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Article: Camtel : cap sur la téléphonie mobile
Nombre de messages:  9
Pages:  1  
 
   c'est du zero tout ça!
Auteur : technoman!
Date : 31/03/2005 16:00

quel developpement peuvent-ils apporter? rien de concret a mon avis, si au cameroun il n'y a meme pas le reseau WAP quelle honte!!!!!!!!!! en matiere de techno mobile le pays est en arriere comme son etat financier et de vie! beahhhhhh
   et puis koi encore????????
Auteur : d'audry
Date : 01/04/2005 21:36

y a rien de plus serieux quand il s'agit d'argent? les faits sont la.camtel nous a montré comment ils sont serviable pour le camer, raison de plus pour nous piller encore et encore avec sa qualité de service que vous reverez par vous même.
   Bonne réaction bien que tardive
Auteur : Francis Ntongo
Date : 04/04/2005 06:30


En l’Espace de quelques années, MTN et Orange (France Télécoms) ont réalisé des taux de croissance à deux chiffres, passant de quelques Dizaines de milliers d’abonnés à presque 1.6 millions aujourd’hui, soit plus que le téléphone fixe qui a pourtant plusieurs décennies d’exploitation. Les Avantages du mobile sont évidents : Mobilité, Disponibilité, Confort d’écoute et autres services pour le consommateur; Mise en place relativement simple sur le plan infrastructurel, et disponibilité d’outils technologiques et de leviers permettant de répondre plus efficacement et souplement à la demande. Il est donc surprenant que les précédents dirigeants de CAMTEL n'aient pas réalisé depuis un certain temps déjà que les normes de téléphonie fixe avaient été supplantées par la norme GSM, et que l'avenir et les potentiels de croissance étaient dans la mobilité, et les services DATA à forte valeur ajoutée tels que les services liés au WAP (Wireless Application Protocol). Ceux-ci demandent autrement moins d'investissement que la 2.5G GPRS (General Packet Radio Service) et la 3G UMTS (United Mobile Telecommunication System) par exemple, et seraient une première étape pour le Cameroun. On peut légitimement s'interroger sur la stratégie qui a conduit l'ancienne équipe à ne pas anticiper tout cela. Y' avait une stratégie de croissance viable en dehors du mobile? On peut en douter, compte tenu des performances du réseau fixe.
Si cette entrée se confirme, le consommateur pourrait en sortir bénéficiaire, sans que cela soit toutefois automatique. Il faudrait pour cela étudier les marges de croissance du marché. Avec environ 5O % de la population visant en dessous du seuil de pauvreté, et pour qui le téléphone portable demeurera un luxe inaccessible, et 10 % disposant déjà d’un mobile, on peut raisonnablement estimer que le potentiel du marché dans la prochaine décennie à 2 millions de clients. Une baisse significative des tarifs est impossible si les perspectives de croissance sont limitées. Si elle a lieu, ce sera sans doute une contraction mécanique qui prendra du temps.
La mise en place technique du réseau GSM (Stations de base essentiellement) coûtera des dizaines de Milliards de francs CFA, et les ressources humaines pouvant efficacement contribuer au succès d'un tel projet ne sont pas évidentes à dénicher. Quoi qu'il en soit, on ne peut que saluer cette attitude managériale courageuse et offensive qui tranche avec la léthargie qui anime généralement les patrons des entreprises publiques et assimilées. Il est cependant à souhaiter que CAMTEL aie les moyens de déployer rapidement sa nouvelle stratégie. Un financement sur fond propre, ou même un recours directe aux institutions bancaires locales me paraissent peu vraisemblables, la situation financière de la compagnie s'étant sérieusement dégradée ces dernières années, et le Cameroun n’ayant pas encore un marché des capitaux permettant de financer des projets de cette envergure. Alors, pour s'attaquer de front aux deux mastodontes en place (Orange et MTN), l'Etat devra sans doute mettre la main à la poche, c'est-à-dire augmenter l’impôt où s’endetter auprès des bailleurs de fonds. C’est la seule réserve que j’ai pour ce projet!

(Je m'étonne par ailleurs que le gouvernement demande à CAMTEL de faire valider son projet par l'UIT (Union Internationale des Télécoms), alors que ce rôle revient normalement à l'Agence de Régulation des Télécoms (ART); A moins que ce ne soit une façon pour le DG de nous prouver le sérieux du projet ?).

Francis Ntongo
Ingénieur Télécoms et Réseaux (Ecole Centrale d’ Electronique, Paris, 2004)
Master of Science in Air Transport Management (Cranfield University, UK, 2004-2005)
Thesis subject : CNS-ATM systems in ASECNA Region : Is it Worth it ?
   Bonne réaction bien que tardive
Auteur : Francis Ntongo
Date : 04/04/2005 09:04

CAMTEL (1) entre dans l' arène: La Bataille du Mobile aura -t-elle lieu?





La Cameroon Telecommunication, opérateur historique a annoncé qu'il s'apprêtait à lancer un réseau de téléphonie mobile, portant à trois le nombre d'opérateurs. En l’Espace de 5 ans, MTN Cameroon (2) et Orange (France Télécoms), les deux opérateurs installés, ont réalisé des taux de croissance à deux chiffres, passant de quelques dizaines de milliers d’abonnés à presque 1.6 millions aujourd’hui, soit plus 15 fois plus que le téléphone fixe qui a pourtant plusieurs décennies d’exploitation. Cela correspond à un taux de pénétration de 10 %. Les Avantages du mobile sont évidents : Mobilité, Disponibilité, Confort d’écoute et autres services pour le consommateur; Mise en place relativement simple sur le plan infrastructurel, et disponibilité d’outils technologiques et de leviers permettant de répondre plus efficacement et souplement à la demande, et résorbant par ailleurs le problème des impayés. Il est donc surprenant que les précédents dirigeants de l'opérateur historique, CAMTEL, n'aient pas réalisé que les normes de téléphonie fixe allaient être supplantées par la norme GSM, et que l'avenir et les potentiels de croissance sectoriels étaient dans la mobilité, et les services DATA à forte valeur ajoutée tels que les services liés au WAP (Wireless Application Protocol). Ceux-ci demandent autrement moins d'investissement que la 2.5G GPRS (3) et la 3G UMTS (4) par exemple, et seraient une première étape pour le Cameroun. Quelle était la stratégie de l'ancienne équipe dirigeante? Y' avait-il des possibilités de croissance viable en dehors du mobile? J'ai des raisons d'en douter, compte tenu des performances calamiteuses du réseau fixe. Alors pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de réagir? La Compagnie Nationale de Télécommunication se rend compte aujourd’hui de ses erreurs, et adopte une stratégie résolument offensive, en annonçant en grand pompe son intention d'entrer dans la bataille.

Si cette entrée se confirme (5), le consommateur pourrait en sortir bénéficiaire, sans que cela soit toutefois automatique. Il faudrait pour cela que les marges de croissance du marché soient importantes, et que la mise en place du réseau soit rapide. Avec environ 5O % de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté, et pour qui le téléphone portable demeurera un luxe inaccessible, et 10 % disposant déjà d’un mobile, on peut raisonnablement estimer le potentiel du marché dans la prochaine décennie à 3 millions à 4 millions de clients dans un scénario optimiste, si la pauvreté n'est pas réduite de manière significative. Une baisse significative des tarifs est impossible si les perspectives de croissance sont limitées. Par ailleurs, Le nouvel entrant devra disposer de moyens colossaux pour tailler des parts de marché à ses concurrents, ce qui ne me semble pas évident s'agissant de CAMTEL. La mise en place technique du réseau GSM (Stations de base essentiellement) coûtera des dizaines de Milliards de francs CFA si la compagnie cible les grandes agglomérations, et les ressources humaines pouvant efficacement contribuer au succès d'un tel projet ne sont pas évidentes à dénicher. Si la baisse des tarifs a lieu, on peut craindre que ne ce ne soit q' une contraction mécanique et limitée qui prendra du temps. Qu'à cela ne tienne, la perspective de voir les deux opérateurs en place, dont les tarifs demeurent très élevés, et qui ne sont pas franchement de concurrence, contestés par un troisième opérateur est en soit réjouissante.

Aussi, on ne peut que saluer cette attitude managériale courageuse et offensive qui tranche avec la léthargie qui anime généralement les patrons des entreprises publiques. Il est cependant à souhaiter que CAMTEL aie les moyens de déployer rapidement sa nouvelle stratégie. Un financement sur fond propre, ou même un recours directe aux institutions bancaires locales me paraissent peu vraisemblables, la situation financière de la compagnie s'étant sérieusement dégradée ces dernières années, tant et si bien que le gouvernement n'a pas trouvé de repreneur. Et le Cameroun n’ayant pas encore un marché des capitaux permettant de financer des projets de cette envergure. Alors, pour s'attaquer de front aux deux mastodontes en place, l'Etat devra sans doute mettre la main à la poche, c'est-à-dire augmenter l’impôt où alors s’endetter auprès des bailleurs de fonds. C’est la seule réserve que m' inspire ce projet! Alors la bataille de "TROYE" aura t-elle lieu? Lets wait and see;





Notes



(1) Cameroon Telecommunication, opérateur historique

(2) Mobile Telephone Networks , filiale du groupe sud-africain du même nom

(3) General Packet Radio Service

(4) United Mobile Telecommunication System

(5) Le Gouvernement devrait accorder la troisième licence d'exploitation



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Francis Ntongo

Ingénieur Télécoms et Réseaux (Ecole Centrale d’ Electronique, Paris, 2004)

Master of Science in Air Transport Management (Cranfield University, College of Aeronautics, UK, 2004-2005)

Thesis subject : Communication Naviagation Surveillance-Air Traffic Management systems in ASECNA Region : Is it Worth it ?

email: f.ntongo-ekani.2004@cranfield.ac.uk


   Bonne réaction bien que tardive
Auteur : Francis Ntongo
Date : 04/04/2005 11:04

CAMTEL (1) entre dans l' arène: La Bataille du Mobile aura -t-elle lieu à "Troye"?



La Cameroon Telecommunication, opérateur historique a annoncé qu'il s'apprêtait à lancer un réseau de téléphonie mobile, ce qui portera à trois le nombre d'opérateurs. Pendant les 5 dernières années, MTN Cameroon (2) et Orange (France Télécoms), les deux opérateurs installés, ont réalisé des taux de croissance à trois chiffres, avec une moyenne annuelle frôlant les 250 %, en passant de quelques dizaines de milliers d’abonnés à presque 1.6 millions aujourd’hui, soit plus 15 fois plus que le téléphone fixe qui a pourtant plusieurs décennies d’exploitation. Cela correspond à un taux de pénétration de 10 %. Les Avantages du mobile reposent sur quelques concepts assez simples: Mobilité, Disponibilité, Confort d’écoute et autres services pour le consommateur; Mise en place relativement simple sur le plan infrastructurel, et disponibilité d’outils technologiques ( Intelligence du réseau) et des leviers permettant de répondre plus efficacement et souplement à la demande, et résorbant par ailleurs le problème des impayés. Il est donc surprenant que les précédents dirigeants de l'opérateur historique, CAMTEL, n'aient pas anticipé que les normes de téléphonie fixe allaient être supplantées par la norme GSM, et que l'avenir et les potentiels de croissance sectoriels étaient dans la mobilité, et les services DATA (Données) à forte valeur ajoutée tels que les services liés au WAP(3).Ceux-ci demandent un investissement autrement moindre que la 2.5G GPRS (4) et la 3G UMTS (5) par exemple, et seraient une première étape pour le Cameroun. Quelle était la stratégie de l'ancienne équipe dirigeante? Y' avait-il des possibilités de croissance viable en dehors du mobile? J'ai des raisons d'en douter, compte tenu des performances financières et opérationnnelles calamiteuses du réseau fixe. Alors pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de réagir? La Compagnie Nationale de Télécommunication se rend compte aujourd’hui de ses erreurs, et adopte une stratégie résolument offensive, en annonçant en grand pompe son intention d'entrer dans la bataille.



Si cette entrée se confirme (6), une "guerre" des tarifs pourrait s'engager, et le consommateur pourrait en sortir bénéficiaire. Cela n'est toutefois pas certain. Trois conditions sont à remplir pour cela:



1: Il faudrait que les marges de croissance du marché soient avérées et substantielles.

2: La mise en place du réseau devra être rapide.

3: CAMTEL devra innover en matière de service.



Avec environ 50 % de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté, et pour qui le téléphone portable demeurera probablement un luxe inaccessible, et 10 % disposant déjà d’un mobile, on peut raisonnablement estimer le potentiel du marché dans la prochaine décennie à 3 millions à 4 millions de clients dans un scénario optimiste, si la pauvreté n'est pas réduite de manière significative. Une baisse significative des tarifs est impossible si les perspectives de croissance sont limitées. La mise en place technique du réseau GSM (Stations de base essentiellement) coûtera des dizaines de Milliards de francs CFA si la compagnie cible les grandes agglomérations, et les ressources humaines pouvant efficacement contribuer au succès d'un tel projet ne sont pas évidentes à dénicher. Par ailleurs, Le nouvel entrant devra disposer de moyens colossaux pour tailler des parts de marché à ses concurrents, Il devra par ailleurs faire preuve d' "innovation" en proposant des services data à des coûts abordables par exemple. Des Examples à travers le monde montrent qu'il est difficile de s'imposer sans innover. En France, Bouygues télécom par exemple n'a dû son salut qu' à L' Imode. O2 en Angleterre a créé la différence en privilégiant les services DATA.



Si la baisse des tarifs a lieu, on peut craindre que ce ne soit qu' une contraction mécanique et limitée qui prenne du temps. Qu'à cela ne tienne, la perspective de voir les deux opérateurs en place, dont les tarifs demeurent très élevés, et qui ne sont pas franchement de concurrence, contestés par un troisième opérateur est en soit réjouissante.



Aussi, on ne peut que saluer cette attitude managériale courageuse et offensive qui tranche avec le "conservatisme douillet" qui anime généralement les patrons des entreprises publiques. Il est cependant à souhaiter que CAMTEL reçoive les moyens de déployer rapidement sa nouvelle stratégie. Un financement sur fond propre, ou même un recours directe aux institutions bancaires locales me paraissent peu vraisemblables, la situation financière de la compagnie s'étant sérieusement dégradée ces dernières années, tant et si bien que le gouvernement n'a pas trouvé de repreneur crédible. Et le Cameroun n’a pas encore un marché des capitaux suffisamment important qui permette de financer des projets de cette envergure. Alors, pour s'attaquer de front aux deux mastodontes en place, l'Etat devra sans doute mettre la main à la poche, c'est-à-dire augmenter l’impôt où alors s’endetter auprès des bailleurs de fonds. C’est la seule réserve que m' inspire ce projet! Alors la bataille des "TROYE" aura t-elle lieu? Lets wait and see.





Notes



(1) Cameroon Telecommunication, opérateur historique

(2) Mobile Telephone Networks , filiale du groupe sud-africain du même nom

(3) Wireless Application Protocol

(4) General Packet Radio Service

(5) United Mobile Telecommunication System

(6) Le Gouvernement devrait accorder la troisième licence d'exploitation



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Francis Ntongo

Ingénieur Télécoms et Réseaux (Ecole Centrale d’ Electronique, Paris, 2004)

Master of Science in Air Transport Management (Cranfield University, College of Aeronautics, UK, 2004-2005)

Thesis subject : Communication Naviagation Surveillance-Air Traffic Management systems in ASECNA Region : Is it Worth it ?

email: f.ntongo-ekani.2004@cranfield.ac.uk


   sa va l'ingenieur....!
Auteur : man!
Date : 04/04/2005 14:03

tres bonnes observations, dignent de ton niveau intellect. mais suffit de faire ton commentaire et un seul, pas besoin de rappeler plusieur fois ton titre... moi j'suis ing.inform univer milan mais j'ai jamais trouve le besoin de le preciser on line! soit modeste!
   Rien de tel MAN
Auteur : Francis Ntongo
Date : 04/04/2005 14:23


L' avantage étant que mon intervention est structurée pour susciter le débat. Les références sont ajoutées pour assumer le contenu complètement du texte et pour indiquer aux initiés que nous pouvons en en discuter en profondeur, s'ils le souhaitent.

Très cordialement
   mais je di hein??c koi ce bizness???
Auteur : chris
Date : 04/04/2005 14:32

Purée mais vous vous croyez meme ou les freres.si vous etes ingenieur ou koi ke ce soit du genre.c bien pour vs.
et toi man tu as fini par dire aussi online o gens ke toi aussi tu ingenieure.j espere ke tu es content le message est passé.anyway je tien tt de meme a te feliciter personellement "francis".
il ya du boulo a faire ds notre chere pays les gars alors mettons nous o boulot
   c'est bon!
Auteur : man!
Date : 05/04/2005 15:26

j'ai reçu le message francis juste....rien! et a toi chris j'ignore quel tord j'ai eu a ajouter que je suis ing.inf? si tu lisais mieux les messages je pense que tu ferais moins de gaffes! tres braves encore francis! a plus...
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