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L'opération épervier fait du sur-place | |
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Avant de s’envoler pour l’Europe au mois d’août 2008 pour
son dernier « court séjour privé », Paul Biya avait reçu entre autres à
l’aéroport de Yaoundé Nsimalen, le ministre d’Etat secrétaire général de la
présidence de la République, Laurent Esso et le délégué général à la Sûreté
nationale, Edgar Alain Mebe Ngo’o. Selon des sources bien introduites, le chef
de l’Etat aurait fermement instruit ses deux collaborateurs directs de tout
mettre en œuvre pour poursuivre les arrestations dans le cadre de l’opération
Epervier. Ces sources affirment sans vraiment nuancer que Paul Biya aurait
notamment cité deux noms. Un ancien ministre et un ancien directeur général.
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Seulement cinq juges d?instruction ? Yaound? | |
Il y a une semaine, l’ex-trésorier général payeur de Douala
et son ex-caissier ont été écroués à la prison centrale de New-Bell. Il s’agit
là des dernières arrestations entrant dans le cadre de la lutte contre les
détournements des fonds publics, même si cette affaire ne fait pas partie des
dossiers de l’opération Epervier que Amadou Ali pilote. Des sources proches de
la gendarmerie nationale affirment que les dossiers de l’opération Epervier qui
ont été confiés au secrétariat d’Etat à la défense (Sed) auraient déjà connu des
avancements considérables pour ce qui est des enquêtes préliminaires. « Nous
avons déjà fini de « cuisiner » les personnalités sur qui pèsent des soupçons de
détournements de fonds publics et de malversations financières dans le cadre de
dossiers qui nous ont été confiés. Maintenant, la suite de l’opération dite
Epervier comme vous l’appelez dans les médias, appartient aux différentes
hiérarchies respectives », affirme un officier supérieur.
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Source : Le Messager | |
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