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Article:
Comment les Chinois fragilisent l’économie camerounaise |
Nombre de messages:
2 |
Pages:
1 |
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rien de surprenant |
Auteur : |
moesha |
Date : |
03/02/2007 12:29 |
quand on est bête on se fait avoir tout simplement...rien ne m'étonne là dedans que notre gouvernement vende même notre pays au diable si ce n'est pas encore fait |
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Naïveté |
Auteur : |
Mbowa su Dibille |
Date : |
14/02/2009 18:09 |
Le bilan de la coopération économique sino-camerounaise ne devrait étonner que les esprits naïfs. Comment penser qu'un pays comme la Chine qui compte plus de pauvres que toute la population du Cameroun puisse sacrifier les siens au profit de quelques nègres dont l'administration ne se souci guère ou très peu en tout cas? La Chine a elle aussi ses pauvres et doit les caser. C'est cynique, mais c'est la triste vérité. Que le Cameroun s'occupe des siens au lieu d'attendre 'les pays amis'. Pas plus qu'ailleurs, les Chinois ne sont pas au Cameroun pour faire du social. Sans aucune pression en face, et c'est le cas chez nous, l'économie camerounaise continuera de prendre du jaune. Ce ne sont pas nos lamentations puériles qui stopperont la marrée jaune, mais des actes des actes forts en faveur d'une nouvelle vision du Cameroun.
Politique étrangère?
Les relations avec la Chine sont qu’un morceau d’un tout que constitue notre politique extérieure. Dans la négociation des partenariats avec les autres pays, qu’est-ce qui doit primer ? Est-ce les sombres, petits et ridicules intérêts de quelques fonctionnaires ou bien l’intérêt national ? Jusqu’ici, on n’a pas l’impression que le Cameroun passe avant les desideratas de quelques personnes qui paradoxalement ont la charge de défendre les intérêts des camerounais. Les Chinois savent ce qu’ils veulent. Leur action est l’aboutissement d’un processus mûri et bien ficelé. Contrairement aux camerounais qui me semble être dans une posture attentiste. Normal, Je doute fort que nous ayons nous ayons une réelle vision prospective pour notre pays. Notre politique étrangère est-elle active ou réactive ? On a l’impression que nous subissons notre environnement. Et dans les relations entre Etats, on ne s’encombre pas de sentiments ou de hasard.
Si la coopération entre Cameroun et Chine aujourd’hui entachée de dérapages dans lesquels la Chine préserve sa culture exporte ses grossistes et ses détaillants, ses ingénieurs et ses ouvriers, ce au détriment de la main d’œuvre locale, il revient aux camerounais de créer des conditions qui obligeraient l’autre au respect des accords. On n’a pas l’impression que l’administration actuelle ou encore le politique ait intégré cette nécessité de contraindre ses partenaires en génél et la Chine en particulier au respect du contenu des accords entre les deux pays. Cette attitude n’est pas propre aux relations entre la Chine et le Cameroun. Prenons quelques exemples pour mieux étayer notre propos. Dans certains marchés de réfection de routes dans la ville de Douala, une entreprise camerounaise a fait de bien meilleures propositions que certaines entreprises concurrentes à capitaux français. Les entreprises à capitaux étrangers ont été préférées aux nationales. Les camerounais de l’étranger, quel traitement leur est réservé par les services consulaires du pays ? On ne sait pas combien ils sont, ils ne bénéficient d’aucune assistance lorsqu’ils sont en difficulté dans un pays étranger. Demandons-nous déjà s’ils sont des camerounais au même titre que les autres puisqu’il ne leur est déjà pas permis de voter. Si nous traitons de la sorte, plusieurs millions de camerounais, la posture de l’Etat camerounais face aux chinois est logique et ne devrait étonner que les esprits mal préparés.
Dans la conduite de leur relation avec le Cameroun, la posture des autres trahit leur considération ou absence de considération pour notre pays. Mais en réalité, cette considération n’est que le fruit de notre action au profit de notre pays. Nos comportements dicteront leur attitude à nos partenaires. Or le comportement actuel des camerounais ne me semble pas être de nature à susciter du respect de la part de nos partenaires. Chacun arrive aujourd’hui au Cameroun et fait ce qu’il veut. Il suffi pour cela de prendre la peine de soudoyer quelques responsables au passage. Dans son entreprise, on peut alors recruter plus de cadres étrangers que ne prévoit la réglementation en vigueur. On peut faire arrêter un camerounais dont on n’aime pas trop la forme du front ou encore fouler au pied des accords dont les contours ont été plus ou moins bien définis, etc.
Le bilan qui est fait des accords entre la Chine et le Cameroun est la conséquence de nos comportements. Nous ne devons en vouloir qu’à nous même. Même si nous ne sommes pas tous coupables, nous en sommes tous responsables. Car par le fait d’être camerounais, nous sommes tous comptables des décisions prises par nos dirigeants. Et si nous ne voulons plus de ces accords au détriment du Cameroun, développons ensemble des moyens pour contraindre nos dirigeants à définir des politiques cohérentes et responsables.
A la fin du paragraphe ci-dessus, on pourrait penser que les camerounais n’ont rien fait jusqu’ici. Il n’en est rien. Je reconnais les efforts fournis par les camerounais pour changer les mentalités, les pratiques politiques dans le pays. Mais les résultats auxquels nous sommes parvenus jusqu’ici sont loin des attentes. Ce qui devrait nous interpeller quant à l’efficacité des méthodes utilisées jusqu’ici. Pour ne pas sortir du sujet ayant suscité cette réflexion, il serait opportun de s’inspirer de l’action d’une association locale dans son combat pour la souveraineté alimentaire du Cameroun. : l’ACDIC (Association citoyenne pour la défense des intérêts des consommateurs). Grace à une bonne préparation et à une forte mobilisation dans le temps et dans toute l’étendue du territoire national avec des connexions bien choisies à l’étranger, cette association conduite par des gens compétant, motivés et engagés, l’ACDIC a réussi contraindre le gouvernement à prendre des décisions en faveur de l’économie camerounaise. Il est important de rappeler que ces décisions portaient sur l’interdiction des découpes de poulets congelés. Cette décision était d’autant plus importante que l’importation de ces découpes avait mis au chômage plus de 30.000 petits aviculteurs et ont coutaient plus de 25 milliards de Fcfa à l’économie nationale. Malgré donc les intérêts colossaux qui sou tendent certaines activités économiques, voila une association avec bien moins de moyens que ses adversaires (transnationaux et nationaux) qui est parvenue à mettre en mal des fonctionnaires et ministres de la république. La leçon à tirer du combat de l’ACDIC est qu’une organisation bien pensée est soutenue par le peuple est le gage du succès de nos actions.
La respectabilité des accords de partenariat entre le Cameroun et les autres pays ne sera que le fruit du sérieux avec lequel nous défendrons nos droits. Pour que nous profitions pleinement de la coopération avec les autres, il faut que nous exercions suffisamment de pression sur nos décideurs afin qu’ils mettent nos intérêts en avant des leurs. Et cela ne peut se faire que si nous acceptions l’inefficacité de nos méthodes actuelles et les réajustions.
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