avec la sensualité d’un serpent.
— Vous êtes ici chez moi, parce que, pour une fois, vous avez besoin qu’on s’occupe un peu de vous, AG. Je sais que cela constitue un changement de vie pour vous, mais il faut que vous acceptiez qu’on vous aide. Laissez-vous aller. Oubliez votre orgueil.
— Je n’ai besoin de personne, Mbinda, insista-t elle en posant sa tasse de chocolat.
— Terminez votre tasse, AG. Ensuite, je vous montrerai votre chambre à l’étage.
— Vous allez à votre bureau, demain matin ?
— Non. J’ai décidé de prendre quelques jours de congé.
AG saisit de nouveau la tasse qu’elle avait posée sur un guéridon, puis annonça nonchalamment :
— Je mettrai mon réveil assez tôt. Je ne veux pas occuper les lieux trop longtemps. J’aurai passé une très bonne soir…
— Mais vous êtes impossible ! s’écria-t il, l’air ulcéré. Vous n’êtes pas ici pour en repartir aussitôt !
— Je ne vais tout de même pas rester des mois chez vous…
— Et pourquoi pas ?
la chaleureuse Sassy, la gouvernante de Mbinda, qui s’occupait de sa résidence avec une remarquable efficacité, posa le plateau du thé de la CDC (Cameroon Development Corporation) près d’AG. Par la fenêtre, AG aperçut un rouge-gorge qui sautillait sur le chaine du parc.
Quelques instants plus tard, Mbinda frappait doucement à la porte. AG lui dit d’entrer.
— Vous n’avez pas besoin de frapper, Mbinda, dit elle avec un ton de reproche. Vous êtes chez vous.
— En l’occurrence, c’est vous qui êtes chez vous. Comment va votre mal de tête ?
— Mme Sassy m’a donné un cachet de paracétamol. Ça va beaucoup mieux, merci.
— C’est bien, fit Mbinda, tout réjoui. Votre mine s’améliore de jour en jour.
— J’ai rendez-vous demain après-midi chez le notaire pour la succession de ma grand-mère.
— Legombiste vous y conduira. Vous me donnerez simplement l’heure de votre rendez-vous, et on s’organisera.
— C’est gentil à vous. Merci.
— Mme Sassy est en train de préparer le déjeuner pour 13 heures. Ça vous va ?
— Parfait. Merci.
— Cessez de dire « merci » toutes les deux minutes, grommela-t il. Vous n’avez pas besoin de me remercier à tout bout de champ !
— Que voulez-vous que je dise, alors ? s’insurgea-t elle. Je suis chez vous, je n’ai pas à lever le petit doigt. On s’occupe de moi. On m’apporte du thé, ou du chocolat, on me fait mon lit, on lave mon linge, on me conduit en ville quand je le désire… N’est il pas normal que je dise « merci » de temps en temps ?
— Une fois suffit. Une fois pour toutes. Oubliez le « merci ».
Le regard de Mbinda semblait également soucieux, mais pour quelle raison ?
AG savait qu’elle ne devait pas s’éterniser chez lui. Elle avait mille choses à régler chez elle, ainsi que de nombreux rangements à faire dans la petite maison de sa grand-mère.
la perspective de se retrouver seule dans cette maison si longtemps habitée par sa grand-mère la glaça. C’était tellement désolant que les larmes lui vinrent aux yeux.
— Qu’avez-vous ? murmura Mbinda, alerté par les larmes qui coulaient sur les joues d’AG.
Il l’aida à se lever et la serra contre lui. Elle se mit à sangloter contre son épaule, tandis qu’elle répétait : « Ce n’est rien… Ce n’est rien… »
Du bout des lèvres, il baisa son front, ses joues mouillées par les pleurs,
Et, soudain, AG eut l’envie difficilement coercible qu’il la prenne dans ses bras, qu’il la cajole, la caresse, l’enflamme. Le désir était revenu, fulgurant, incontrôlable. Elle avait tout à coup terriblement envie de lui.
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Diamond Princess

Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 15971
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 6:12 pm Sujet du message: |
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Il lisait les pensées d’AG. Lorsqu’il scruta son regard, il comprit en effet qu’elle était animée d’une ardeur nouvelle. Elle se plaquait contre lui avec une sensualité surprenante, ce qui le troubla au plus haut point. Jamais il n’avait autant désiré une femme.
Comme AG caressait sa nuque avec des mouvements réguliers et voluptueux, il murmura à son oreille :
— Si nous continuons ainsi, je ne suis pas sûr de pouvoir résister à l’envie de vous porter jusqu’au lit…
— C’est justement là où je veux que vous m’emmeniez, Mbinda, chuchota-t elle, éperdue de désir.
Mbinda hésitait encore. Il prit son beau visage dans ses mains et lui demanda d’une voix douce :
— Vous êtes sûre de ce que vous voulez, AG ? Vous avez eu un tel chagrin, vous avez été si bouleversée que vous n’êtes plus tout à fait vous-même, et je ne veux pas abuser de la situation.
— Vous n’abusez pas, Mbinda. C’est moi qui vous le demande : j’ai besoin de vous sentir près de moi. J’ai besoin que vous me touchiez, que vous me caressiez… Faites-moi oublier mes chagrins et mes misères. Venez, je vous en prie. Vous voulez bien ? Le vouvoiement avait refait inconsciemment surface et elle s’en rendait compte que maintenant…Mais c’était negligeable…
Une fois dans l’immense chambre de Mbinda, AG enleva ses vêtements à la hâte et se glissa dans les draps brodés soigneusement repassés. Mbinda se faufila à ses côtés, mais il resta tout d’abord discret, presque à distance. Il ne voulait pas la brusquer, comme il l’avait fait la première fois qu’ils avaient fait l’amour, à Yaoundé. Leur desir avait été tellement intense, alors, qu’ils s’étaient jetés dans les bras l’un de l’autre avec une frénésie incoercible.
Aujourd’hui, c’était différent. Mbinda, tout débordant de désir qu’il fût, attendait qu’AG fasse les premiers gestes. C’était elle qui l’avait sollicité, aussi attendait il avec une certaine impatience qu’elle prenne les choses en main.
AG caressa d’abord le visage de Mbinda, avec une dévotion extraordinaire, puis, s’enhardissant, elle poursuivit sa caresse en s’attardant sur ses épaules robustes, sur ses bras musclés, sur son buste puissant…Sa main s’enhardit encore, et c’est alors qu’elle se mit à trembler et à gémir. ( WEBMA ferme les yeux je t’en prie ) Ensuite elle posa sa bouche avec delicatesse sur les levres entrouvertes de Mbinda...sa langue commença a entreprendre un ballet sensuel...Elle continua sur son menton qu’elle mordilla...b.aisant son cou... Mbinda n’en croyait pas ses yeux. Bon Dieu C’était Inouï !! a faisait combien de temps déjà qu’elle n’avait pas eu d’hommes ? Des vagues de chaleurs parcouraient son corps...C’est en ce moment que les levres d’AG descendirent maintenant jusqu' a son ventre. Mbinda ne tenait plus, il grognait comme un cochon...AG jouait aves son nombril...Ensuite elle remonta lécher ses lèvres et, tout en l'embrassant, sa main se dirigeait vers sa braguette qu’elle défit...prenant sa verge raide et dressée en main…Et, après l’avoir embrassé langoureusement, sa bouche descendit...pressée de gouter ce phénomène qui se dressait sous ses yeux...c’est alors qu’elle posa sa langue sur le gland de Mbinda, le suça avec gourmandise…Mbinda la tint par les cheveux,la guidant...soupirant... dingue de ce qu’il était en train de vivre. Il avait eu des femmes, mais AUCUNE ne lui avait fait perdre la tête comme AG le faisait en ce moment…P.tain ! C’était trooooop bon !
a suivre...
_________________
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hyllona


Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 832
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 6:20 pm Sujet du message: |
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heinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
à suivre koi? finis moi la scène d'abord stp! j'etais déjà loinnnnnn
@ Webma: pardon ne deplace ni ne verrouille le sujet ci
Par pitié  _________________ only by grace we can enter! |
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Diamond Princess

Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 15971
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 6:58 pm Sujet du message: |
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Webma de mon coeur,priez pour moi pauvre pecheuse de poisson,maintenant et alors de no bouging du sujet.Amen
Ag continuait sa besogne, concentrée comme un ninja, suçant Mbinda de plus belle...Cependant, sans savoir comment Mbinda retourna la situation, étant maintenant sur elle il commença a la caresser les seins..., léchant, mordillant pendant qu'une main descendait caresser son ventre, ses fesses mais pas son sexe...ses lèvres exploraient son cou. ...son souffle sur sa peau lui extirpait un frisson qui lui glaca l'échine. ..Mais AG ne se laissa pas dissuader pour autant...tout en embrassant Mbinda a pleine bouche, elle caressait ses bras, ses omoplates, Ensuite elle crocheta mbinda aux jambes et le retourna de telle sorte qu’elle reprit sa position initiale…sur lui…revenant sur son torse et commençant a se frotter contre lui…
Ensuite elle s’arca. ... Lui prodigua des caresses manuelles avant de prendre sa verge dans sa bouche... caressant accessoirement en même ses bijoux...tâtant son gland. Du bout de sa langue qui faisait un tour sur la couronne, puis elle descendit le long de sa verge, léchant ses. Boules, les malaxant...Elle remonta sa langue sur sa verge et le lubrifia avant de l'engloutir d'un trait. ..
Mbinda failli bondir, c’était le supplice de tantale...AG allait douuucment… douuuucement...chaque aller retour etant delicat..sensuel...Mbinda n'en pouvait plus...Il se retira de sa bouche, l'attrapa, la fit pivoter et se retrouva sur elle, il l'embrasse langoureusement et la penetra violement. Ses lèvres s’armaient a caresser ses seins pendant que ses coups de reins se faisaient de plus en plus pressant.....
Les soupirs d’AG devinrent plus marqués, ses plaintes plus tumultueuses. Elle délirait de désir et de bonheur.
Lorsque leurs bouches se rencontrèrent une nouvelle fois, Mbinda éprouva une sensation que jamais, jusqu’alors, il n’avait éprouvée. Il eut l’impression d’avoir atteint le sommet de l’amour. AG se pressait contre lui, seins fermes et tendus de désir, en une danse érotique qui le mettait au supplice. L’un et l’autre s’enivraient de l’arôme de leurs corps respectifs, en en goûtant chaque parcelle, chaque recoin inexploré. Leur conversation amoureuse n’était plus que gémissements, plaintes et petits cris de plaisir.
— Mbinda… Oh, Mbinda…, murmura-t elle, ivre de bonheur.
— Oh… AG… Tu es tellement belle… J’ai tellement envie de toi…
— Viens, mon amour… Viens…
En ce moment les va-et-vient etaient tendres, progressifs, déclenchant aussitôt en elle un déferlement de jouissance.
C’était la première fois qu’elle connaissait une extase aussi totale, qu’elle atteignait une telle intensité voluptueuse.
Ils restèrent un long moment sans rien dire. Ils étaient comblés. AG songeait que, quoi qu’il advienne par la suite, elle garderait de ce moment un souvenir inoubliable. L’avenir, elle ne pouvait le prédire. Il était bien possible que Mbinda l’oublie, comme il avait oublié tant d’autres femmes qui avaient pourtant soupiré entre ses bras. Mais elle acceptait cette éventualité sans se révolter. Elle était consciente de la fragilité des relations humaines…
Elle remercia silencieusement le ciel de lui avoir accordé ces instants sublimes où l’âme et le corps atteignent une communion merveilleuse qui, à elle seule, donne un sens à la vie. En bref, elle était confiante en l’avenir, quelle que soit la nature de celui-ci.
a demain oooooooooo  _________________
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Queen B


Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 15741 Localisation: In the ligth; Under the sun; In his lovely arms.
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 7:24 pm Sujet du message: |
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Je viens de me rappeler du titre du harlequin  _________________ Go girl!! Keep smiling to life.Un jr j'irais vivre en Théorie; car en Théorie tt se passe bien. |
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Diamond Princess

Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 15971
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 7:58 pm Sujet du message: |
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Nessa tata? J'ai pas omis de preciser que je me suis laissée inspirée par les harlequins,Sas et co non? Maintenant ,puis-je continuer avec mon congossa?
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Magne


Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 16781
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 8:05 pm Sujet du message: |
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j'ai sucee Mbinda? moi ki n'aime pas ca? yeuch  |
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Diamond Princess

Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 15971
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 8:52 pm Sujet du message: |
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African girl a écrit: | j'ai sucee Mbinda? moi ki n'aime pas ca? yeuch  | Tu lui as administré un suçage digne d'un suceur de laponn mah
Ps pour le script : Sous un disque d'Omarion: "O" _________________
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Magne


Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 16781
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 8:59 pm Sujet du message: |
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Diamond Princess a écrit: | African girl a écrit: | j'ai sucee Mbinda? moi ki n'aime pas ca? yeuch  | Tu lui as administré un suçage digne d'un suceur de laponn mah
Ps pour le script : Sous un disque d'Omarion: "O" | massa le tour ci je e respect |
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Diamond Princess

Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 15971
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 10:02 pm Sujet du message: |
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Continuamos...
Sassy était dans la cuisine,n'en croyant pas ses yeux.C'était une jeune femme élancée,svelte dotée néanmoins de courbes généreuses.Pour ne pas lésiner sur les expressions, c'était une très belle jeune femme.Le fait qu'elle travaillât comme gouvernante pour Mbinda ne relevait point du hasard.
Quelques mois plutôt,lors d'une reception chez Joyce,une amie commune à Missexe et à elle,Missexe s'était vue déshonorer par Joyce qui l'avait surprise avec son mari Achidi dans la pénombre,sous le manguier situé à l'arrière de sa maison.Prise d'une hysterie hors pair,Joyce avait alerté les invités et accessoirement les voisins.Missexe aurait été lynchée si Sassy ne l'avait tiré de là,expliquant à joyce de lui pardonner ses écarts causés par l'abus d'alcool. Achidi quant à lui s'était dissoud,on le voyait nulle part et c'était temps mieux d'ailleurs.
Ensuite Sassy s'était portée garante de ramener Missexe dans son appartement,ne voulant pas que la jeune femme se foute une fois de plus dans le Pétrin.Bien évidement c'était uńgeste calculé,car Sassy savait très bien de qui Missexe était le rejeton...Mbindaman,riche hommes d'affaires,beau à couper plus d'un souffle et en plus le celibataire le plus convoité du cameroun.Sassy,dans sa fonction d'escort girl à temps partiel,avait déjà usé de tous les subterfuges afin de se fofiler dans le milieu de Mbindaman et accessoirement faire usage de ses "talents" pour attirer ce bel animal dans ses filets.Hélas jusqu'içi ses efforts avaient été recompensés d'un échec cuisant.Lorsqu'elle entendit Joyce parler avec entrain de la reception à l'honneur de sa Licence fraîchement décochée,qu'elle avait organisé et le who's who des invités,une idée machiavélique avait spontanément germé dans sa tête.Mais elle n'eût même pas besoin de passer à l'action,le destin s'était arrangé comme toujours ,à faire à sa guise.
Alors le soir de l'incident,Missexe avait tenu à être reconnaissante.
- Tout ce que tu veux...euh..?
- Sassy...je me prénomme Sassy
- Oui Sassy,j'aimerais tant te prouver ma reconnaissance.Que puis-je faire?
- Tu devras te reposer Missexe,la nuit était accablante
- Oui mais je tiens à te revaloir ce que tu as fait pour moi.
Sassy eût un sourire espiègle,il ne fallait pas qu'elle laisse passer cette perche tendue.
- Ben...puisque tu insistes.As tu du travail à distribuer?N'importe quoi ,meme sécrétaire chez ton pére...
Missexe eût un sourire enjoué.
- Mon père a déjà une secretaire,mais j'ai ouïe dire par cette dernière qu'il a urgement besoin d'une gouvernante ,la précédente ayant eu un accident.Donc je te passerai le numéro de sa sécrétaire et tu n'auras qu'a postuler pour le boulot
Sassy s'était dit intérieurement qu'elle ne pouvait pas mieux tomber.Ses rêves étaient-ils en voie de se réaliser?
Elle avait eut le poste et jouait à bien son rôle de gouvernante .Cependant,vu la reputation de Don juan de son nouveau patron,elle fut scandalisée de ne pas le voir risquer ne serait-ce qu'un oeil sur elle ELLE!!! Elle ne passait pas inapperçu,de par sa beauté,sa finesse et son élégance,elle laissait pantois toute la gente masculine...excepté Mbindaman apperement.Neanmoins,elle se dit qu'il fallait prendre son mal en patience.
Or la situation se compliquait de façon inattendue.Mbindaman venait de ramener une jeune femme chez lui...Et il semblait en être épris et ça n'arrangeait pas les choses.C'en était trop pour Sassy qui se dit qu'il fallait passer à la vitesse supérieure.
«Commencons par octroyer une visite à Jamal, »Jama est le marabout le plus efficace du moungo et dont elle était une cliente devouée...
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Mbindaman


Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 11900 Localisation: In translation
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 10:02 pm Sujet du message: |
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Voilà je suis revenu au bon moment!
Mainant il faut voir comment on va mettre Da Lips sur ca _________________ I'm not going to rape her, I'm going to fuck her...
I've been all over the world, and everywhere I go people tell me about the true Gods. They all think they found the right one. The one true God is what's between a woman's leg... |
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Diamond Princess

Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 15971
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 10:05 pm Sujet du message: |
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Mbindaman a écrit: | Voilà je suis revenu au bon moment!
Mainant il faut voir comment on va mettre Da Lips sur ca | On call ca que télépathie.J'ai déjà introduit Da Lips  _________________
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Mbindaman


Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 11900 Localisation: In translation
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 10:15 pm Sujet du message: |
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Diamond Princess a écrit: | Mbindaman a écrit: | Voilà je suis revenu au bon moment!
Mainant il faut voir comment on va mettre Da Lips sur ca | On call ca que télépathie.J'ai déjà introduit Da Lips  | Voilà Mainant on peut lancer la partouze! Met aussi a-Freak-Aaaah sur ca. et moi je suis bon! _________________ I'm not going to rape her, I'm going to fuck her...
I've been all over the world, and everywhere I go people tell me about the true Gods. They all think they found the right one. The one true God is what's between a woman's leg... |
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hyllona


Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 832
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 11:11 pm Sujet du message: |
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Mbindaman a écrit: | Diamond Princess a écrit: | Mbindaman a écrit: | Voilà je suis revenu au bon moment!
Mainant il faut voir comment on va mettre Da Lips sur ca | On call ca que télépathie.J'ai déjà introduit Da Lips  | Voilà Mainant on peut lancer la partouze! Met aussi a-Freak-Aaaah sur ca. et moi je suis bon! |
yaaaahh mi mou
les femmes vont finir par te tuer un jour  _________________ only by grace we can enter! |
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Mbindaman


Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 11900 Localisation: In translation
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Posté le: Wed Jun 30, 2010 11:18 pm Sujet du message: |
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hyllona a écrit: | Mbindaman a écrit: | Diamond Princess a écrit: | Mbindaman a écrit: | Voilà je suis revenu au bon moment!
Mainant il faut voir comment on va mettre Da Lips sur ca | On call ca que télépathie.J'ai déjà introduit Da Lips  | Voilà Mainant on peut lancer la partouze! Met aussi a-Freak-Aaaah sur ca. et moi je suis bon! |
yaaaahh mi mou
les femmes vont finir par te tuer un jour  | Les femmes et la nourriture. Ma mère m'a tell ca encore hier hier soir. _________________ I'm not going to rape her, I'm going to fuck her...
I've been all over the world, and everywhere I go people tell me about the true Gods. They all think they found the right one. The one true God is what's between a woman's leg... |
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Tyron Petit shabbaeur

Inscrit le: 31 May 2008 Messages: 1225 Localisation: Uptown Montreal
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Posté le: Thu Jul 01, 2010 12:33 am Sujet du message: |
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Si da lips et Afreaka sont la faut que je sois la aussi  |
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LeGombiste Grand shabbeur
Inscrit le: 01 Jun 2008 Messages: 2178 Localisation: Gombeau
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Posté le: Thu Jul 01, 2010 7:18 am Sujet du message: |
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Diamond Princess a écrit: | Mbindaman a écrit: | Voilà je suis revenu au bon moment!
Mainant il faut voir comment on va mettre Da Lips sur ca | On call ca que télépathie.J'ai déjà introduit Da Lips  |
Merci de m'avoir ecoute ?
Mais how que DaLips est une escort girl dans le film non ?
Decris aussi ses lips pour qu'on voit bien que c'est DaLips. |
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Diamond Princess

Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 15971
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Posté le: Thu Jul 01, 2010 9:38 am Sujet du message: |
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Bon,maintenant que vos requetes sont remises au Etude-Department,calmez vos esprits et laissez moi continuer mon congossa non? On vous a dit que mon roman est la cour du roi pétaud?
@Gombiste: Laisse meme je fini la saison ci non? Si je reste la a vous ecouter,vous les scenaristes,c'est que mon roman ne va jamais bolè hein ,hors j'ai des milestones a respecter et je dois le finir aujourd'hui,afin d'entamer le prochain film Laissez moi faire,a chacun son tour _________________
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sassy Shabbaeur du lac
Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 3580 Localisation: Montreal
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Posté le: Fri Jul 02, 2010 6:11 am Sujet du message: |
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héhéhé ca commence vraiment a etre interessant
Que je suis quoi? une gouvernante? pardon arrange toi a faire de moi la gouvernante la plus sexy hein! c est a dire que meme AG doit s demander si je suis seulement gouvernante ou alors si je gère aussi le pater de son mouna... |
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