Forum Bonaberi.com

[dino]

gars amatoyoshi tu te laisses faire
_________________

[Diamond Princess]

[Queen B]

Ou tu fais coe un opossum. Si tu ne kno pas je peux te learn, je suis ceinture noire 9ème dan la dessus

Ath tu es morte en guerre là ou tu es go poster là bas; je lap d'avance
_________________
Go girl!! Keep smiling to life.Un jr j'irais vivre en Théorie; car en Théorie tt se passe bien.

[Diamond Princess]

[Princess]

[soleil]

[soleil]

[italien]

[Haroun]

Mounasawa, Soleil, vous dites "les gens là". "Les gens-là" c'est qui ? Des martiens ? Des Vénusiens ? Des animaux ?

Il faut simplement se méfier dehors et ne pas provoquer / céder à la provocation face à n'importe qui, point à la ligne.

Dans le premier exemple que j'ai donné, c'est un vigile qui faisait son travail et qui a gazé une jeune fille. Il fait partie des "gens-là" ?

H.a.R.
_________________
Projet de Web TV sur beri.com

[Princess]

[Ekobena]

@Mounasawa
Sinon c est pas "kerba" hein, c est "kahba" . Dis moi tu as grandi avec les arabes? Je me posait déjà la question sur l ancien forum où tu n arretais pas de créer des sujets les concernants.

Pour compléter l analyse de fidèle sur les Nkeussa'h, je dirais aussi que s'ils ont la facilité de taper sur les gos, ils sont un peu plus circonspects quand il s'agit de bagarrer à armes égales (face à un mâle par exple..).

Sinon, francho les filles aiment trop les problèmes. Ca m énerve souvent. Moindre chose elles veulent que tu ntcham. Quand tu tcha les gommes dans l oeil c est pas ellesqui souffrent
_________________
"L'argent ne fait pas le bonheur. Surtout en petite quantité."

[Princess]

[Ekobena]

[amatoyoshi]

Concernant l’individu : rien d’anormal chez lui à première vue. Au contraire, il ressemblait aux salariés des boîtes dans les quartiers d’affaires (bien coiffé et rasé, costume cravate, serviette, chaussures cirées, etc…). Ce n’était ni un SDF, ni un clochard, ni un individu louche.

Concernant la scène : Bon lui il n’interviendra que quand j’ai su qu’il existait.

Je suis sur le quai, j’attends la rame, et comme d’habitude je lis mon journal acheté le matin, donc je ne vois rien de tout ce qui se passe autour de moi. la rame arrive, les portes s’ouvrent, et je constate que la voiture devant moi est assez remplie déjà. Je longe le quai vers la tête de rame en cherchant une voiture moins bondée (je veux m’asseoir tranquillement pour lire mon journal). Malheureusement le signal de fermeture retentit, j’entre alors dans la voiture au niveau où je suis. Il n y a pas de bonnes places assises alors je reste debout. Au bout de la rame, j’entends du bruit. C’est un type (l’individu) qui parle très fort. Je ne prête pas trop attention je me dis qu’il discute avec quelqu’un. Au bout de quelques arrêts, après une station fréquentée, des places se libèrent et je m’assois, je lis mon journal. Le bruit de tout à l’heure était plus proche (l’individu s’est rapproché de la place où j’étais assis). Je ne prête pas forcément attention, mais mon oreille capte qu’il est en train de râler sur tout et n’importe quoi, et entre autres des personnes qui ne veulent pas qu’il soit heureux. Il est debout avec des gens autour de lui donc je me dis qu’il doit raconter sa vie à un ou plusieurs collègues, vu que des gens lui répondent aussi.

Puis il dit avec insistance « Vous » « Vous Monsieur » à plusieurs reprises. J’entendais mais je ne regardais pas, parce que ça ne me concernait pas selon moi alors que si, la dame à côté de moi me fait comprendre qu’il m’interpelle.

Je lève la tête, je le regarde (avec mon cher regard stoïque, sans expression aucune), et il m’accuse : « Oui je parle de vous, Tout ça c’est à cause de Vous, Pour qui vous prenez Vous, Je vous en veux, etc… ».

Bon là, il y avait trois solutions : soit j’ai fait quelque chose de vraiment grave et je ne m’en suis pas rendu compte, soit le mec me confond, soit il est fou. Bon pour les raisons citées au début, j’ai écarté la troisième option, j’ai aussi écarté la première (je ne me souvenais pas d’avoir créé une catastrophe), donc j’ai opté pour la deuxième. Sans dire mot, je me pointe pour lui dire « Vous parlez de Moi là… ? », et il me répond « Oui Vous » EDREM. D’un autre geste, je lui fait « NON » et je me replonge dans mon journal, cette fois-ci à 50% de concentration (avec un œil et une oreille attentive, on ne sait jamais ).

C’est comme-ci j’ai tout gâté en daignant ne pas le considérer. Comme si le type avait besoin d’attention et il m’avait choisi comme son psychologue et j’ai refusé sa proposition.

Il s’assoit donc sur une des places de l’autre côté sur la même rangée (bon il est à 2 m de moi quoi). Bon je continue de feindre de ne pas le considérer en lisant mon journal, mais là je suis à 1% de concentration, tous mes sens sont en alerte sur lui. Le type me dit (moi je regarde le journal) que je ne veux pas son bonheur, à cause de moi et des autres (je ne sais pas qui ils sont) il n’en peut plus. Un type que je ne connais ni d’Adam ni d’Eve. Il est sérieux, à la limite calme et posé, sûr de lui, il m’explique comment des choses « pas bien » (ce sont ces mots) lui arrivent du genre : il y a deux jours, je l’ai empêché d’aller au cinéma – pourquoi j’ai confisqué son téléphone portable et je ne veux pas le lui rendre, à cause de ça il n’a plus de réveil, il veut appeler ses parents mais n’a pas le numéro, etc… - ce matin, j’ai endommagé sa voiture et l’assurance refuse de le croire, il faut que je me dénonce sinon il va à la police – et et et tout à l’heure, je ne voulais pas qu’il entre dans la même rame quand je l’ai vu et j’ai essayé de le fuir. le film quoi ...
Là j’étais très gêné parce que mis à part les gens qui ont vu la scène depuis le début, ceux qui entraient ne comprenaient pas mais je sentais (vu qu’il était très normal en apparence et qu’il parlait très correctement) que si j’étais à la barre d’un tribunal et qu’ils étaient les jurés, il auraient ordonné mon exécution immédiate, tellement le type s’exprimait de façon cohérente, sûr de lui et posé. Je regarde un peu les gens autour, je me sens coupable de crime. Là je me suis posé des questions non plus sur lui mais sur moi , comme si moi même il m’avait convaincu que je suis coupable de quelque chose.

Je ne parle pas, je reste zen, je continue de feindre ma lecture, et là, il est passé avec un ton supérieur aux insultes (elles n’étaient pas racistes je précise). C’était des choses du genre : salaud, !censuré!, escroc, petit con, tu es un vrai fils de ****, tu as toujours été jaloux de moi, etc… !

Ca fait trop là, à cette allure, les gens risquaient d’alerter la police sur la présence d’un criminel (moi ) qui a ruiné la vie de sa victime (lui). Je me lève et reste debout à côté des strapontins (vers les portes), comme pour m’innocenter de ses accusations auprès des autres usagers, tellement je lisais dans leur regard autre chose. Je suis calme, très calme (en apparence bien sûr), je ne parle pas je ne réponds pas au type qui n’arrête pas.

Quelques minutes plus tard, il se lève, s’approche, et là m’envoie une droite que j’esquive. Bon Bon, là c’était critique. Je n’avais pas réagi depuis, mais là si je ne faisais rien, ça allait dégénéré. J’ai prononcé donc mes premiers mots : « Monsieur Calmez-Vous, Je suis désolé pour ce qui vous arrive, mais Je n’y suis pour rien, Je ne vous connais pas ». Il ne s’est point calmé, au contraire, il m’a enchaîné. J’ai encaissé quelques coups, esquivé d’autres en réfléchissant (30 secondes pour trouver une solution). Et puis, elle est arrivée : à l’approche de la prochaine station, j’ai immobilisé le type (grâce à de vieux réflexes sur les prises d’immobilisation), je l’ai maintenu immobile jusqu’à l’arrivée sur le quai en lui répétant que j’étais désolé pour ce qui lui arrivais, je n’y étais pour rien, etc… Donc la rame est arrivée sur le quai, les portes se sont ouvertes, puis à la fin du signal de fermeture des portes, je l’ai expulsé de la rame, et les portes se sont refermées. OUF

Je me suis dit que c’était fini mais le type n’a rien laissé. Il ne pouvait plus rentrer mais il tapait très fort sur les portes. Le chauffeur a arrêté la rame, je crois que c’était sur ordre des personnes au guichet qui ont vu le type grâce aux caméras, parce qu’une voix lui a demandé de se calmer et d’attendre la prochaine rame s’il a raté celle-là. Notre rame repart donc, je me dis c’est fini .

Où ça… ? a la prochaine station, la rame s’immobilise encore et c’est des policiers qui me débarquent . Apparemment, c’est ce que je saurai plus tard, le type a discuté avec les personnes au guichet de la station d’avant et leur a expliqué que je l’avais insulté, menacé, et agressé, c’est pour ça qu’il ne voulait pas laissé partir la rame. Vu sa façon d’être et de parler, ça ne m’a pas étonné qu’on l’ait cru, vu que moi-même j’ai douté sur moi à un moment . Donc les policiers me débarquent, je refuse de sortir de la rame de peur qu’elle parte (les témoins étaient d’une importance capitale , je tremblais). Ils demandent donc aux personnes des volontaires pour témoigner. Heureusement pour moi, c’était finalement des gens raisonnables, 5 personnes se sont portées volontaires et on est allé au commissariat. Ils étaient tous unanimes sur leur version des faits qui collait avec la mienne, et m’ont demandé à mon tour si je voulais porter plainte (agression verbale et physique avec témoins donc sûr, plus diffamation sûr aussi). Je leur ai dit que j’y réfléchirai.
______________________________

Je le raconte comme ça mais ça s’est tellement vite passé (selon mon ressentiment alors que de l’entrée dans la rame à la sortie, il y a eu bien 20 à 25 minutes) dans les enchaînements qu’il n y a effectivement vraiment pas le temps de réfléchir.

Je posais donc la question sans raconter l’histoire pour avoir des réponses théoriques sur comment chacun aurait réagi, et voir comment ça aurait pu influer sur l’histoire et établir un autre scénario.

a.S.
_________________
Aperi, Dómine, os meum ad benedicéndum nomen sanctum Tuum.
Munda quoque cor meum ab ómnibus vanis, pervérsis et aliénis cogitatiónibus.
Intelléctum illúmina, afféctum inflámma.

[Haroun]

[Zinap]

amatoyoshi tu as assuré grave sur ce coup là
bravo toujours garder son sang froid.comme quoi l'apparence est trompeuse un homme bien sapée propre peut être un malade mental et avec la crise certains en veulent au monde entier comme si ils étaient responsable de leur malheur.
_________________
"le respect de la personne humaine se fonde sur son caractère irremplaçable" Blaise Pascal"

[SEKO]

[Princess]

[Haroun]

[Princess]