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yebokolo
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MessagePosté le: Sun Jun 12, 2011 12:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois plutôt que c'est le ministre de l'information qui indique les chiffres d'audience à publier................ Laughing
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Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre. Marc Aurèle
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Platon
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MessagePosté le: Tue Jun 14, 2011 11:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

la crise ivoirienne a fait du bien aux camerounais, on dirait...

Citation:

Cacao : 193.881 tonnes d'exportations pour 301,410 milliards FCFA par le Cameroun en 2010



Deuxième produit d'exportation du Cameroun, après le pétrole brut avec une contribution de 16% au PIB, le cacao brut en fèves a été exporté à 193.881 tonnes en 2010, pour une valeur de 301,410 milliards de francs CFCA (602,82 millions USD), annonce l'Institut national de la statistiques (INS) à Yaoundé contacté par Xinhua.

Dopés par des prix record depuis début 2010 qui, parfois, franchissent la barre des 1.400 francs CFA (2,4 USD), les producteurs camerounais qui s'étaient laissé aller au découragement et avaient pour une grande partie d'entre eux abandonné leurs plantations à cause d'un marché morose vers la fin des années 80, retrouvent le sourire et reprennent du service.






L'Association nationale des producteurs de cacao et de café du Cameroun (ANPCC), récemment créée, dénombre à l'heure 700.000 planteurs, soit 100.000 nouveaux venus dans la filière, répartis dans 7 bassins de production, à savoir le Centre, l'Est, le Littoral, le Nord-ouest, l'Ouest, le Sud et le Sud-ouest.

En baisse à 194.138 tonnes en 2009-2010, contre 205.785 tonnes la saison précédente, la production nationale enregistrait fin avril, à trois mois de la fin de la campagne, 219.295 tonnes pour 2010-2011, selon les chiffres communiqués par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), basé à Douala, la métropole économique.

"la remontée des cours motive tellement que beaucoup de personnes quittent la ville pour rentrer au village et cultiver le cacao ou le café. Surtout, les jeunes manifestent leur intérêt. Dans le Mbam-et-Kim (dans la région du Centre) par exemple, certains d'entre eux tiennent des plantations de 100 à 150 hectares", a récemment souligné à Xinhua le président de l'ANPCC, André Bélébénié.

© Source : Xinhua
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meb
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MessagePosté le: Wed Jun 15, 2011 9:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=65023:cacao-sos-qualite&catid=2:economie&Itemid=3


Citation:
Malgré une production en augmentation, les pratiques des producteurs et de certains acteurs de la filière écornent gravement l’image du cacao camerounais.

« la quantité ça va. Mais maintenant, la qualité reste un défi. On sait que le Sud-Ouest, qui est la région qui produit presque la moitié de la récolte du Cameroun, est très pluvieux. Le fait que cette région soit très pluvieuse pousse les planteurs à sécher le cacao sur le feu de bois. Ça donne au cacao un goût de fumée qui se retrouve après dans le chocolat. On est obligé donc, de réduire. Dans nos mélanges de cacao, pour faire le chocolat, on peut utiliser 10 à 15% maximum, du cacao camerounais, juste pour diluer ce goût de fumée. Cela veut dire que si le Cameroun veut attirer d’autres investisseurs, non seulement Barry Callebaut, même des concurrents à nous, il faut investir au niveau de la qualité. » Le constat est de Barth Willems, directeur général de l’entreprise Sic cacaos, du groupe Barry Callebaut, un des plus gros acheteurs du cacao camerounais. Il en dit long sur les efforts à fournir par les producteurs.

Les mauvaises pratiques qui mettent à mal la qualité du cacao camerounais sont connues : le séchage du cacao sur le goudron. « Le goudron sent mauvais par rapport au cacao. L’effet de la chaleur fait que les particules du goudron se collent à la fève. Et lorsque le cacao arrive chez l’acheteur, il détecte rapidement ces anomalies et taxe notre cacao de mauvais », explique un acteur de la filière. On peut noter aussi le non respect de certaines normes dans la production. Que la cueillette soit bien faite et que la cabosse soit bien coupée. Ensuite, lors de l’écabossage (cassage de la cabosse), certains utilisent des machettes qui blessent la fève, au lieu d’utiliser un gourdin par exemple. On relève enfin, le non respect des délais de fermentation, qui doivent être en moyenne de six à sept jours.

Pour y remédier et améliorer la qualité du cacao, les organismes dédiés (le Fodecc, le CNCC, le CICC) s’investissent comme elles peuvent à travers les bassins de production du pays, notamment Ebolowa, Ambam, Bafia, Mfou, Nyanon, Tombel, etc. « Le Fodecc a financé plusieurs projets qui vont sur le terrain, et organisent des séminaires et ateliers au cours desquels des conseils pratiques sont prodigués aux producteurs », confie une source bien introduite au Fodecc. Selon al même source, « on n’est qu’au début. Le retour est assez encourageant. a la fin de chaque séminaire de formation, les séminaristes témoignent que ça leur a permis d’augmenter leurs connaissances ». Et de changer les habitudes. la qualité et la compétitivité du cacao camerounais en dépendent.

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MessagePosté le: Wed Jun 15, 2011 1:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

qui a écrit quoi? Entre Mutations et Cameroon-Tribune

1. banques de sang

Citation:
L’absence de donneurs volontaires et réguliers, et la peur des résultats des tests sanguins mettent les malades en danger.

Le Cameroun fait partie des 79 pays en voie de développement, selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), où le nombre de dons de sang est inférieur à dix pour mille habitants. D’après cette agence onusienne, c’est dans ces pays que les pénuries de sang dans les hôpitaux et les dispensaires sont monnaie courante. Et notre pays n’échappe pas à cette règle. «Le stock est très limité. Hélas, nous n’avons pas beaucoup de donneurs qui viennent spontanément», avance le Dr Georgette Kamdem, médecin biologiste à l’Hôpital général de Yaoundé (Hgy). la situation n’est guère reluisante à l’Hôpital Laquintinie de Douala où le Centre de transfusion sanguine (Cts), pourvoyeur en hémoglobine dudit hôpital et d’autres autres formations sanitaires (Hôpital général de Douala, les hôpitaux de Bafoussam (comme ce fût le cas hier mardi 14 juin 2011, de Njombé, Ngaoundéré, Yaoundé), vit une pénurie quasi permanente.

«la banque de sang de l’hôpital Laquintinie a besoin d’environ 111 poches de sang par jour pour couvrir ses besoins sanguins et ceux des autres demandeurs. Un quota qui n’est pas toujours atteint. Nous sommes ainsi constamment en rupture de stock», déclarait le Dr Madeleine Mbangue, le chef du service du Cts, dans ces mêmes colonnes il y a près de trois ans. «Par mois, nous servons en moyenne 600 poches de sang à l’intérieur de l’hôpital et à l’extérieur. Soit un total de 1.200 poches de sang par mois», poursuit-elle. Ce qui est loin d’être suffisant. Alors, qu’est-ce qui fait problème ? «On n’a pas de donneurs bénévoles et réguliers», justifie le Dr Kamdem. «la principale difficulté est la rareté des donneurs volontaires et bénévoles. Ils représentent à peine 10% de l’ensemble des donneurs que nous recevons ici.

Ce qui fait que, pour avoir du sang à traiter et à donner aux malades, il faut déjà avoir une source d’approvisionnement. Et la seule source d’approvisionnement, ce sont ces donneurs», déclarait le Dr Bienvenue Etogo dans ces mêmes colonnes en 2008, alors chef service de la banque de sang de l’Hôpital central de Yaoundé (Hcy). Conséquence : les banques de sang fonctionnent principalement avec les donneurs familiaux et les collectes de sang auprès des associations de donneurs bénévoles. Ainsi, assure le Dr Kamdem, pour bénéficier d’une poche de sang testée et sécurisée, le malade qui en a besoin doit fournir deux donneurs et payer une «contribution forfaitaire» qui s’élève à 17.300 Fcfa. Si chaque formation sanitaire exige deux donneurs, le prix d’une poche de sang varie d’une institution hospitalière à une autre.

«Idées préconçues»
«Les familles sont obligées de débourser la somme de 14.000 Fcfa de frais d’analyse du sang. Il faut également 3500 Fcfa de frais supplémentaires si le donneur ne connaît pas son groupe sanguin. Ceci en plus des deux donneurs présentés par la famille pour le cas du don de sang à un proche», poursuit le Dr Mbangue. Le donneur doit être âgé de 18 à 60 ans et être en bonne santé. Pour la femme, ne pas être enceinte ou en allaitement maternel, et éviter de saigner. En outre, il faut peser au moins 50 kg, n’avoir pas été malade les deux semaines précédant le don, et ne pas être sous traitement. Ces donneurs «nous permettent de maintenir quelque chose dans la banque. Mais, il faut aussi savoir que le sang desdits donneurs, après test, peut se révéler négatif, et on le jette par conséquent à la poubelle», affirme la biologiste. Le sang des donneurs récoltés passe sous plusieurs tests, notamment aux hépatites B et C, la syphilis, le Vih et le groupe sanguin. Lorsqu’un sang est contaminé aux infections virales, il est automatiquement détruit. Pour le Dr Mbangue, c’est justement la peur des résultats de ce test qui découragent les éventuels donneurs.
«Les Camerounais sont réticents à l’idée du don volontaire et bénévole de leur sang. On a beau leur dire qu’ils ne risquent rien, ils redoutent les tests de dépistage du Vih», affirme-t-elle. a cela, disent les médecins, il faut ajouter les «idées préconçues» et «certaines croyances» qui constituent un frein au don de sang.

a cause de l’indisponibilité de sang dans les banques, certains hôpitaux sont parfois obligés d’orienter le malade ailleurs, comme on n’a pu le vivre hier à l’Hgy où une femme, sévèrement anémiée, a été transférée ailleurs. Cette dernière avait besoin de trois poches de sang, mais seule une poche était compatible. L’on ne le répétera jamais assez : donner son sang peut sauver de nombreuses vies. a l’occasion de la 8ème Journée mondiale du don de sang célébré ce 14 juin 2011, l’Oms a à nouveau tenu à sensibiliser le public sur la nécessité de fournir des globules rouges, du plasma et des plaquettes. Nécessité d’autant plus urgente que le nombre de donneurs a régressé en 2010, alors même que les besoins ont augmenté «d'abord parce que la population vieillit (…) puis parce que, certaines thérapies à destination des personnes les plus âgées sont consommatrices de produits sanguins».

Outre ces éléments, les établissements médicaux ont très souvent recours à des transfusions sanguines pour des opérations chirurgicales et des accouchements. Alors qu'il manque encore beaucoup de donneurs pour approvisionner les stocks de produits sanguins. a l’Hgy par exemple, l’on apprend que les services de la dialyse et de l’oncologie sont les plus grands nécessiteux. L’on apprend que le ministère de la Santé publique (Minsanté) envisage de créer trois centres régionaux de transfusions sanguines à Yaoundé, Douala et dans le septentrion. Le but étant d’arriver à améliorer et à assurer le ravitaillement et la fragmentation du sang au sein des hôpitaux. Mais aussi de susciter l’engouement des donneurs bénévoles en bonne santé pour une meilleure gestion des stocks à travers le pays

Pour comprendre
Don de sang : d’une vie à l’autre
Le sang est vital pour la vie. Malgré les efforts en cours, il faudra encore de nombreuses années avant qu’un substitut artificiel du sang puisse remplacer à grande échelle les dons de sang humain. Pour qu’une nation puisse satisfaire la totalité de ses besoins sanguins, il suffit que 1 à 3% de sa population donne son sang.
Les donneurs bénévoles constituent la source de sang la plus sûre en comparaison avec les personnes donnant du sang à l’intention de membres de leurs familles en situation d’urgence ou avec les donneurs rémunérés. L’Oms plaide pour que tous les pays évoluent vers un système de don du sang bénévole et régulier pour satisfaire leurs besoins. Il est essentiel que chaque nation dispose d’une réserve stable de donneurs sains, qui donnent leur sang régulièrement.

Entre le moment où il est donné et celui où il est transfusé, le sang suit un périple complexe car il doit être testé, conservé et transporté avant utilisation. Le défi auxquels sont confrontés les services de transfusion sanguine est de fournir du sang répondant à la fois aux exigences d’innocuité et à la demande grandissante en termes de volume.
Il est urgent qu’un plus grand nombre de personnes dans le monde fassent régulièrement don de leur sang pour sauver des vies humaines. C'est le message de la Journée mondiale du donneur de sang célébrée hier dans le monde entier. L'objectif de l'Oms est que la totalité des pays puissent d'ici 2020 couvrir leurs besoins grâce aux dons volontaires.


Citation:
Dans les formations sanitaires, les banques de sang ont du mal à fonctionner, à cause de la rareté des donneurs bénévoles.

Hier était la huitième édition de la journée mondiale du don de sang. Aucune manifestation officielle organisée, - le ministère de la Santé publique a prévu ça pour plus tard - mais, dans les formations sanitaires cette commémoration est dans tous les esprits, surtout dans les banques de sang. C’est que ici, du sang, manque beaucoup, faute de donneurs. « Selon la vision internationale du fonctionnement des banques de sang, le sang stocké doit essentiellement venir des donneurs bénévoles. Mais dans notre pays, les dons spontanés sont de plus en plus rares », déplore Jean Marie Ngolo, major de la banque de sang de l’Hôpital central de Yaoundé. « Il y a quelques années, nous recevions 8 à 10 donneurs bénévoles par jour. Maintenant, il peut s’écouler un mois entier sans qu’on en voit un seul passer », précise-t-il.

C’est pourquoi ce technicien principal d’analyses médicales pense qu’il serait temps d’intensifier la sensibilisation des populations en matière de don de sang. « Nous avons pour cela besoin de moyens de locomotion pour aller chercher les donneurs hors des formations hospitalières, et une sorte de motivation », lance Jean Marie Ngolo. Motivation qui se résumerait en examens gratuits comme l’électrophorèse de l’hémoglobine, outre ceux classiques au moment du don, et aux sandwichs pour remonter les donneurs. « Cela s’est fait à un moment grâce à un projet, mais ces opérations ont pris fin avec le projet », affirme le major.

Toutefois, les donneurs de famille existent, mais ne sont pas les meilleurs candidats pour constituer une banque de sang. « Ces derniers, plus nombreux, sont très souvent porteurs de maladies, ce qui annule le don », explique Jean Marie Ngolo. Pourtant, il n’y a pas que le manque du produit sanguin qui ralentit le fonctionnement des banques. Il se pose également le problème d’incompatibilité entre le groupe sanguin disponible et celui demandé. Sans oublier les problèmes de matériel et de conservation. « Il arrive qu’il y ait rupture de poche pour recueillir le sang. En plus, les coupures intempestives de courant ne sont pas pour aider à une bonne conservation », d’après le major.

Rappelons que le sang gardé dans les banques peut aider à sauver des vies en cas d’accidents de la voie publique, de certaines maladies (cancers, drépanocytose) et d’interventions chirurgicales. Et une Banque de sang bien fournie dans un hôpital, peut répondre à la demande de plusieurs autres formations environnantes et aller même au-delà des frontières nationales. L’Hôpital central de Yaoundé fournit parfois le Tchad.

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MessagePosté le: Wed Jun 15, 2011 1:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

qui a écrit quoi? Entre Mutations et Cameroon-Tribune

2. Améliorations du conseil supérieur de l'état

Citation:
Un nouveau cadre institutionnel est en gestation pour une meilleure gestion des deniers publics.

la cérémonie a été des plus brèves. a peine une dizaine de minutes. Le temps pour Siegfried David Etame Massoma, ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe), de rappeler l’objectif de l’atelier de validation du rapport d’une étude menée par le Consupe. Celle-ci porte sur l’élaboration d’un plan stratégique de développement institutionnel au sein de la structure. Il s’agit clairement d’apporter des amendements à ce document qui devra permettre au Contrôle supérieur de l’Etat d’accroître son efficacité dans le cadre de la gestion des finances publiques. « Le Consupe doit s’arrimer aux standards internationaux pour améliorer son rendement dans sa mission d’assainissement des finances », a déclaré Siegfried David Etame Massoma.



Malgré des réformes déjà engagées, la fonction de contrôle présente encore des dysfonctionnements et limites importants qui compromettent son efficacité dans la chaîne de gestion des affaires publiques. Or, le Consupe ambitionne de devenir, à l’horizon 2020 une institution supérieure de contrôle bénéficiant d’une autonomie financière et fonctionnelle, moderne, engagée dans une politique de promotion et de vulgarisation d’une culture de reddition des comptes. Selon le ministre délégué en charge du Consupe, il est question d’améliorer le cadre institutionnel dans les prochaines années afin d’assurer pleinement ses missions. a savoir, vérifier si les deniers publics sont dépensés en veillant aux aspects d’économie, de rendement et de conformité aux réglementations en vigueur.

Ce plan stratégique de développement rassemblera l’ensemble des stratégies que l’institution envisage de déployer entre 2012 et 2016 afin de combler les dysfonctionnements existants. Cet atelier, qui sera suivi ce jour et demain de deux autres, intervient dans le cadre du Programme pour l’amélioration de la gouvernance et la transparence dans la gestion des finances publiques au Cameroun. Il bénéfice du soutien de l’Union européenne et fait intervenir des responsables et experts du Consupe. Mais aussi les représentants des partenaires institutionnels, les membres de la société civile ainsi que les anciens inspecteurs d’Etat.


Citation:
«Le Contrôle supérieur de l’Etat résolu à se transformer en institution moderne, modèle et avant-gardiste est désormais consciente du fait que la principale tâche des institutions supérieures de contrôle des finances publiques consiste à vérifier si les deniers publics sont dépensés en veillant aux aspects d’économie, de rendement et de conformité aux législations réglementaires en vigueur». Ainsi s’expriment les responsables du cabinet d’ingénierie qui ont élaboré le plan stratégique pour le développement institutionnel du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe). L’étude indique que le Consupe, pour être compétitive, doit bénéficier d’une autonomie financière et fonctionnelle, moderne, créative, engagée dans une politique de promotion et de vulgarisation d’une véritable culture de reddition des comptes à travers une stratégie efficace de communication.
Le document en question est en cours de validation depuis hier à l’hôtel Mont Fébé. Il en sera de même pour l’étude portant sur l’élaboration d’un rapport annuel-type publiable d’activités du Consupe et l’élaboration d’une stratégie de communication au Consupe. Selon le ministre délégué à la Présidence, chargé du Consupe, Siegfried David Etamé Massoma, qui a présidé la cérémonie d’ouverture hier, ces ateliers de validations qui se tiennent jusqu’au 17 juin prochain, avec le soutien de l’Union européenne, s’inscrivent dans le cadre du programme d’amélioration de la gouvernance et de la transparence dans la gestion des finances publiques au Cameroun.

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MessagePosté le: Wed Jun 15, 2011 2:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

meb a écrit:
qui a écrit quoi? Entre Mutations et Cameroon-Tribune

1. banques de sang


L’absence de donneurs volontaires et réguliers, et la peur des résultats des tests sanguins mettent les malades en danger. => Cameroon Tribune

Dans les formations sanitaires, les banques de sang ont du mal à fonctionner, à cause de la rareté des donneurs bénévoles. => Mutations

Je trouve que le premier article est mieux écrit et plus propre, ça ressemble à Cameroon Tribune dont j'estime qu'ils ont des journalistes, du point de vue de la rédaction, de meilleure qualité.

Le deuxième article, je pourrais l'attribuer à Quotidien Mutations (même comme il m'a l'air un peu court). Parce qu'il a l'air écrit à la va-vite (expression comme le "sang gardé") et qu'on y soulève plus de points critiques pour le gouvernement sur le sujet (coupure de courant, manque de poche pour stocker le sang, problème de conservation, etc).
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MessagePosté le: Wed Jun 15, 2011 2:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

meb a écrit:
qui a écrit quoi? Entre Mutations et Cameroon-Tribune

2. Améliorations du conseil supérieur de l'état

Un nouveau cadre institutionnel est en gestation pour une meilleure gestion des deniers publics.



Citation:
«Le Contrôle supérieur de l’Etat résolu à se transformer en institution moderne, modèle et avant-gardiste est désormais consciente du fait que la principale tâche des institutions supérieures de contrôle des finances publiques consiste à vérifier si les deniers publics sont dépensés en veillant aux aspects d’économie, de rendement et de conformité aux législations réglementaires en vigueur».


Bon, le premier article, c'est Mutations. Il commence un peu par une critique plus ou moins voilée en parlant de "10 minutes" pour le ministre.

Le deuxième, c'est Cameroon Tribune, commençant par une citation dythirambique du même ministre.
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MessagePosté le: Wed Jun 15, 2011 4:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tchoko a écrit:
meb a écrit:
qui a écrit quoi? Entre Mutations et Cameroon-Tribune

1. banques de sang


L’absence de donneurs volontaires et réguliers, et la peur des résultats des tests sanguins mettent les malades en danger. => Cameroon Tribune

Dans les formations sanitaires, les banques de sang ont du mal à fonctionner, à cause de la rareté des donneurs bénévoles. => Mutations

Je trouve que le premier article est mieux écrit et plus propre, ça ressemble à Cameroon Tribune dont j'estime qu'ils ont des journalistes, du point de vue de la rédaction, de meilleure qualité.

Le deuxième article, je pourrais l'attribuer à Quotidien Mutations (même comme il m'a l'air un peu court). Parce qu'il a l'air écrit à la va-vite (expression comme le "sang gardé") et qu'on y soulève plus de points critiques pour le gouvernement sur le sujet (coupure de courant, manque de poche pour stocker le sang, problème de conservation, etc).


Intéressant, mais tu t'es trompé
http://www.quotidienmutations.info/symbiose.php?subaction=showfull&id=1308121064&archive=&start_from=&ucat=35&
http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=65041:les-donneurs-de-sang-ne-se-bousculent-pas-dans-les-hopitaux&catid=4:societe&Itemid=3
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MessagePosté le: Wed Jun 15, 2011 4:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tchoko a écrit:
meb a écrit:
qui a écrit quoi? Entre Mutations et Cameroon-Tribune

2. Améliorations du conseil supérieur de l'état

Un nouveau cadre institutionnel est en gestation pour une meilleure gestion des deniers publics.



Citation:
«Le Contrôle supérieur de l’Etat résolu à se transformer en institution moderne, modèle et avant-gardiste est désormais consciente du fait que la principale tâche des institutions supérieures de contrôle des finances publiques consiste à vérifier si les deniers publics sont dépensés en veillant aux aspects d’économie, de rendement et de conformité aux législations réglementaires en vigueur».


Bon, le premier article, c'est Mutations. Il commence un peu par une critique plus ou moins voilée en parlant de "10 minutes" pour le ministre.

Le deuxième, c'est Cameroon Tribune, commençant par une citation dythirambique du même ministre.


Là encore c'est le contraire
http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=65042:le-controle-superieur-de-letat-aiguise-ses-dents&catid=1:politique&Itemid=3
http://www.quotidienmutations.info/institutionnel.php?subaction=showfull&id=1308121514&archive=&start_from=&ucat=4&

Comme quoi...
ce serait bien si on avait plus de "joueurs"
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MessagePosté le: Wed Jun 15, 2011 5:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'aurai pas mis un billet sur le premier (notamment à cause de longueur qui ressemblait plus à Mutations), mais le second, j'étais plutôt sûr de mon coup. Comme quoi... Very Happy Very Happy
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MessagePosté le: Wed Jun 15, 2011 5:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Intéressant exercice.

Donc Cameroun Tribune critique souvent les ministres hein?
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MessagePosté le: Fri Jun 17, 2011 11:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.quotidienmutations.info/vivre-aujoudhui.php?subaction=showfull&id=1308211003&archive=&start_from=&ucat=3&
Citation:
Présidentielle 2011 : Une manifestation pro-Biya interdite à Yaoundé

Les journalistes invités ont été séquestrés pendant des heures hier mercredi.

Une association dénommée Jeunesse Arc-en-ciel du Septentrion a convié la presse à une rencontre hier à Yaoundé. Question de donner sa position par rapport à la prochaine élection présidentielle. Mais, le point de presse dont les organisateurs disent pourtant avoir fait une déclaration, sans interdiction du préfet du département du Mfoundi, Claude Tsila, qui représente le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), n’aura pas lieu en temps et en heure. C’est d’ailleurs le, préfet du Mfoundi, qui se présente au lieu de la communication peu avant 10h. il est accompagné de quelques éléments de la police.

Il s’en va. Puis, quelques minutes plus tard, c’est une escouade de la police du deuxième arrondissement basé au quartier Messa (Mokolo) qui se présente.
Les éléments de la police intiment aux journalistes l’ordre de les suivre au commissariat. Ces derniers refusent d’obtempérer. Les deux parties sont au bord d’une rixe lorsque l’un des officiers, Atangana, confie que le préfet leur a intimé l’ordre des venir disperser les attroupements de plus de cinq personnes. Entendu que le point de rassemblait une vingtaine de journalistes. Lesquels seront alors séquestrés pendant plusieurs heures dans un hôtel du quartier Ekoudou. Les journalistes sont libérés après une chaude discussion qui a amené les éléments de la police à respecter les ordres du préfet : disperser et non interpeller, comme ils ont tenté de le faire, sans succès.

Point de presse
Et pourtant, les organisateurs rassurent qu’une demande de tenue d’une manifestation publique (point de presse) a été adressée aux autorités administratives en bonne et due forme et que, comme le prévoit la loi, un refus n’a pas été formulé par lesdits autorités. Selon les mêmes organisateurs, le préfet a souhaité prendre part à ce point de presse. Mais, au lieu de rappeler pour convenir de l’heure, a préféré envoyer les flics.
Et pourtant, la jeunesse du Septentrion semblait avoir une noble mission politique: « Nous avons pris la ferme résolution de soutenir la candidature du président Paul Biya à la prochaine élection présidentielle et de l’accompagner vers la victoire finale », a écrit Moktar Oumarou, le président de cette association, qui compte entamer, dès la fin de ce mois, une séries d’activités parmi lesquelles une vaste campagne caravane dans les trois régions du Septentrion, dans l’objectif cde sensibiliser les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales. Mais, qu’est-ce qui pourrait donc inquiéter les autorités, pour interdire un point de presse ?
«Le préfet nous a dit que cette rencontre était interdite. Car, une demande n’a pas été déposé», a confié l’un des officiers de police. Ce que ne confirment pas les organisateurs, dont l’objectif est de réunir tous les jeunes du Septentrion, quelles que soient les chapelles politiques. Selon des indiscrétions de couloir, les jeunes du Septentrion voudraient se passer de leurs élites, pour avoir pour seul interlocuteur le chef de l’Etat dont ils veulent voir réélu à la tête du Cameroun

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Waddle



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MessagePosté le: Fri Jun 17, 2011 11:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

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Nji



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MessagePosté le: Fri Jun 17, 2011 12:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je parlais hier avec un expert indépendant sur le Cameroun et il m'a donné envie de pleurer.
Il me dit que le plan vision Cameroun 2035 qui est sensé faire décoller le Cameroun et le mettre au niveau du Brésil a été conçu en tout et pour tout en deux mois. 30 jours maximum!!!
Sans avoir consulté les économistes, ou statisticiens, etc. de la navigation à vue, de la gestion à la petite semaine quoi.
Mince, c'est désespérant!!

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Tchoko
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MessagePosté le: Fri Jun 17, 2011 12:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nji a écrit:
Je parlais hier avec un expert indépendant sur le Cameroun et il m'a donné envie de pleurer.
Il me dit que le plan vision Cameroun 2035 qui est sensé faire décoller le Cameroun et le mettre au niveau du Brésil a été conçu en tout et pour tout en deux mois. 30 jours maximum!!!
Sans avoir consulté les économistes, ou statisticiens, etc. de la navigation à vue, de la gestion à la petite semaine quoi.
Mince, c'est désespérant!!


Je ne crois pas à l'affirmation de cet expert indépendant.

Le document a été peut-être rédigé (mettre les réflexions et divers travaux au propre) en deux mois, mais ça reste le fruit d'un travail collectif de longue durée où ont été associés des économistes (au moins du ministère de l'économie et du plan et l'institut de la statistique du Cameroun).

de toute façon, dans le doc en question, officiellement, ils disent que la réflexion et la production du doc a duré 3 ans. Et c'est plutôt le contraire qui m'étonnerait. Faut dire qu'en général, on reproche à l'Etat d'être lent, mais pas rapide et expéditif. Et le doc est de bonne qualité.

Voir dernière page, annexe 4 : équipe de rédaction
http://www.klitoo.com/gestion/images/webtheques/Vision_Cameroun_2035.pdf
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Nji



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MessagePosté le: Fri Jun 17, 2011 12:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tchoko,
Il me racontait un atelier que la coopération canadienne avait financé pour qu'on brieffe les statisticiens du ministère sur le gender mainstreaming dans leur boulot.
Justement, les statisticiens du ministère du plan et de l'économie étaient là et il ils bossaient sur ce fameux document comme cas pratique.
Il aurait demandé aux statisticiens s'ils avaient été associés au projets. Et la réponse aurait été celle ci "Voyez vous, on a eu deux mois pour préparer le document, donc on n'a pas eu le tps de consulter.". C'est le responsable du projet qui lui a dit ça, celui sous la responsabilité duquel le document a été rédigé.
je ne prends pas pour argent comptant ce qu'il disait, mais je m'inquiétais seulement.
Merci pr le lien, je vais voir.

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MessagePosté le: Mon Jun 20, 2011 10:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un parlement qui existe?

http://www.quotidienmutations.info/politique.php?subaction=showfull&id=1308531977&archive=&start_from=&ucat=1&
Citation:
Crise : Le Parlement et le gouvernement filent du mauvais coton

Les députés n’ont pas digéré la sortie de Jean Nkuété sur la Sodecoton et exigent une commission d’enquête parlementaire.

la séance plénière de vendredi dernier à l’Assemblée nationale dédiée aux questions orales des parlementaires aux membres du gouvernement a été particulièrement houleuse. a l’entame de la séance, alors que le président Cavaye Yéguié Djibril vient à peine d’appeler le député Owona Kono, à se présenter à l’estrade pour adresser sa question au vice-Pm, en charge de la Justice, Cyprian Awudu Mbaya, député Sdf et questeur à l’Assemblée nationale demande une motion d’ordre. Le Pan lui passe la parole. Le député paraît gonflé à bloc et le ton qu’il utilisera plus tard s’en ressent. Selon lui, quelques jours seulement après la sortie du président de l’Assemblée nationale, il est inadmissible que le vice-Premier ministre, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Jean Nkuété, prenne publiquement le contre-pied de la 2e personnalité de la République.
Les statistiques mises à disposition par le vice-Pm et relayées par la presse, explique-t-il, tendent à faire croire que la Sodecoton se porte bien. Ce qui va à l’encontre du diagnostic du Pan en début de session. «Le coton n’est pas un problème de parti, mais un problème national. Nous avons le droit et le devoir de parler au nom du peuple, de défendre la Nation.

Je propose donc qu’une commission d’enquête parlementaire soit envoyée à la Sodecoton. Par rapport à ce bras de fer entre la 2e personnalité de la République et un ministre, c’est davantage du respect d’une institution, d’un pouvoir qu’il s’agit. Cela veut tout simplement dire que le gouvernement ne fait pas confiance au Parlement. Normalement, nous devons éconduire les membres du gouvernement ici présents. Mais, pour des questions de bienséance, nous ne le ferons pas. Je demande tout de même aux députés de se lever en signe d’approbation de mon avis», déclare Cyprian Awudu Mbaya.
Comme un seul homme, les députés se mettent debout et applaudissent à tout rompre. la colère du député est entièrement partagée par ses pairs. Pensif au moment de l’envolée oratoire du questeur Awudu, le Pan, du haut de son perchoir, reprend alors la parole : «Ayons la tête froide sur cette affaire. Le problème qui a été posé a été discuté en conférence des présidents, il y a quelques instants. Nous allons observer attentivement l’attitude du gouvernement sur cette affaire, et nous allons décider en temps opportun. Nous avons encore 15 jours pour cela. Je vous prie de m’écouter et de me laisser faire», déclare le Pan, l’air déterminé.

Tensions
Sa réaction suscite du brouhaha dans l’hémicycle. D’autres députés tiennent à réagir immédiatement sur cette affaire. Refus catégorique de Cavaye Yeguié Djibril. « L’incident est clos. Tous ceux qui n’étaient pas à la conférence des présidents de tout à l’heure n’ont pas droit à la parole », explique-t-il. la surchauffe de la salle se précise avant de retomber. Cavaye reprend la main. la première question orale peut être posée. Mais, il va de soi qu’entre le Parlement et le gouvernement, l’heure est à la crise ouverte sur «l’Affaire Sodecoton».
Au cours de la session plénière d’ouverture de la session en cours, le président de l’Assemblée nationale avait dénoncé les piètres performances de la Sodecoton et déploré la gestion de la Sodecoton à partir de «lointaines arènes». Il avait solennellement appelé le Premier ministre, présent à l’hémicycle le 6 juin dernier, à «sauver le coton camerounais».
Jeudi dernier, au cours du lancement de la campagne agricole à Maroua, le vice-Premier ministre, Minader, a déclaré pour sa part : «je ne suis pas d’accord avec les déclarations faites par le très honorable président de l’Assemblée nationale.

En 2010, la Sodecoton a fait des bénéfices de l’ordre de 2,8 milliards Fcfa. C’est la preuve d’une gestion rigoureuse et saine».
Entre Jean Nkuété et le Parlement, les relations ont été tendues ces derniers temps. En témoigne, son passage tumultueux devant la commission des Finances et du budget le 18 novembre 2010 pour la défense de l’enveloppe du Minader. Interpellé sur l’incident survenu quelques semaines auparavant, au cours duquel des députés avaient été rudoyés par le garde du corps du ministre, avec l’appui du Sg du Minader, à quelques pas du cabinet de Jean Nkuété, ce dernier avait exprimé ses regrets. Il n’empêche. Le vice-Pm sera cuisiné pendant 6h par les députés de cette commission.
En rappel, une crise avait déjà empoisonné les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif en novembre dernier, à cause de la baisse du budget de l’Assemblée nationale. Le gouvernement avait dû corriger le tir sous la pression des parlementaires.

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MessagePosté le: Mon Jun 20, 2011 10:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

meb a écrit:
Un parlement qui existe?

http://www.quotidienmutations.info/politique.php?subaction=showfull&id=1308531977&archive=&start_from=&ucat=1&
Citation:
Crise : Le Parlement et le gouvernement filent du mauvais coton

Les députés n’ont pas digéré la sortie de Jean Nkuété sur la Sodecoton et exigent une commission d’enquête parlementaire.

Sur cette question spécifique, à ce moment là, à cette séance là, on peut dire que le parlement a fonctionné. Mais on reste encore sur des positions de principe.... Et d'ailleurs, j'ai en mémoire aussi ce sujet récent :

Citation:
Camerounisation des Dg: Une proposition du Sdf bloquée à l’Assemblée nationale

http://www.cameroon-info.net/stories/0,28853,@,camerounisation-des-dg-une-proposition-du-sdf-bloquee-a-l-assemblee-nationale.html

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MessagePosté le: Mon Jun 27, 2011 12:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

retour du quizz. Les journaux sont Mutations et CT. Sur l'interdiction des voyages de nuit pour les transporteurs de personnes

1.
Citation:
Sécurité routière : Les voyages de nuit interdits

Le ministre des Transports a signé le 23 juin, un arrêté régulant les horaires de transport public interurbain entre 5h et 21h.

Les voyages nocturnes sont désormais interdits dans tout le pays. la décision vient d’être prise par le ministre des Transports, Bello Bouba Maïgari, à travers un arrêté relatif à la régulation des horaires de circulation des véhicules de transport public interurbain de personnes sur les axes routiers interurbains signé le 23 juin 2011. «la circulation des véhicules de transport public interurbain de personnes sur les axes routiers interurbains est limitée à la tranche horaire allant de 5 heures à 21 heures», peut-on lire à l’article 2 de cet arrêté ministériel dont nous avons pu avoir copie.
Ainsi, en fonction des destinations desservies par les différentes agences de voyage implantées dans leurs circonscriptions de compétence, le ministre des transports indique que les autorités administratives arrêtent «les horaires limites de début et de fin de mise en route des véhicules de transport public interurbain de personnes». Le but ici étant de garantir la sécurité des personnes et le respect de la tranche horaire arrêtée.

Par conséquent, tout contrevenant sera sanctionné, prévient le ministre. Les sanctions ainsi énumérées dans ce document portant également l’estampille des services du Premier ministre Philemon Yang, vont de l’immobilisation sur le site ou la mise en fourrière du véhicule jusqu’à l’heure réglementaire de début de circulation assortie de la rétention des titres de circulation en vue du paiement préalable d’amendes réglementaires pour les deux premières interpellations de véhicules du même transporteur, à la suspension de la licence de transport et des autorisations d’ouverture des terminaux pour une durée maximale de trois mois en cas de récidive, au retrait de la licence de transport et des autorisations d’ouverture de terminaux en cas de nouvelle violation après une suspension.
Le ministre des Transports appelle de ce fait les autorités administratives, les forces de maintien de l’ordre et les délégués régionaux et départementaux de son département ministériel à veiller chacun en ce qui le concerne à l’application de cette mesure.

Handicapés
a l’association Securoute qui milite depuis trois ans pour la suppression des voyages nocturnes, c’est la joie dans les rangs. «Pour une structure qui a réclamé ce projet à cor et à cris, la satisfaction est totale de voir que le gouvernement a accédé à notre souhait. Il appartient maintenant aux usagers de comprendre et de s’approprier le bien-fondé de cette décision, même si les transporteurs s’obstinent à voyager de nuit. Cette décision ne vient pas ‘casser les prix’ des agences de voyages comme certains se plaisent à le dire, ni à réduire le volume des passagers. Il s’agit juste pour eux de limiter l’exercice de leur profession en journée et aux heures indiquées. Nous demandons donc aux transporteurs de mettre l’intérêt national au-dessus des leurs, et de prendre en compte les vies qui sont décimées sur nos routes», a déclaré Martial Missimikim, directeur exécutif de Securoute au Cameroun, joint hier au téléphone. Ce dernier qualifie même cette mesure de «décision républicaine».

«Cette décision est une entrave à la liberté individuelle. Les voyages de nuit ne sont interdits dans aucun pays au monde. Quand tout le monde va se retrouver sur l’axe en pleine journée, ça va créer des embouteillages énormes, et peut-être même plus d’accidents. En tout cas, on verra la suite», s’offusque Patrice Samen, président du Syndicat national des chauffeurs du transport urbain, interurbain et routier du Cameroun (Synactucam) indiquant que les syndicats n'ont pas été associés.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), 1.400 personnes en moyenne décèdent sur nos routes chaque année. Entre juillet 2010 et février 2011, le Cameroun a enregistré près de 100 morts, rapporte Securoute qui ajoute aussi que les accidents de la circulation ont fait 10.000 handicapés en trois ans.






2.
Citation:
la mesure qui concerne les compagnies de transport public interurbain a été rendue publique vendredi.

C’est officiel. Les véhicules de transport public interurbain de personnes sont désormais interdits de circulation sur les axes routiers interurbains au-delà de 21h. la décision est du ministre d’Etat, ministre des Transports, Maïgari Bello Bouba qui a signé vendredi un arrêté. Selon le texte, la tranche horaire allant de 5h à 21h est désormais celle indiquée pour la circulation de ces types de véhicules. L’arrêté prévoit des sanctions graduelles à tout contrevenant pouvant aller jusqu’au retrait de la licence de transport et des autorisations d’ouverture des terminaux pour les agences ainsi compromises.

Depuis avril dernier, cette décision couvait dans le secteur des transports. Il ne s’agissait alors que des orientations données par la commission ad-hoc de sécurité routière mise sur pied par le Premier ministre, chef du gouvernement. Aoudou Dotel Moussa, le directeur des transports terrestres intervenant dans nos colonnes indiquait alors que « le trafic de nuit représente en réalité 5% du trafic des personnes. Mais avec ce petit chiffre, ce genre de circulation enregistre 35% des accidents. Et généralement, ces accidents surviennent avec des dégâts matériels très importants, et des pertes en vies humaines. » Le problème a donc été débattu au niveau des transporteurs, des syndicats et de la commission ad-hoc qui regroupe toutes les administrations concernées afin de mettre sur pied la réglementation.

Les véhicules personnels sont exempts de la mesure qui régule les horaires de circulation nocturne. de quoi réduire la densité du trafic et par conséquent les hécatombes sur nos axes routiers. Toutefois, l’arrêté ne précise pas la date d’entrée en vigueur de la mesure indiquant simplement en son alinéa 5 que les autres modalités d’application de cet arrêté sont, en tant que de besoin, fixées par décision du ministre chargé des Transports.





3. Analyse complémentaire par l'un de ces journaux. de qui est elle?
Citation:
Courageuse décision !

L’année dernière, dans la localité de Kon Yambetta sur l’axe Bafoussam-Yaoundé, il était environ 2 heures du matin. Un conducteur d’autobus qui ne possédait plus apparemment tous ses reflexes à une heure aussi avancée de la nuit, quitte la chaussée avec son gros engin de 70 places toutes occupées. Il sort de son somme au moment où sa grosse caisse terminait sa course dans un ravin, raclant au passage les garde-fous. C’était l’horreur, cet amas de chair humaine, cette odeur de sang frais sur le lieu de la tragédie, dont les signes visibles et les impacts survivront pendant plusieurs jours ! On dénombra près de 40 morts sur le champ et de nombreux blessés qui seront transportés jusqu’au matin dans différents hôpitaux.
Le 15 avril dernier, un bus de 70 places lui aussi, rate un léger virage à Ekité près d’Edéa, il fait un tonneau ; bilan : 7 morts ; il était 22 heures et il ne faisait pas beau temps. Deux semaines auparavant, toujours la nuit, vers Boumnyebel, on avait enregistré 18 morts. a l’entrée de Yaoundé à Mbankomo, une collision de deux cars de nuit a causé une dizaine de morts.

On peut continuer de citer à l’infini le nombre de morts qu’on enregistre parce que des conducteurs et les promoteurs des agences de voyages, pour des mobiles aussi divers que farfelus, ont opté de programmer bon nombre de voyages dans la nuit. Les lignes les plus utilisées pour ce type de voyages sont généralement Douala Bamenda en passant par Bafoussam d’une part, et Yaoundé Bamenda ou Dschang en passant toujours par Bafoussam. Dans les deux sens, les départs sont programmés à partir de 23 heures au plus. Autant il est difficile de s’assurer de la parfaite lucidité des chauffeurs, autant d’autres paramètres tels que le non respect des principes élémentaires du code la route, le brouillard et l’état des routes, sont également de facteurs très importants qui rendent encore plus dangereuse la conduite de nuit du transport commercial.

Evoquant il y a quelque temps sur un plateau de télévision au cours d’un débat, les conséquences des voyages de nuit dans le transport en commun notamment, les spécialistes représentant la sécurité routière, les syndicats de transporteurs, la santé et les assurances, tout ce monde, de manière unanime, avait reconnu le caractère dangereux du transport de nuit dans un pays comme le Cameroun où beaucoup de choses font défaut, et parmi elles, les notions simples de civisme. Ces spécialistes avançaient les chiffres de 1500 morts pour la période allant du 1er janvier 2009 au 1er janvier 2010 ; par la même occasion, les prises en charge par les assurances et les hôpitaux publics, dégageait une incidence financière pour la même période de 3 milliards de francs Cfa.

Voilà qui justifie la décision du ministre en charge des transports. Cette décision est souveraine et responsable. Quand Bouba Bello Maïgari avait associé en avril dernier les syndicats des transporteurs à une réflexion qui devait aboutir soit, à l’interdiction des voyages de nuit, soit à un comportement responsable des conducteurs sur les routes, il se trouvait certains de ces opérateurs qui, ne raisonnant pas au-delà des gains qu’ils engrangent, avaient brandi le couteau de la grève au cas où le ministre décidait d’interdire les voyages de nuit. Comme quoi l’appétit du gain, la cupidité de certains de ces opérateurs, vont au-delà des vies humaines que leurs chauffards laissent sur nos routes. Il faut saluer la décision du gouvernement.

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MessagePosté le: Wed Jun 29, 2011 11:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Dommage qu'ils ne réutilisent pas le gaz

Citation:
Les déchets ménagers collectés auprès des ménages de Yaoundé et déversés par l’entreprise Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) à la décharge de Nkolfoulou, une banlieue de la capitale, seront désormais mieux traités. la mise en service dès ce mercredi d’une centrale de captage de biogaz dans cette localité située à mi-parcours entre les villes de Yaoundé et Soa a pour ambition d’atténuer les effets des changements climatiques à travers une maîtrise durable des gaz à effet de serre et de la pollution. D’une durée de 21 ans, ledit projet a pour objectifs non seulement d’éliminer les nuisances issues des 1500 tonnes d’ordures journalières produites par les ménages de Yaoundé, mais aussi de protéger l’écosystème environnant, d’augmenter la durée de vie de cette décharge par l’amélioration du traitement des déchets et d’assurer le développement durable.

Au plan économique, l’infrastructure devra générer un gain financier dû à la revalorisation du traitement des ordures. Alors que du point de vue social, 200 emplois directs et indirects sont en vue. Tout comme un transfert de technologies innovantes ainsi qu’un avènement des projets liés au Mécanisme de développement propre (MDP) en Afrique notamment l’énergie devront suivre.

En prélude à l’inauguration de cette centrale, Hélé Pierre, ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature, Nana Aboubakar Diallo, son ministre délégué et Michel Ngapanoun, directeur général de la société Hysacam, ont donné hier une conférence de presse à Yaoundé. a l’occasion, les hommes des médias ont appris que ce projet d’une valeur de 3 milliards de francs, a été entièrement financé par la Société générale de banques au Cameroun (SGBC) remboursable à travers le crédit carbone via le partenaire technique Orbeo. En plus, il devra entraîner une réduction d’émissions de gaz à effet de serre évaluée à 1624,1 tonnes pendant sa durée. a la question de savoir pourquoi le gaz issu de la décharge de Nkolfoulou ne peut pas être recyclé en gaz domestique pour pouvoir résorber les pénuries récurrentes de cette denrée, Michel Ngapanoun fait savoir qu’«il contient du sulfure. Son utilisation peut donner des étourdissements à la ménagère. Toutefois, ce gaz peut-être utilisé dans la fabrication de l’électricité. Sauf qu’il coûterait cher pour les ménages.»

Par ailleurs, le directeur général de Hysacam annonce la transformation de ce gaz en énergie électrique au cours de la deuxième phase du présent projet. Interpellé pour sa part sur la disparition progressive des toilettes publiques dans la capitale, le ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature qui a rassuré les uns et les autres quant à leur retour imminent, a surtout fustigé l’esprit de vandalisme et le manque de volonté dont font preuve bon nombre d’usagers

http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=65232:une-centrale-a-biogaz-construite-dans-la-peripherie-de-yaounde&catid=2:economie&Itemid=3

je suis surpris de la justification car je pensais que ce type de gaz était exploitable, même alimentairement.
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