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Les sectes prolifèrent à Douala | |
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Hôtel de ville de Douala à Bonanjo. Sur l’esplanade, devant la
bâtisse abritant les services de la communauté urbaine de Douala (Cud) et le
commissariat central numéro 1, se dresse une construction anodine, qui n’attire
pas particulièrement l’attention du visiteur. En forme de pyramide, cet objet
que le naïf considère comme un simple ornement, est pointé du doigt par les
initiés comme le symbole de la Franc-maçonnerie.
Selon des initiés, ce symbole d’origine maçonnique est aujourd’hui largement
utilisé par les Témoins de Jéhovah, “ qui manifestent un malin plaisir à insérer
dans leurs publications des images subliminales très explicites ”, selon un
commentaire du site Internet http://v.i.v.free./wt/occulte.html. | |
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Le rotary dans un jardin | |
Toujours au quartier administratif de Bonanjo, entre les services du Trésor et
la Chambre de commerce, l’emblème du Rotary club international est bien implanté
dans un jardin, au beau milieu d’un cercle qui orne le jardin et sert aussi de
place assise pour les nombreux usagers des deux services et du guichet unique du
commerce extérieur. Il s’agit d’une roue à engrenages de six rayons, 24 dents et
une rainure de clavetage. Selon les informations du site
http://www.loge-de-mer.com/INT/bb.htm, “
en 1923, l’actuelle roue d’engrenage…fut adoptée en une rainure de clavetage
ajoutée pour signifier que la roue travaillait et ne tournait pas à vide.
” Une description officielle de
l’emblème fut adoptée à la convention de 1929 à Dallas, bleu royal et or furent
choisis comme couleurs officielles du Rotary, et son drapeau officiel fut défini
comme un “ champ ” blanc avec la roue rotarienne emblasonnée en son centre. Cet
emblème porté comme insigne de boutonnière identifie les rotariens dans le monde
entier. ” | |
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Effets pernicieux ? | |
Le constat de l’existence de ces emblèmes des sectes avait poussé Nasser
Kemajou, le président de l’Organisation des droits de l’homme et de la
protection des citoyens (Ocdph), à saisir les autorités administratives en date
du 31 octobre 2007. Il attire leur attention sur ce la prolifération des sectes,
et affirme qu’ “ il est temps que ce désordre qui réside dans la ville de Douala
cesse, il est temps que le pouvoir central attache de l’importance à cette
information qui nous semble dangereuse pour la sécurité et pour la paix
sociales. ” A l’en croire, ces différentes sectes en ville entraînent
inéluctablement des combats pour la conquête du territoire à contrôler, des
combats qui entraînent des conflits sociaux même à des échelles non imaginables.
Ces sectes trouveraient leurs comptes dans la masse, d’où leur présence massive
en ville. | |
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