Posté le: Mon Jun 02, 2008 11:30 am Sujet du message:
@ Betson, Achidi...
Il serait totalement illusoire de penser que le passé et l'histoire n'ont aucune incidence sur le présent africain. Telle n'est pas mon intention en créant ce topic. Je ne suis pas adepte de la politique de l'autruche, et je ne vais pas renier le lourd héritage que nous devons gérer. Toute personne qui a eu à s'interroger un jour sur la cause des problèmes de notre continent a obligatoirement constaté aussi cette absence d'union, de cette abnégation qui pousserait l'africain à se sacrifier en tant qu'individualité pour donner de l'élan à l'afrique en tant qu'entité. Si les discours changeaient les mentalités, alors elles auraient changé depuis des lustres car force est de constater qu'aucun de vous n'a inventé l'eau chaude en répétant inlassablement ce même refrain. Depuis cinquante ans, nous naviguons toujours dans les memes eaux troubles.
Pour moi, savoir si le système actuel découle de ce malaise identitaire (si c'est comme cela que vous choisissez de désigner le fait que l'africain n'a pas foi en l'afrique et essaie plutot de tirer son épingle du jeu individuellement aux dépens du bien collectif) ou inversément, c'est essayer de savoir qui de l'oeuf ou de la poule est à l'origine de l'autre. Les deux s'alimentent mutuellement. Et d'ailleurs je ne sais pas à quoi ça nous servirait de tergiverser dessus car on est tous d'accord sur un point, il faut sortir de ce cercle vicieux. Pour cela à quoi s'attaquer d'abord? essayer de changer les mentalités et en espérant qu'il naitra une mouvance collective qui nous portera vers l'avant? ou que les rares volontaires actuels engagent une réforme du système et mettent le reste de la population au pas? Le réalisme impose forcément la deuxième solution.
Il est plus que temps d'arrêter de bavarder et de rêver qu'un jour les africains, tous ensemble, réaliseront qu'ils doivent changer leur mentalité et s'y mettront. Seule la fin du monde pourrait avoir ce genre d'effet. Il faut éduquer les gens et la seule façon de le faire consiste en leur imposer un rythme auquel ils ne pourront se plier au départ, mais qu'à force de pratique, ils trouveront naturel. Rien n'est ni ne sera facile mais je fais partie des gens qui pensent que la détermination d'un groupe d'individus peut influer sur le comportement général et que la diffusion de valeurs n'est pas seulement dans les discours. Dans le cas de la corruption par exemple, tout le monde se plait à dire que c'est un problème de mentalité. Mais concrètement, comment endiguer ce mal? il faut mettre en place toutes les structures punitives qu'il faut. Quand on éduque un garçon, à force de la bastonner correctement à chaque fois qu'il fait le mur, il commence à réfléchir très prudemment quand cette occasion se presente et des années plus tard, il y'a de fortes chances qu'il prenne conscience du bien fondé de ces privations et remercie ses parents. Quelles structures punitives? opération épervier au niveau des hautes couches (en espérant que ce ne soit pas à des fins politiques), au niveau des basses couches, revalorisation des salaires, politiques de rétribution, encourager même la dénonciation si on veut être radical.... Dans tous les cas, ne pas se contenter de répéter à tue tete que c'est un probleme de mentalité...
Voilà l'objet de ce topic. Comme je l'ai souligné dans le message de départ, cela m'irrite profondément car à chaque fois qu'un débat est lancé sur l'afrique et ses problèmes, le contenu des messages est toujours le même, avec une absence flagrante d'originalité. Il est plus que temps de laisser tomber des discours que nous avons déjà entendu des dizaines, des centaines de fois..à croire que nous sommes tous des lâches, parce qu'évidemment il est beaucoup plus facile de pointer du doigt les mentalités et de les décrier, que d'essayer de changer le système lui meme. Il ne s'agit de faire abstraction du passé, mais de parler présent et futur, ce qui n'est absolument pas fait. bref....
Posté le: Mon Jun 02, 2008 1:48 pm Sujet du message:
JD pas mal ton Objectif et pas mal tes arguments.
bref tu en marre de voir la roue au point mort.
tu veux palper l'avancé des actions, sentir le progrès dans les lignes: c'est bien mais n'oublie pas qu'au dépard il faut conscientiser les principaux belligerants et acteurs du programme.
kkpart j'ai aussi l'impression que les choses qui se font ne sont pas tellement médiatisé cad on se surprend un jour d'entendre que tel ou tel réalisation s'est faite. mais sois en sûre il ya du travail qui s'accompli mm si on ne le ressent pas encore franchement .
sinon continue dans ta lancé . je trouve tjrs k tes dynamiques doivent etre encouragés
Posté le: Mon Jun 02, 2008 4:57 pm Sujet du message:
J.D. a écrit:
@ Betson, Achidi...
Il serait totalement illusoire de penser que le passé et l'histoire n'ont aucune incidence sur le présent africain. Telle n'est pas mon intention en créant ce topic. Je ne suis pas adepte de la politique de l'autruche, et je ne vais pas renier le lourd héritage que nous devons gérer. Toute personne qui a eu à s'interroger un jour sur la cause des problèmes de notre continent a obligatoirement constaté aussi cette absence d'union, de cette abnégation qui pousserait l'africain à se sacrifier en tant qu'individualité pour donner de l'élan à l'afrique en tant qu'entité. Si les discours changeaient les mentalités, alors elles auraient changé depuis des lustres car force est de constater qu'aucun de vous n'a inventé l'eau chaude en répétant inlassablement ce même refrain. Depuis cinquante ans, nous naviguons toujours dans les memes eaux troubles.
Pour moi, savoir si le système actuel découle de ce malaise identitaire (si c'est comme cela que vous choisissez de désigner le fait que l'africain n'a pas foi en l'afrique et essaie plutot de tirer son épingle du jeu individuellement aux dépens du bien collectif) ou inversément, c'est essayer de savoir qui de l'oeuf ou de la poule est à l'origine de l'autre. Les deux s'alimentent mutuellement. Et d'ailleurs je ne sais pas à quoi ça nous servirait de tergiverser dessus car on est tous d'accord sur un point, il faut sortir de ce cercle vicieux. Pour cela à quoi s'attaquer d'abord? essayer de changer les mentalités et en espérant qu'il naitra une mouvance collective qui nous portera vers l'avant? ou que les rares volontaires actuels engagent une réforme du système et mettent le reste de la population au pas? Le réalisme impose forcément la deuxième solution.
Il est plus que temps d'arrêter de bavarder et de rêver qu'un jour les africains, tous ensemble, réaliseront qu'ils doivent changer leur mentalité et s'y mettront. Seule la fin du monde pourrait avoir ce genre d'effet. Il faut éduquer les gens et la seule façon de le faire consiste en leur imposer un rythme auquel ils ne pourront se plier au départ, mais qu'à force de pratique, ils trouveront naturel. Rien n'est ni ne sera facile mais je fais partie des gens qui pensent que la détermination d'un groupe d'individus peut influer sur le comportement général et que la diffusion de valeurs n'est pas seulement dans les discours. Dans le cas de la corruption par exemple, tout le monde se plait à dire que c'est un problème de mentalité. Mais concrètement, comment endiguer ce mal? il faut mettre en place toutes les structures punitives qu'il faut. Quand on éduque un garçon, à force de la bastonner correctement à chaque fois qu'il fait le mur, il commence à réfléchir très prudemment quand cette occasion se presente et des années plus tard, il y'a de fortes chances qu'il prenne conscience du bien fondé de ces privations et remercie ses parents. Quelles structures punitives? opération épervier au niveau des hautes couches (en espérant que ce ne soit pas à des fins politiques), au niveau des basses couches, revalorisation des salaires, politiques de rétribution, encourager même la dénonciation si on veut être radical.... Dans tous les cas, ne pas se contenter de répéter à tue tete que c'est un probleme de mentalité...
Voilà l'objet de ce topic. Comme je l'ai souligné dans le message de départ, cela m'irrite profondément car à chaque fois qu'un débat est lancé sur l'afrique et ses problèmes, le contenu des messages est toujours le même, avec une absence flagrante d'originalité. Il est plus que temps de laisser tomber des discours que nous avons déjà entendu des dizaines, des centaines de fois..à croire que nous sommes tous des lâches, parce qu'évidemment il est beaucoup plus facile de pointer du doigt les mentalités et de les décrier, que d'essayer de changer le système lui meme. Il ne s'agit de faire abstraction du passé, mais de parler présent et futur, ce qui n'est absolument pas fait. bref....
tu as raison.
moi je ne pense pas à prkoi nous en sommes là, mais à prkoi ns en sommes encore là. je reconnais l'absence d'originalité, mais aussi les efforts de ceux ki ont deja essayé.
explik-ns seulement cmt tu entends pouvoir imposer koike ce soit ou mettre au pas ki ke ce soit au Cameroun? avec kel armée? avec kel police? si tu me convainc je suis pret à t'aider... _________________ na last time be time, na last heure be heure...
Inscrit le: 15 May 2008 Messages: 15135 Localisation: Koundja
Posté le: Mon Jun 02, 2008 7:47 pm Sujet du message:
J.D, je mets ton dernier post là sur mon blog. c'est intéressant et comme je suis un pau lazzy ces derniers jours, ça va le refresh un peu.
Moi je pense aussi que les pays africains, le Cameroun en particulier a besoin d'une entité qui les mette au pas comme tu dis.
Moi j'opte pour une dictature.
Une bonne dicgtature qui ne laisse pas le choix aux gens de se mettre au travail et d'éviter la corruption. Une dictature qui donne la parole aux gens et qui respecte la parole du Peule.
Uen dictature qui n'est ni personnelle, ni destructrice mais qui survit à celui ou celle qui la met en place.
Enfin, une dictature qui terrorise tous ceux qui veulent faire de leurs intérêts personnels une primauté sur celui de l'Etat. _________________ L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI.
Posté le: Mon Jun 02, 2008 9:26 pm Sujet du message:
Très intéressante l'intervention de j.D, j'ajouterai qu'il faut faire abstraction du passé. Oui,il faut oublier ce qui s'est passé avant,car c'est malheureusement ce qui rend les africains paresseux. Pour résoudre nos pb, il faut retrousser les manches et travailler. la vie c'est un combat, on rencontre toujours des obstacles ,mais c'est dans l'effort qu'on arrive à nos fins.
Ne parlons donc plus de Paul Biya,de la politique,et bla bla bla. J'ai lu quelque part que la diaspora est une force sur laquelle l'Afrique peut compter. Excusez moi , mais c'est du baratin, le seul moyen de relever l'Afrique ,c'est de rentrer et de travailler chacun dans son coin.(Si nous le faisons,c'est à ce moment qu'il y aura changement)C'est un gros rêve de penser que tous les gens de la diaspora se réuniront un jour, et décideront de rentrer tous ensemble pour changer. Changer quoi d'abord?(Qu'y aura t-il de nouveau quand biya partira?)
Toi l'étudiant de beri.com, si tu vas à l'école c'est pour avoir une vie meilleure, avoir des tunes, construire ta famille, vivre aisément. Après tu pourras penser à changer, dans la mesure du possible.
Mais le seul fait d'avoir un boulot au pays constitue déjà un grand geste pour l'économie, et les domaines connexes du Cameroun.
Pour payer le loyer,avoir un stage,un job, ne se bat on pas ici en occident?
Eh bien c'est le même combat!!!!
Ce n'est donc pas en attendant la mort de je-ne-sais-pas-qui, qu'il y aura un changement?
Ni en discutant tous les jours sur l'Afrique,son histoire,la colonisation,la corruption,et bla bla bla
Quelqu'un a t'il déjà demandé un emploi(je m'adresse aux gens de la diaspora) au pays, ou un stage, comment çà se passe? quelles sont les difficultés rencontrées? Qu'en est-il de l'entrepreneuriat?
C'est vrai qu'il faut être conscient ou qu'il faut conscientiser ceux qui ne le sont pas, mais jusqu'à quand?
Pour ma part je me donne encore quelques années ici,et puis je rentre.
Posté le: Tue Jun 03, 2008 12:37 am Sujet du message:
Nji a écrit:
J.D, je mets ton dernier post là sur mon blog. c'est intéressant et comme je suis un pau lazzy ces derniers jours, ça va le refresh un peu.
Moi je pense aussi que les pays africains, le Cameroun en particulier a besoin d'une entité qui les mette au pas comme tu dis.
Moi j'opte pour une dictature.
Une bonne dicgtature qui ne laisse pas le choix aux gens de se mettre au travail et d'éviter la corruption. Une dictature qui donne la parole aux gens et qui respecte la parole du Peule.
Uen dictature qui n'est ni personnelle, ni destructrice mais qui survit à celui ou celle qui la met en place.
Enfin, une dictature qui terrorise tous ceux qui veulent faire de leurs intérêts personnels une primauté sur celui de l'Etat.
la dictature que tu décris à un nom plus connu et plus consensuel: la démocratie. C'est elle qui fait que juste par une majorité relative sur des millions d'individus , l'on peut envoyer des milliers de jeunes servir de chair à canon.
Bref tu poses un début de réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour que nous disposions d'une vraie démocratie avec toutes les libertés qui vont avec,mais aussi avec surtout cette défense farouche de l'interêt commun garanti par une loi qui prévaudrait sur tous pour le bien être de tous!
En effet c'est cette démocratie qui nous permettra de nous sentir libre dans notre patrie et de nous investir dans son developpement. C'est l'asurance que nous pouvons influer sur le cours des choses par notre volonté qui nousfera progresser et avoir foi dans le vivre ensemble.
L'on a déjà beaucoup glosé sur le bienfait des dictatures éclairées , bien que cet oxymore soit pour moi un non sens . la démocratie n'est que l'expression d'un dictat opéré par une partie relativement importante de la population , tant il est vrai que l'approche consensuelle est illusoire dès que le quorum de deux personnes est atteint pour décider de la gestion d'un pays!
Je te rappelerais juste en le paraphrasant Jean Jacques Dessalines ( révolutionnaire haitien) qui pensait et avait fait sienne cette idée selon laquelle "le noir ne travaille que sous la contrainte". Il avait peut être raison , mais je le complèterais en disant que le noir comme tout autre être humain ne travaille que dans une société qui lui donne les moyens de le faire et celà ne peut être garanti que par une vision démocratique de la vie en commun.
Il reste encore les moyens à employer pour obtenir "la vraie démocratie": vaste chantier où nous sommes attendus..... _________________ Il faudrait veiller à ne pas être un parvenu sans culture ou un ambitieux sans esprit.
Le panurgisme c'est préferer se tromper tous ensemble et la peur d'avoir raison tout seul.
Betson.
Posté le: Tue Jun 03, 2008 12:46 am Sujet du message:
lafrik1 a écrit:
[
Ne parlons donc plus de Paul Biya,de la politique,et bla bla bla. J'ai lu quelque part que la diaspora est une force sur laquelle l'Afrique peut compter. Excusez moi , mais c'est du baratin, le seul moyen de relever l'Afrique ,c'est de rentrer et de travailler chacun dans son coin.(Si nous le faisons,c'est à ce moment qu'il y aura changement)C'est un gros rêve de penser que tous les gens de la diaspora se réuniront un jour, et décideront de rentrer tous ensemble pour changer. Changer quoi d'abord?(Qu'y aura t-il de nouveau quand biya partira?)
Toi l'étudiant de beri.com, si tu vas à l'école c'est pour avoir une vie meilleure, avoir des tunes, construire ta famille, vivre aisément. Après tu pourras penser à changer, dans la mesure du possible.
Mais le seul fait d'avoir un boulot au pays constitue déjà un grand geste pour l'économie, et les domaines connexes du Cameroun.
Pour payer le loyer,avoir un stage,un job, ne se bat on pas ici en occident?
Eh bien c'est le même combat!!!!
Ce n'est donc pas en attendant la mort de je-ne-sais-pas-qui, qu'il y aura un changement?
Ni en discutant tous les jours sur l'Afrique,son histoire,la colonisation,la corruption,et bla bla bla
Quelqu'un a t'il déjà demandé un emploi(je m'adresse aux gens de la diaspora) au pays, ou un stage, comment çà se passe? quelles sont les difficultés rencontrées? Qu'en est-il de l'entrepreneuriat?
C'est vrai qu'il faut être conscient ou qu'il faut conscientiser ceux qui ne le sont pas, mais jusqu'à quand?
Pour ma part je me donne encore quelques années ici,et puis je rentre.
Ca peut le faire, j'en suis persuadé!!!!
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D'accord avec toi , mais il n 'en demeure pas moins que si tu te bats en ociident , tu as la conviction que le sytème récompense en majorité ceux qui sont entreprenants.
Le fait est que les dés sont pipés chez nous , ce qui décourage ceux qui n'ont pas ta témérité ! Et comme les noirs sont connus pour leur courage , tu devines combien sont prêts à prendre ce risque!
BREF , l'on en revient à changer la tête (faire de la politique), seule possibilité pour avoir une chance de modifier le système. _________________ Il faudrait veiller à ne pas être un parvenu sans culture ou un ambitieux sans esprit.
Le panurgisme c'est préferer se tromper tous ensemble et la peur d'avoir raison tout seul.
Betson.
Posté le: Tue Jun 03, 2008 1:03 am Sujet du message:
J.D. a écrit:
@ Betson, Achidi...
. Pour cela à quoi s'attaquer d'abord? essayer de changer les mentalités et en espérant qu'il naitra une mouvance collective qui nous portera vers l'avant? ou que les rares volontaires actuels engagent une réforme du système et mettent le reste de la population au pas? Le réalisme impose forcément la deuxième solution.
Il est plus que temps d'arrêter de bavarder et de rêver qu'un jour les africains, tous ensemble, réaliseront qu'ils doivent changer leur mentalité et s'y mettront. Seule la fin du monde pourrait avoir ce genre d'effet. Il faut éduquer les gens et la seule façon de le faire consiste en leur imposer un rythme auquel ils ne pourront se plier au départ, mais qu'à force de pratique, ils trouveront naturel. Rien n'est ni ne sera facile mais je fais partie des gens qui pensent que la détermination d'un groupe d'individus peut influer sur le comportement général et que la diffusion de valeurs n'est pas seulement dans les discours. Dans le cas de la corruption par exemple, tout le monde se plait à dire que c'est un problème de mentalité. Mais concrètement, comment endiguer ce mal? il faut mettre en place toutes les structures punitives qu'il faut. Quand on éduque un garçon, à force de la bastonner correctement à chaque fois qu'il fait le mur, il commence à réfléchir très prudemment quand cette occasion se presente et des années plus tard, il y'a de fortes chances qu'il prenne conscience du bien fondé de ces privations et remercie ses parents. Quelles structures punitives? opération épervier au niveau des hautes couches (en espérant que ce ne soit pas à des fins politiques), au niveau des basses couches, revalorisation des salaires, politiques de rétribution, encourager même la dénonciation si on veut être radical.... Dans tous les cas, ne pas se contenter de répéter à tue tete que c'est un probleme de mentalité...
Voilà l'objet de ce topic. Comme je l'ai souligné dans le message de départ, cela m'irrite profondément car à chaque fois qu'un débat est lancé sur l'afrique et ses problèmes, le contenu des messages est toujours le même, avec une absence flagrante d'originalité. Il est plus que temps de laisser tomber des discours que nous avons déjà entendu des dizaines, des centaines de fois..à croire que nous sommes tous des lâches, parce qu'évidemment il est beaucoup plus facile de pointer du doigt les mentalités et de les décrier, que d'essayer de changer le système lui meme. .
Changer le systéme: une seule façon: de l'intérieur. Comment? En investissant les phères publiques et politiques.
Je suis d'accord avec toi si c'est de cela dont il s"agit.
En effet tel l'Afrik le dit plus haut, les germes nécessaires à l'éclosion de cette révolution que nous appellons de nos voeux ne peuvent que provenir de ceux qui vivent ou sont gênés par cet état de fait: les résidents ou ceux qui ont des intérêts au Cameroun. Tous les autres qui regardent le Cameroun de loin ne peuvent rien lui apporter!Tel est était le sens de mon propos qaund je parlais de la vision que nous en avons de ce pays .
Si comme certains le font ici, il s'agit juste d'une vision stéréotypée négative faisant de ce pays un repère de damnés , notre imapct sur le cours de son évolution ne pourrra être que péjorative; _________________ Il faudrait veiller à ne pas être un parvenu sans culture ou un ambitieux sans esprit.
Le panurgisme c'est préferer se tromper tous ensemble et la peur d'avoir raison tout seul.
Betson.
Inscrit le: 15 May 2008 Messages: 15135 Localisation: Koundja
Posté le: Tue Jun 03, 2008 10:15 am Sujet du message:
BEtson, tu as tout compris en lisant dans les lignes de mon intervention _________________ L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI.
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