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Le sujet où on parle sérieusement du Cameroun SOPASCAM
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meb
Bérinaute Vétéran


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MessagePosté le: Tue May 31, 2011 2:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Programmes : la Crtv fait le guignol

Le nouveau concept meuble les programmes de cette chaîne de télé depuis quelques semaines.

Un Charles Ndongo très approximatif, un Roger Milla dont le faciès ne rappelle rien aux téléspectateurs et autres amoureux du football, des dialogues peu à la mode, des sujets décalés de la réalité et de l’actualité quotidienne, des costumes inhabituels pour certains acteurs, et surtout une dominance de la langue Ewondo issue de l’aire culturelle Fang-beti, tels sont quelques clichés du nouveau programme «les guignols actu» de la Crtv.
Calqué sur le modèle «les guignols de l’info» de la chaîne de télévision française Canal+ qui ont gardé Patrick Poivre d’Arvor comme tête d’affiche, les guignols actu de la Crtv tentent, par mimétisme de donner le même rôle à Charles Ndongo sans trop de réussite, la marionnette ne ressemblant à aucun phénotype du directeur de l’information Tv.
Pourtant, malgré ces tares congénitales, le directeur des programmes et la production Tv (dpp), Robert Ekukole, présente ce programme celui qui marche le plus en ce moment. «C’est un produit 100% camerounais, on a voulu à notre manière avec beaucoup d’humour, d’ironie et l’intervention des langues locales, affirme-t-il. Dans la tranche des programmes de la Crtv, les guignols actu, pour s’exprimer comme au quartier battent fort». Le générique de l’émission montre une marionnette se déhanchant sur des notes très dansantes.

Programmation
Ce qui fait dire à Robert Ekukole que tout cela participe de la particularité du programme certes inspiré d’ailleurs, mais qui d’après lui, n’est pas un plagiat. «Nous nous sommes dit, si cette initiative marche ailleurs pourquoi pas ici. En plus toute imitation est légitime pourvue qu’elle aille dans le même sens», souligne le directeur des programmes et de la production.
Les guignols actu souffrent aussi des problèmes de programmation, que Robert Ekukole attribue à «une contrainte des programmes». Sauf que de manière officielle, selon la grille des programmes du 31 mars dernier, cette émission est programmée deux fois par semaine, le mercredi à 16h et le vendredi à 14h30, avec cependant des rediffusions les autres jours de la semaine. «Il était question d’apporter quelque chose de nouveau à l’écran après plus de 20 ans», souligne-t-il, tout en trouvant que la Crtv a fait quelque chose d’extraordinaire avec ce programme.

Les habitués de la chaîne nationale de télévision croient reconnaître Charles Ndongo dans la peau du présentateur du journal les guignols actu. Pour le Dpp Tv, ce n’est pas tout à fait exact: «l’idée c’était de créer un présentateur connu de tous. Nous n’avons pas dit que c’est qui que ce soit ; mais si vous dites qu’il s’agit là de Charles Ndongo qu’il en soit ainsi». Avec un synthé à peine lisible, difficile de connaître l’équipe de production de cette émission qui, d’après robert Ekukole, est une coproduction.
Au départ, c’est la chaîne New Tv sous l’initiative d’un producteur indépendant, qui lance le programme. «Je ne sais pas si le producteur qui travaille avec nous est celui qui était à New Tv. Il s’est présenté à nous avec son projet qui nous a intéressé sauf que celui-ci était mal réalisé, au point où nous avons jugé que ce n’était pas un produit à diffuser sur une télévision nationale. Quelques temps après, il est revenu vers nous avec un produit nettement mieux que le précédent il nous a convaincu et nous l’avons accepté en signant avec lui un contrat de partenariat» confie le Dpp Tv qui reconnaît que «ce n’est pas encore parfait mais nous savons qu’avec le temps ça ira».

Mélanie Ambombo Tsala (Stagiaire)

http://www.quotidienmutations.info/sup-com.php?subaction=showfull&id=1306826263&archive=&start_from=&ucat=10&
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Platon
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MessagePosté le: Wed Jun 01, 2011 9:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

Cameroun : le Redhac dénonce l’interpellation d’une quarantaine d’activistes paysans
Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, (REDHAC) vient d’apprendre avec consternation l’arrestation et la détention depuis hier nuit de 4 employées de l’Acdic, toutes les femmes et de 33 autres activistes venus du Centre, du Sud, du Littoral, de l’Est. Ces personnes qui se trouvaient au siège de l’ACDIC venaient de terminer les derniers réglages pour leur manifestation de soutien aux pasans camerounais en vue de l’amélioration de leurs conditions de travail .

Le REDHAC est préoccupé par cette arrestation d’autant plus qu’on y retrouve les femmes et les personnes âgées. Le 30 mai 2011, aux environs de minuit, alors qu’ils venaient de terminer à leur siège la réunion préparative de la manifestation pacifique qui devait avoir lieu à Yaoundé le 31 mai 2011 et qui consistait à soutenir les paysans camerounais qui revendiquent les meilleures conditions de travail;
- Mme Yvonne Takang ; Secrétaire permanente à l’ACDIC
- Mme Lydie Kenmegne, assistante de Direction à l’Acdic
- Mme Elvine Yamdjeu ; Infographiste à l’Acdic
- Mme Francine Tolom fonctionnaire de l’ACdic
- M. Aboubakar Amadou
- 32 autres militants venus du centre, du sud, de l’Est, du Littoral Ont été arrêtés par les éléments de force de l’ordre du Commissariat Central de Yaoundé Ier. de source digne de foi et vérification faite, ces personnes sont toujours incarcérées au moment où nous écrivons ce communiqué et parmi elles, figurent les personnes âgées. Les éléments du Commissariat qui les ont arrêté leur reprochent ‘d’atteinte à l’ordre public et participation à une manifestation illégale’’. Le REDHAC :

- condamne avec fermeté cette arrestation arbitraire des employés de l’Acdic et des paysans qui sont venus de tout le territoire afin de manifester pacifiquement aujourd’hui pour l’amélioration de leur conditions de travail dans les champs. - Exprime son inquiétude quant au nom respect des lois de la République qui consistent à garantir le droit à toute personne le bien être.
- Rappelle aux autorités camerounaises que la liberté d’expression, la liberté de manifester pacifiquement, d’appartenir à une association, de se réunir sont des droits qui sont inscrits dans le préambule de notre constitution et doivent être garantis par l’Etat de Droit du Cameroun. Aussi, Le REDHAC demande aux autorités de la République du Cameroun de:
- libérer sans condition et à l’immédiat les employés de l’Acdic et tous les paysans arrêtés arbitrairement hier au siège de l’ACDIC ;
- garantir l’intégrité physique et psychologique des personnes âgées qui se trouvent dans les locaux du Commissariat de Yaoundé Ier ;
- d’éviter tout traitement inhumain et dégradant à l’endroit de ces activistes - prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection et la sécurité des défenseurs des droits de l’homme au Cameroun surtout en cette période pré-électorale
- de tenir pour responsable les éléments de force de l’ordre qui se sont introduits dans le siège d’une association, ont arrêté des citoyens y compris les personnes âgées afin qu’ils répondent de leurs actes et soient punis, Au Conseil des Droits de L’homme de l’ONU de
- demander aux autorités de la République du Cameroun de garantir la liberté d’expression, d’association et de manifester pacifiquement dans notre pays - se conformer aux dispositions de la Déclaration des Nations Unies sur les Défenseurs des droits de l’Homme ;
- demander aux Etats de l’Afrique Centrale de s’engager publiquement à inclure dans leurs législations des dispositions pour la protection, la sécurité des défenseurs des droits de l’homme.
- Demander que ces éléments de force de l’ordre soient traduits en justice et punis selon les lois de la République du Cameroun a la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples :
- D’exiger du gouvernement Camerounais le respect de ses engagements concernant la protection des défenseurs des droits de l’homme tel que stipulés dans les Déclarations de Kigali et de Grand Baie ;
- D’exiger du gouvernement camerounais le respect de sa constitution qui fai sienne la Déclaration Universelle des droits de l’homme (liberté d’association, de manifester pacifiquement, de se réunir etc…)
- D’exiger l’arrestation et le déferrement des ces éléments de force de l’ordre devant les tribunaux
- de soutenir le plaidoyer pour la sécurité et la protection des défenseurs en exigeant des Etats Africains de s’engager publiquement et fermement à prendre des mesures pour la protection effective des droits de l’homme ; - de faire respecter toutes les conventions signées par notre pays relatives aux droits de l’homme et au droits des défenseurs

© Source : redhac.org
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meb
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MessagePosté le: Wed Jun 01, 2011 10:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.lanouvelleexpression.info/economie/3557.html
Citation:
Le directeur général de la Camwater révèle les grandes lignes du programme mis en place par cette entreprise pour résoudre le problème de la pénurie d’eau potable à travers le pays.



Quelle est le plan de développement que vous prévoyez pour la Camwater ?



En ce qui concerne particulièrement la Camwater , un programme d’investissement évalué à 400 Milliards de Fcfa sur une période de 10 ans a été adopté. Il vise à porter le taux de la desserte actuel en eau potable qui est en dessous de 35% à plus de 60% à l’horizon 2015. Camwater ayant déjà mobilisé auprès des bailleurs de fonds et partenaires au développement, en moins de deux ans, des concours extérieurs de l’ordre de 220 milliards de Fcfa, ce programme d’investissement s’exécute normalement et a déjà permis de réaliser de nouvelles infrastructures et de réhabiliter plusieurs autres existantes.



Comment ces investissements se traduisent-ils concrètement ?



a Douala, par exemple, Camwater a déjà, sur financement de Eximbank of China, construit l’usine d’eau potable de Yato adossée sur le fleuve Moungo, d’une capacité de production de 50 000 m3/jour. Elle a par ailleurs réalisé des forages urbains et réhabilité certains forages du champ captant de Massoumbou. Ces travaux ont induit un accroissement de la production d’eau potable de plus de 75% dans la capitale économique. En outre, des travaux d’extension de l’usine de Yato sont actuellement en cours grâce à un financement additionnel de Eximbank of China d’un montant de 44,605 milliards de Fcfa. Ils permettront d’accroitre de 100 000 m3/jour sa production actuelle. Nous espérons ainsi atteindre le cap de 300 000 m3/jour à l’horizon 2013 et pouvoir résorber définitivement les problèmes d’eau potable de la ville de Douala.



Et qu’en est-il de Yaoundé qui connaît une pénurie d’eau ?



Le problème des pénuries d’eau actuellement observées à Yaoundé s’explique par plusieurs facteurs. D’abord, par la saturation de l’usine d’Akomnyada, construite sur le Nyong, près de Mbalmayo. Cette usine mise en service en 1986 a été conçue pour couvrir les besoins en eau de Yaoundé jusqu’ à l’horizon 2005. Sa capacité de production estimée à 100.000 m3/jour ne couvre plus malheureusement aujourd’hui la demande réelle de l’ordre de 200.000m3/jour dans cette ville. Pour remédier au déficit d’alimentation en eau potable actuellement observé dans la ville de Yaoundé, Camwater a pris l’option de reconstruire l’usine abandonnée sur la Mefou. Les travaux y relatifs ont été lancés en mars dernier en présence du directeur général de l’Afd (Agence française de Développement, Ndlr). Des travaux financés conjointement par cette institution et la Banque Européenne d’Investissement (Bei) d’un montant de 66 milliards de Fcfa. Les travaux de construction d’une nouvelle usine d’eau potable adossée sur la Mefou avec une capacité de 50 000 m3/jour vont atténuer le déficit observé actuellement à Yaoundé, nous comptons atteindre le cap de 200 000 m3/jour d’ici 2013.



Que prévoyez-vous pour les autres localités du pays ?



Les villes secondaires ne sont pas oubliées. Près de 70 localités sont déjà inscrites dans le programme d’investissement et les travaux ont déjà démarré dans certaines de ces localités pour plus près de 70 milliards de Fcfa. Déjà les premières réalisations du programme d’investissement de Camwater laissent espérer, dans moins de cinq ans, une amélioration de l’ordre de 60% de la desserte en eau potable des populations en milieu urbain et périurbain »

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Nji



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MessagePosté le: Wed Jun 01, 2011 2:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.prc.cm/instit/consti.htm#2
Je vais chercher des infos sur la constitution du Cameroun et sur le site de la présidence, le document n'est même pas mis à jour.
CDM.

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Ekobena
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MessagePosté le: Wed Jun 01, 2011 3:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nji a écrit:
http://www.prc.cm/instit/consti.htm#2
Je vais chercher des infos sur la constitution du Cameroun et sur le site de la présidence, le document n'est même pas mis à jour.
CDM.

Mbom,
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Nji



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MessagePosté le: Wed Jun 01, 2011 3:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ekobena a écrit:
Nji a écrit:
http://www.prc.cm/instit/consti.htm#2
Je vais chercher des infos sur la constitution du Cameroun et sur le site de la présidence, le document n'est même pas mis à jour.
CDM.

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Je suis tellement énervé que j'ai dit Cameroun de merde!!
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Ekobena
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MessagePosté le: Wed Jun 01, 2011 4:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nji a écrit:
Ekobena a écrit:
Nji a écrit:
http://www.prc.cm/instit/consti.htm#2
Je vais chercher des infos sur la constitution du Cameroun et sur le site de la présidence, le document n'est même pas mis à jour.
CDM.

Mbom,
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Je suis tellement énervé que j'ai dit Cameroun de merde!!

ok, j voyais coupe du monde. j me suis dit fichtre, tu dois etre enervé hein
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meb
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MessagePosté le: Mon Jun 06, 2011 4:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.quotidienmutations.info/politique.php?subaction=showfull&id=1307345455&archive=&start_from=&ucat=1&
Citation:
Assemblée nationale : Vers une session des longs couteaux

Les travaux qui s’ouvrent ce jour pourraient être irradiés par la prochaine élection présidentielle et l’alternance au sommet de l’Etat.

Les députés de la Nation reprennent du service ce jour à l’hémicycle de Ngoa-Ekellé dans le cadre de la deuxième session ordinaire de l’année législative 2011. Point de doute, à moins de 5 mois de l’élection présidentielle, les élus du peuple ne rongeront pas les pouces durant les quatre semaines à venir.
Des sources dignes de foi soutiennent en effet que le gouvernement va capitaliser cette dernière session avant le scrutin tant attendu pour faire voter des projets de loi décisifs dans la marche de la démocratie camerounaise. Le premier portera, croient savoir nos sources, sur un code électoral unique. Une forte attente dans les rangs des parlementaires aussi bien de l’opposition que du pouvoir. Jean Michel Nintcheu, député Sdf indique ainsi : «nous espérons que ce sera une session de rattrapage pour M.Biya afin qu’il impulse une reforme profonde d’Elecam. Nous attendons également un code électoral digne de ce nom».

Le député Rdpc, Emmanuel Bangmi déclare pour sa part : «nous accueillerons avec enthousiasme tout de ce qui va dans le sens d’une élection présidentielle sereine au Cameroun. Ce qui est important pour le Rdpc, c’est la paix pendant et après ce scrutin». Patricia Tomaino Ndam Njoya, député Udc, pense pour sa part, que «les parlementaires doivent être rassurés avec tous les Camerounais en ce qui concerne le processus électoral et plus particulièrement ce qui est fait par le gouvernement pour l’indépendance effective d’Elecam suite à la modification de la loi l’organisant et par rapport à l’augmentation du nombre des membres de son Conseil. Il est question de sortir Elecam des griffes du Rdpc, de redonner la confiance aux nombreux Camerounais qui soit hésitent encore à s’inscrire, ou n’arrivent pas à s’inscrire aisément […]. C’est par les élections qu’on peut asseoir la paix dans un pays ou s’acheminer vers des crises graves».

Transition
la revendication sur le code électoral court depuis quelque temps au sein de la classe politique nationale, notamment dans les rangs de l’opposition. Il s’agit d’harmoniser toutes les lois qui régissent l’organisation des élections au Cameroun. Mais l’on annonce surtout pour cette session de juin à l’Assemblée nationale, un projet de loi modifiant la Constitution, il n’est en effet pas exclu que le pouvoir corrige le tir par rapport au débat sur l’inéligibilité du chef de l’Etat sortant, Paul Biya, à la prochaine élection présidentielle.
Liée à une omission sur les «dispositions transitoires» dans la Loi fondamentale telle que modifiée le 14 avril 2008, cette question alimente le débat entre des universitaires de la place.

Tout comme elle taraude les esprits dans le sérail depuis que l’affrontement des constitutionnalistes s’est déclenché. Nos sources parlent également d’une révision constitutionnelle dans l’optique de préparer la transition au sommet de l’Etat. L’on annonce à cet égard l’introduction d’un poste de vice-président dans l’architecture constitutionnelle. Lequel pourra suppléer au chef de l’Etat, en cas de vacance au sommet de l’Etat. Cette démarche, souffle-t-on, aurait été «dictée» par des puissances occidentales afin de garantir la stabilité des institutions et partant la paix au Cameroun au moment de transition politique, que d’aucuns appelleraient de tous leurs voeux

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MessagePosté le: Mon Jun 06, 2011 4:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.quotidienmutations.info/politique.php?subaction=showfull&id=1307345394&archive=&start_from=&ucat=1&
Citation:
Brazzaville : Le discours de Paul Biya censuré

Le PM Philemon Yang, au nom du président de la République, n’a pas pu s’adresser aux chefs de l’Etat et de gouvernement des 3 bassins forestiers du monde.

Philemon Yang avait l’air d’un enfant attendant désespérément un jouet, vendredi dernier au Palais des congrès de Brazzaville. Engoncé dans un boubou blanc, le Premier ministre camerounais, au nom du président Biya, attendait son tour pour se jucher à la tribune à l’occasion du premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des trois grands bassins tropicaux du monde (Congo, Amazonie, Bornéo-Mékong). Impatient et les yeux rivés vers les têtes couronnées qui ne cessaient de défiler sur le podium, il s’adonnait à un curieux manège : à chaque fois qu’un orateur prononçait les phrases rituelles pour achever son speech, il sortait à son tour son laïus de la poche, en parcourait rapidement l’attaque et tendait l’oreille, espérant enfin être appelé sur l’estrade. Le chef du gouvernement s’adonnera à ce petit exercice cinq ou six bonnes fois, et à tous les coups remettra ses papiers dans la poche. Las : le nom du Cameroun, ou de son représentant, ne sera jamais prononcé. Jusqu’à ce que le speaker annonce la fin de la cérémonie solennelle d’ouverture ainsi que la photo de famille, avant la session à huis clos. Fin de l’histoire. Non loin de là, Elvis Ngolle Ngolle (Forêts et Faune), Essimi Menye (Finances) et Henri Eyebe Ayissi (Relations extérieures) sont atterrés. Humiliés. Livides.

Lapin amer
la veille en milieu d’après-midi, lorsque l’arrivée de Philemon Yang est confirmée à l’aéroport de Maya-Maya, un reporter d’une chaîne de télévision locale moquera, en termes perfides, la représentativité a minima du Cameroun à ces assises. a raison: Paul Biya, par divers signaux, avait confirmé son arrivée. En témoigne la nombreuse et bruyante mission avancée des services (communication, protocole) de la présidence de la République, arrivée dans la capitale congolaise le 28 mai 2011 pour préparer le séjour présidentiel. Visiblement, M. Biya a pris son monde de court. a commencer par l’hôte du sommet, Denis Sassou N’Guesso, qui n’aurait pas caché son irritation devant des proches face à cette fugue de dernière minute, de la part de son voisin et «frère».

C’était la énième ; celle peut-être de trop. Et c’est, selon des sources introduites à la présidence congolaise, cette mauvaise humeur communicative qui transpirera à l’ouverture du sommet. Le Cameroun, membre à part entière du Bassin du Congo et qui revendique le leadership dans la sous-région, ne s’est pas exprimé lors du sommet des trois plus grands massifs forestiers du monde. de simples ministres, représentants de leurs pays, l’ont fait.
On se souvient, en effet, de la saillie de M. Sassou en mai 2010 à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, pour sa participation au Cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun : «Monsieur qui ne va jamais chez les gens, vous êtes satisfait ?» Son interlocuteur esquissera un sourire embarrassé, avant d’être racheté par son épouse : «On va venir ! On va venir…» Des paroles en l’air

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MessagePosté le: Mon Jun 06, 2011 4:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

40 milliards pour l’environnement et le social pour le projet de construction du barrage de Lom Pangar
http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=64896:40-milliards-pour-lenvironnement-et-le-social-pour-le-projet-de-construction-du-barrage-de-lom-pangar&catid=2:economie&Itemid=3

Citation:
Le gouverneur de la région de l’Est, Lele Lafrique, a présidé le 1er juin l’atelier de présentation du Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) dans la salle des conférences de la CNPS de Bertoua. Un volumineux document de six cents pages, dont le résumé analytique de plus de deux cents pages, très attendu, a pris huit ans pour son élaboration. « Il s’agit d’un plan destiné à améliorer les conditions de vie des populations de la zone du projet pour lequel le projet Lom Pangar investira plus de 40 milliards de f cfa, sur un horizon de huit ans », précise le directeur général de EDC, Théodore Nsangou. Le PGES touche tous les aspects de la vie des populations de la zone du projet : éducation, santé, agriculture, pêche, élevage, approvisionnement en eau, forêt, protection de la biodiversité... Théodore Nsangou annonce que le ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature vient de délivrer le certificat environnemental; les décrets d’indemnisations des populations (respectant le principe de transparence et de bonne gouvernance) évaluées à près de 4 milliards de f Cfa sont en cours de finalisation par les services du Premier ministre et la Présidence, une Ong sera recrutée comme observateur indépendant et le gouvernement a donné son accord pour que les barèmes soient égaux ou supérieurs à ceux du Pipeline.

Sur le site du projet de barrage de Lom Pangar où le secrétaire général des services du gouverneur, Ledoux Engamba, en compagnie du directeur général de la EDC et d’une forte délégation, a effectué une visite de travail le 31 mai 2011, les choses sont très avancées. Le PGES est d’ores et déjà en chantier. la construction de la cité des maîtres d’ouvrage et d’œuvre est terminée. la tribune d’une capacité de plus de 600 places qui accueillera la cérémonie de la pose de la première pierre est fin prête. la route qui conduit dans le nouveau village de Lom Pangar où la réinstallation des habitants de l’actuel village qui sera inondé par la retenue est déjà tracée. Vingt six agents de sécurité et plus de dix recrues, originaires de Deng-Deng et de villages voisins, ont pris service le 31 mai 2011. « Le projet de Lom Pangar, se félicite Théodore Nsangou, entre dans sa phase décisive et irréversible ». Après la non objection des principaux bailleurs de fonds notamment de la Banque mondiale sur le choix de l’entrepreneur, les discussions contractuelles sont à présent bouclées et le contrat sera signé dans les prochaines semaines.

Le PGES donne de précieux détails sur la gestion environnementale et sociale du Pojet de Lom Pangar : des centres de recrutement d’une main d’œuvre locale, régionale et nationale à Bétaré-Oya, à Belabo ou à Bertoua, le programme de déboisement de la retenue sur 32 000 hectares jusqu’en 2014 (plus d’un million de m3 de bois à récupérer), la construction de l’usine hydroélectrique au pied du barrage et de la ligne haute tension Lom Pangar-Bertoua, le programme d’électrification rurale… Le PGES prévoit également la construction du pont sur le Touraké, la construction de la forêt communautaire de Deng-Deng et la fin des délestages à l’Est et l’électrification rurale. Un comité de suivi et de facilitation regroupant l’ensemble des acteurs administratifs de l’Est sera présidé par le gouverneur de la région de l’Est. Le débat qui a suivi l’atelier de présentation du PGES a permis aux et aux uns autres d’être davantage édifiés sur le démarrage imminent du projet de barrage de Lom Pangar. Lele Lafrique rassure que le projet rentre dans sa phase de construction dans quelques semaines

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MessagePosté le: Mon Jun 06, 2011 4:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je mettrai en place prochainement un petit quizz pour les lecteurs de cette rubrique. J'identifierai un même thème traité par différents journaux -pouvoir = CT, opposition = messager, + ou - neutre) et il s'agira de retrouver quel texte est de quel journal
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MessagePosté le: Tue Jun 07, 2011 9:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ça chauffe sur les grands axes routiers
http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=64924:ca-chauffe-sur-la-route-douala-yaounde&catid=4:societe&Itemid=3
Citation:
Une campagne de contrôle et de répression des infractions routières lancée lundi sur les trois principales routes nationales par la gendarmerie.

a quelques mètres du pesage de Nomayos, un véhicule Tercel bleu nuit, avec une huitaine de passagers à bord et des bidons plein la toiture, traverse la barrière de gendarmerie disposée à ce poste de contrôle. Malgré l’interpellation d’un des gendarmes, le chauffeur choisit de poursuivre son chemin sans s’arrêter. Deux éléments enfourchent aussitôt une motocyclette et le prennent en chasse. Le contrevenant est ramené moins de dix minutes plus tard, escorté par le deux roues de la gendarmerie, sous l’œil attentif du Secrétaire d’Etat à la Défense. Tandis que le fuyard est conduit sur le côté de la route pour être verbalisé, un autre gendarme annonce à l’équipe d’interception que le radar situé à 500 mètres de là, vient de signaler un excès de vitesse. Immédiatement, la herse cloutée est déployée le long de la route pour intercepter le véhicule flashé. Il s’agit d’une voiture appartenant à une administration publique, mais le conducteur ne bénéficiera pas pour autant de clémence. Les éléments du Lieutenant colonel Gouyamssa Abdoulaye, point focal de l’opération de sécurisation routière à la gendarmerie nationale, l’amènent dans un petit baraquement aménagé non loin, et lui font passer un alcootest. Ce dernier se révèle négatif. Pour autant, le chauffeur doit régler son amende pour excès de vitesse. 25.000 F. L’homme fulmine mais paie. Derrière lui, de nombreux autres cas arrivent au fur et à mesure. Untel surpris en entrain de téléphoner au volant. Untel autre qui roulait sans ceinture de sécurité. Les amendes sont établies à la pelle. Ceux qui n’ont pas les moyens de régler sur place sont verbalisés, mais devront s’acquitter de leur amende au risque de voir le dossier transmis à la justice. Sur la route nationale n° 3 Yaoundé – Douala, c’est une bien rude journée pour les automobilistes en infraction.

Cornaqué de quelques officiers généraux et officiers du Haut commandement de la gendarmerie nationale, le Sed Jean-Baptiste Bokam a tenu lui-même à donner le coup d’envoi de cette campagne de contrôle et de répression des infractions routières, lancée depuis hier sur les trois principaux axes lourds du Cameroun. Outre la nationale n° 3, les routes Douala – Bafoussam et Yaoundé – Bafoussam sont ainsi concernées par cette « semaine routière », étalée dans un premier temps sur quatre jours. C’est d’ailleurs du côté d’Obala, sur l’axe Yaoundé – Bafia, que le Sed et sa délégation ont fait la première escale pour apprécier le dispositif mis en place. Quelques 150 éléments de la gendarmerie vont ainsi quadriller le « triangle de la mort » que constituent ces trois routes nationales, responsables à elles seules de 70% des accidents meurtriers sur nos routes. Il s’agit de dispositifs en tenailles, avec une première borne allégée mais équipée de radars, afin de « flasher » notamment les véhicules dépassant les limitations de vitesse : 60km/h pour les camions, 90 km/h pour les véhicules de transport et 110km/h pour les véhicules de tourisme, avec pour chaque catégorie, une marge de 10 km/h. la deuxième borne du dispositif étant chargée de l’interpellation, du contrôle et de la sanction des infractions détectées en amont.

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MessagePosté le: Tue Jun 07, 2011 10:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=64923:letat-mise-sur-le-bois-et-le-tourisme-pour-booster-la-croissance&catid=2:economie&Itemid=3

L’Etat mise sur le bois et le tourisme pour booster la croissance

Citation:
Le Comité de pilotage du Projet de compétitivité des filières de croissance installé hier à Yaoundé a présenté son plan d’action pour les sept prochains mois.

20millions d’hectares de forêt, 2 millions de mètres cubiques en moyenne produits et exportés chaque année et environ 40.000 ouvriers pour une contribution de 9% seulement au Produit intérieur brut. Ainsi se présente le rendement de la filière bois. Pas vraiment différent de celui de la filière tourisme qui n’enregistre pas des chiffres très encourageants pour ce qui est des voyages exclusivement touristiques, sur les plus de 500.000 visiteurs internationaux qui foulent le Cameroun chaque année. Sa participation au Pib est de 2,5%. Or, les filières tourisme et bois au Cameroun sont réputées pour leurs immenses potentialités. L’Etat s’engage donc à soutenir la modernisation de leurs systèmes de production.

Grâce un programme financé par la Banque mondiale à hauteur de 15 milliards de F, le gouvernement a sélectionné ces deux filières (dans la liste filières dites porteuses de croissance), pour bénéficier de ce financement. C’est dans cet ordre d’idée que les quatorze membres du Comité de pilotage du Projet de compétitivité des filières de croissance (PCFC) ont été installés hier à Yaoundé, par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Louis Paul Motaze. Ils ont également tenu leur première session, en présence des représentants des services du Premier ministre et de tous les autres ministères et administrations impliquées. Les échanges ont permis de faire le point sur les rôles et les responsabilités particulières.

Globalement, pour la filière bois, l’Etat ambitionne de moderniser les exploitations, afin d’exporter davantage des produits finis haut de gamme. Les simples grumes exportées en ce moment n’ont pas de valeur ajoutée avérée, mais des milliards de F sont constamment dépensés par l’Etat pour importer les produits finis à base de bois. C’est l’une des raisons qui expliquent le déséquilibre de notre balance des paiements, déplore Louis Paul Motaze. la transformation durable du bois qui draine environ 1 milliard de F, est ainsi la première des quatre composantes du Projet. Les trois autres composantes sont : l’écotourisme (près de 4 milliards de F), la promotion de la compétitivité et de l’investissement dans les filières ciblées (plus de 4 milliards de F) et la coordination du Projet (plus de 2 milliards de F).

Les objectifs primordiaux du Projet de compétitivité des filières de croissance reposent sur l’accélération de la croissance et la réduction du chômage et de la pauvreté. Il faut accroître l’investissement privé national, tout en donnant au secteur privé les moyens de se développer. Une main-d’œuvre abondante et mieux qualifiée dans des secteurs et des zones géographiques ciblées sera promue. Des baromètres ont été définis pour évaluer l’évolution du chronogramme des actions à mener tant en quantité qu’en qualité.

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MessagePosté le: Thu Jun 09, 2011 11:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.camer.be/index1.php?art=14624&rub=12:1

Citation:

Cameroun : 1.578 milliards FCFA d'exportations contre 2.530 milliards d'importations en 2010

Le Cameroun a enregistré en 2010 des recettes d'exportations de 1.578,483 milliards de francs CFA (3,156 milliard USD) contre 2.530,531 milliards (5,061 milliards USD) de dépenses pour les importations, confirmant une tendance au déficit de la balance commerciale qui caractérise l'économie nationale, essentiellement extravertie, de source officielle.

Au classement des produits commercialisés, les carburants et lubrifiants se placent en tête avec 790.257 tonnes exportées pour une valeur 245,096 milliards (490,514 millions USD) de recettes. Ils sont suivis du cacao brut en fèves, qui totalise 193.881 tonnes pour une valeur de 301,410 milliards francs CFA (602,820 millions USD), selon les statistiques recueillies par Xinhua auprès de l'Institut national de la statistique (INS) à Yaoundé.

Les grumes occupent la troisième position avec 612.345 mètres cubes exportés pour une valeur de 71,227 milliards de francs (142, 454 millions USD), suivies des bois sciés, évalués quant à eux à 493.203 mètres cubes pour une valeur de 123,044 milliards de francs (246,088 millions USD). D'un volume de 237.942 tonnes, les bananes fraîches ont généré 40,520 milliards de francs (81,040 millions USD) de devises.

Pour les importations, le classement est également dominé par les hydrocarbures, d'un volume de 2,353 millions de tonnes pour une valeur de 700,573 milliards de francs (1,401 milliard USD), contre 2,087 millions de tonnes pour les huiles brutes de pétrole pour une valeur de 607,220 milliards de francs (1,214 milliard USD) .

Les céréales se hissent à la quatrième place, avec 763.823 tonnes d'importations pour une valeur de 161,290 milliards de francs (322,580 millions USD), derrière l'ensemble constitué du sel, soufre, terres et ciments (1,315 millions de tonnes pour une valeur de 73,650 milliards de francs, soit environ 147,300 millions USD).

Le riz est évalué à 363.826 tonnes d'importations pour une valeur de 96,617 milliards de francs (193,234 millions USD), devant les poissons et crustacés(169.415 tonnes pour une valeur de 93,412 milliards de francs, environ 186,824 millions USD) et les poissons de mer congelés (166.012 tonnes pour une valeur de 93,013 milliards de francs, environ 186,026 millions USD).

En 2009, le total des exportations se chiffrait à 1.582 milliards de francs(3,164 milliard USD), contre 2.084 milliards (4, 168 milliards USD)d'importations, soit un déficit de la balance commerciale de 501,500 milliards de francs (1,003 milliard USD).

D'après le nouveau rapport trimestriel du Fonds monétaire international (FMI)sur les "Perspectives économiques régionales" présenté mardi à Yaoundé,l'économie nationale était tirée par le secteur tertiaire (y compris taxes et impôts), de l'ordre de 51%, contre 27% pour le secteur secondaire et 22% pour le secteur primaire.

Les indicateurs successifs depuis 2000 montrent que c'est le principal moteur de croissance.

Pour le FMI, la structure des exportations camerounaises en 2010 s'établit à 37% pour le pétrole brut, 16% pour le cacao, 13% pour les carburants, 11% pour le bois, 3% pour l'aluminium, 2% respectivement pour le coton, le café, la banane et le caoutchouc, et enfin 12% pour autres produits.

Les importations s'identifient par un taux de 28% pour les hydrocarbures, 14% pour les machines et appareils, 9% pour les produits des industries chimiques,8% pour le matériel de transport, 6% pour les céréales et le riz, 4%respectivement pour le poisson congelé et les produits alimentaires, et enfin 27% pour autres produits.

"Auparavant, 80% du commerce (du Cameroun) se faisait avec l' Europe", a souligné le représentant résident du FMI, Ekué G. Kpodar. Ces dernières années,la tendance a changé avec la montée en puissance fulgurante de la Chine.



Dans la dernière édition en novembre, les "Perspectives de l' économie camerounaise" du ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement avisait que "l'année 2010 étant la première année de mise en oeuvre de la stratégie de croissance et l'emploi, un retard au démarrage effectif de celle-ci modifie les perspectives de croissance et des autres cibles relatives à la création des emplois décents et à la réduction de la pauvreté".

Les prévisions de croissance gouvernementales, initialement portées à 3% et 3,7% pour 2010 et 2011 ont été réajustées à 3,3% et 3,8%. Pour 2011, c'est la même projection que celle du FMI qui, cependant, établi la performance de l'année écoulée à 3,2%.

Parmi les défis pour relever le niveau sans cesse bas, l' institution mondiale recommande de diversifier les bases de production et d'exportation afin de réduire la forte dépendance à l'économie mondiale et les vulnérabilités, d'améliorer le climat des affaires et promouvoir le secteur privé, créateur d'emplois et de richesses, puis de promouvoir une politique industrielle et agricole appropriée.

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MessagePosté le: Thu Jun 09, 2011 11:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.camer.be/index1.php?art=14612&rub=12:1

Citation:

Cameroun : taux de croissance invariablement bas, le FMI déplore une lente exécution des projets

de 3,8% en 2011 selon les prévisions, contre 3,2%en 2010 et 2,9% en 2009, les taux de croissance économique du Cameroun restent invariablement bas, en deçà de la moyenne de l'Afrique subsaharienne (4%), et bien qu' annonçant de signes perceptibles de reprise, le Fonds monétaire international (FMI) déplore une lente exécution des projets de développement.

Dans ses propres projections mentionnées dans la quatrième édition "des Perspectives de l'économie camerounaise" publiée en novembre 2010 sur la base des scénarii du Document de stratégie pour la croissance et l'emploi (DSCE) adopté en 2009 comme cadre de référence de l'action gouvernementale pour la période 2010-2020, le gouvernement camerounais a initialement tablé sur des taux de 3% en 2010 et 3,7% en 2011, avant de les réajuster récemment à 3,3% et 3,8%.

"Ce n'est pas suffisant, parce que les potentialités de ce pays sont énormes", a souligné le représentant résident du FMI au Cameroun, Ekué G. Kpodar, lors de la présentation mardi à Yaoundé du nouveau rapport semestriel "Perspectives économiques régionales ", spécifiquement axé sur "Afrique subsaharienne : reprise et nouveaux risques", avec un zoome sur le Cameroun pour la version destinée à ce pays.

Avec un taux d'investissement de 12%, M. Kpodar a estimé que le Cameroun "ne peut pas se développer sans mobiliser l'épargne et sans investir". Il a regretté une faible capacité d'absorption des ressources, comme par notamment les 197 milliards de francs CFA ( 394 millions USD) disponibles à la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC, banque centrale), suite à l'emprunt obligataire réalisé depuis fin 2010 et jusqu'ici non utilisés.

"Il y a des choses qu'on a annoncées depuis deux ans que je suis en poste ici. Ce n'est pas encore réalisé", a relevé le représentant du FMI faisant allusion aux projets structurels tels que le port en eau profonde de Kribi, le barrage hydroélectrique de Memve'ele, le barrage hydroélectrique de Lom Pangar,un deuxième pont sur le Wouri, etc. Comme obstacles au développement, les critiques reviennent sur les problèmes de gouvernance.

"Il n'y a pas l'esprit d'entreprise. Les politiques publiques ne sont pas bien suivies", a en outre noté Ekué Kpodar pour qui, par ailleurs, le Cameroun présente des marges de manoeuvre érodées pour pouvoir faire face aux chocs extérieurs comme la crise alimentaire de 2008 manifestée par des "émeutes de la faim" : de 300 milliards de francs CFA (600 millions USD) en 2009, ses réserves en la matière ont chuté à 50 milliards (100 millions USD) en 2011.

Selon le secrétaire général du ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, Paul Tasong, les faibles performances actuelles se justifient par le fait que le Cameroun enregistre aujourd'hui une pression démographique forte, qui s'est exercée sur les ressources publiques. Le budget d' investissement public limité ne permettait pas de répondre aux besoins de la population grandissante.

Surtout, a précisé M. Tasong, après une première période, 1960- 1985 marquée par des "taux de croissance économique très intéressants" et "une planification très évidente", on a cessé de planifier, ce qui a eu un impact négatif sur les infrastructures et les mentalités. "Aujourd'hui, s'est-il défendu, nous disposons d'un instrument de planification stratégique (le fameux DSCE, ndlr) , qui devrait être porteur d'espoirs".

C'est un point de vue que rejoint l'analyse de d'Henri Ngoa Tabi, directeur du Centre d'études et de recherche en économie et gestion à l'Université de Yaoundé II. "En 1960, a indiqué celui-ci à Xinhua, on était peut-être 10 millions d'habitants. En 2010, nous sommes 20 ou 22 millions d'habitants et au passage, nous avons eu de graves crises, nous sommes allés au Fonds monétaire international, l'ajustement structurel et bien entendu le passage de l'"économie étatique" à une économie libérale".

L'enseignant met en cause l'organisation des structures de l' Etat autour de"l'administration ou ce qu'on appelle la fonction publique", car, "c'est elle qui organise tout, c'est elle qui reçoit les investisseurs, c'est elle qui négocie, c'est qui finalise les documents, c'est elle qui doit aller transmettre tout ce travail au secteur privé qui va l'implémenter". "Ça fait 20 ans que nous n'avons pas recruté dans toutes les spécialités. On recrute des enseignants, des hommes en tenue, des administrateurs. J'espère que les 25.000 emplois à venir vont vraiment combler ce gap en termes d'ingénieurs,ingénieurs agronomes, ingénieurs des travaux publics, ingénieurs électroniciens,etc. Tous ceux qui ont un métier pratique pour pouvoir nous aider à implémenter ce document (DSCE) sur le terrain ", mentionne-t-il encore.



Pour Martin Tsounkeu, responsable d'Africa Development Interchange Network(ADIN), une organisation de la société civile, "il y a certainement des efforts de la part du gouvernement, mais ce qu'il faut dire, c'est que les objectifs que nous nous fixons nous-mêmes, on a de la peine à les atteindre et généralement quand on en a atteint quelques-uns, on se complaît du peu qu'on réalise. Il est peut-être temps pour nous d'investir plus et de penser à une croissance à double chiffre".

Comme le représentant du FMI, M. Tsounkeu pense que le potentiel du Cameroun est beaucoup trop élevé pour que l'on puisse se contenter d'une croissance de 3 ou 4%. "C'est dommage que nous passions généralement le temps à nous complaire des résultats visiblement identiques que ceux de certains nos voisins qui, en réalité, ne doivent pas être une référence pour nous. Les politiques ont beau être bien ficelées, on ne voit pas de réalisations concrètes".

Dr Ngoa Tabi observe au demeurant une sortie des grandes secousses de l'économie nationale pour au profit d'une certaine relance. Face à un secteur privé qui peine à tirer la croissance par la création d'emplois et des richesses à cause d'un taux directeur de 4% à la BEAC et des taux d'intérêt de 11 à 18%dans les banques commerciales, il préconise de "trouver des mécanismes pour amener le secteur bancaire ou alors les institutions de micro- finance à jouer véritablement leur rôle".

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MessagePosté le: Thu Jun 09, 2011 1:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Après avoir lu le truc sur les guignols il m'est venu à la tête une question que je me suis toujours posée. Pour les audiences radios on nous l'avait plus ou moins expliqué. Mais qu'en est-il des audiences TV?? Comment les calcule t-on au Cameroun??

Bien sûr la Crtv serait fortement en tête, mais si quelqu'un peut m'expliquer merci d'avance.




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MessagePosté le: Thu Jun 09, 2011 4:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

dino a écrit:
Après avoir lu le truc sur les guignols il m'est venu à la tête une question que je me suis toujours posée. Pour les audiences radios on nous l'avait plus ou moins expliqué. Mais qu'en est-il des audiences TV?? Comment les calcule t-on au Cameroun??

Bien sûr la Crtv serait fortement en tête, mais si quelqu'un peut m'expliquer merci d'avance.




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pour la radio ils font comment?
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MessagePosté le: Fri Jun 10, 2011 6:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bah si je me rappelle bien ils la calculaient trimestriellement en faisant un sondage à un panel représentatif de la population. Les interrogés devaient si je me souviens bien dire quelle était la sattion de radio qu'ils écoutaient le plus et pour déterminer la 2e la plus écoutée ils devaient dire laquelle ils écoutaient pendant 15 minutes consécutives après leur préférée.

Les résultats comme dans tout sondage s'extrapolaient à l'ensemble de la population.

Ou quelque chose du genre (mais il y'avait les 15 minutes là quelque part ça y'a pas de doute).


Maintenant pour la télé tu as une idée??




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MessagePosté le: Sat Jun 11, 2011 8:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

ça doit être la même technique non?
EN France ils ont deux techniques: ils appellent le panel pour dire ce qu'il a regardé hier soir, ou ils ont des boitiers chez un panel qui enregistrent ce sur quoi il zappe

je me renseigne
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MessagePosté le: Sat Jun 11, 2011 11:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au Cameroun je ne suis pas sûr qu'ils aient l'audimètre franchement. Je me penche plus pour le panel téléphonique (peut-être même personnel)




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