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Tchoko · Posté le: Thu Jun 23, 2011 9:19 pm Sujet du message:

Meb, j'ai pour ma part l'impression que le prix d'un objet de ce style peut s'estimer de cette manière :

valeur finale = valeur économique + valeur d'appréciation personnelle + valeur liée à l'offre/demande + valeur de perception collective (snobisme/histoire)

la valeur économique, c'est l'effort (temps + cout de travail) pour réaliser l’œuvre.

la valeur d'appréciation, c'est la valeur dont vous parlez ici, ce qui est dans l’œuvre : le gout, la beauté vus par chacun, sans aucune autre considération. la copie exacte conforme et l'original ont la même valeur d'appréciation personnelle.

la valeur offre/demande, c'est la valeur liée au nombre de gens qui veulent acheter (la "spéculation" dont vous parliez, le marché je dirais).

la valeur de perception collective (lié au snobisme/histoire) est ce dont tu as parlé qui fait qu'on suppose d'office, selon que ce soit un tableau de Picasso ou de Waddle, que celui de Picasso est préférable (j'intègre dans cette valeur la ce que Betson considère comme la valeur on va dire historique de l’œuvre).

Voilà pour moi ce qui détermine la valeur finale d'une œuvre.
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« L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. » (Alfred de Musset)

Tchoko · Posté le: Thu Jun 23, 2011 9:34 pm Sujet du message:

Sur ce que j'appelle la valeur de perception collective qui peut être lié à l'histoire et/ou à une sorte de snobisme de castes, elle intègre à mon sens (en tout cas sur la partie historique) une part objective en ce sens que, par exemple sur un tableau, c'est quand même la qualité des premières oeuvres de l'artiste, à l'instant t = 0, qui a donné de la valeur au fil du temps, à ses œuvres suivantes. C'est parce que Picasso était un très bon artiste au départ et que ses œuvres ont été appréciées au tout début que ce qu'il a fait après avait d'office de la valeur lorsqu'on y associait son nom.
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