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| Article:
Douala, une capitale économique sinistrée |
| Nombre de messages:
2 |
| Pages:
1 |
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Ce n'est pas étonnant ! |
| Auteur : |
Tolambo |
| Date : |
16/07/2006 12:59 |
Pour moi, la cause principale de cette situation, c'est qu'il n'y a plus d'Etat au Cameroun. Il y a des individus au gouvernement et des fonctionnaires, chacun à un endroit quelconque, qui transforment leur poste en centre de profit pour leur seul intérêt exclusif !
Le tribalisme est devenu le seul mode de vie collective et l'absence de vision pour l'ensemble de la vie nationale en est la conséquence la plus immédiate.
Dès lors, "l'exemple venant d'en haut" pour parodier une fameuse formule, nous sommes tous devenus des "médiocres" ! |
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transparence hydraulique |
| Auteur : |
pboulerie |
| Date : |
17/07/2006 19:58 |
En utilisant le terme technique exact employé en hydrologie ou en hydraulique, il s'agirait de "rétablir la _transparence hydraulique_" de l'ouvrage en question. Un concept pas encore appliqué en 2006 dans certaines zones de France...
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"Douala, une capitale économique sinistrée (07/07/2006)
Par Jongwanè Dipoko
[...]
Fermeture et assèchement [...] progressifs du lit du fleuve Wouri aux abords de Douala
[...] la première moitié du pont faite de terre-plein a progressivement constitué un barrage qui aura au fil du temps profondément modifié les caractéristiques hydrodynamiques de l'écoulement des eaux du Wouri vers l'Atlantique ; la baisse consécutive de la vitesse d'écoulement des eaux a continuellement favorisé la sédimentation des substances transportées et surtout, l'ensablement progressif et généralisé de l'ensemble du lit du fleuve.
Le pont sur le Wouri en cause
Ce diagnostic nous amène alors à interroger la qualité des études préparatoires à la conception du Pont sur le Wouri. A ce propos, rappelons que ce pont inauguré en 1954 avait été construit par la très respectable entreprise Batignolles, sous la maîtrise d'ouvrage des services techniques du gouvernement français et de l'administration coloniale locale. Force est donc de constater que la conception de l'ouvrage n'avait guère
été des plus regardantes quant aux aspects environnementaux ou écologiques. [...] les lacunes des études préparatoires s'expliqueraient aisément par le peu d'attention que les concepteurs, essentiellement des ingénieurs, accordaient alors à l'époque aux considérations écologiques. En effet, en
l'absence d'un véritable discours écolo-militant qui n'apparaîtra que dans les années 1970, la plupart des
réalisations d'envergure se faisaient alors dans la grande euphorie du très triomphant culte des prouesses techniques et de la nécessaire domination de la nature par l'homme. [...]
Aussi, nous proposons que dans le cadre des nouvelles capacités et perspectives d'investissements de la fin du programme Ppte, que la Communauté urbaine de Douala et/ou l'Etat camerounais engagent des travaux de remplacement de la partie terre-plein du pont par des traverses suspendues en béton. De telles structures libèreront l'écoulement des eaux du Wouri vers l'estuaire et l'océan Atlantique. Naturellement, ce programme irait de pair avec de grandes opérations de dragage ou d'évacuation des terres qui ont entre temps dangereusement surgi ici et là sur le chemin du fleuve Wouri vers l'Atlantique." |
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