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Qui a tue le General Guei?
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L'integree



Inscrit le: 13 May 2008
Messages: 13435

MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 3:53 am    Sujet du message: Qui a tue le General Guei? Répondre en citant

Hi People !

Je ne sais pas si ce sujet avait deja ete debattu ici il y'a 10 ans or whatever...Mais moi je reviens dessus ce soir. Je reviens dessus parce que j'ai retrouve un Jeune afrique de 2002 qui m'a choque et comme si cela ne suffisait pas j'ai regarde des videos qui m'ont un peu traumatise.

Franchement Tchoko et Light, vous n'etes pas serieux! Shocked Shocked
Vous le savez , mais depuis que je vous lis ici et qu'on compte les morts, je n'ai vu personne de vous 2 le rappeler. Vraiment excusez moi si je reviens dessus 10 ans plutard. Mais comme tu aimes bien qu'on rentre dans le passe (Tchoko), pour mieux comprendre le present et entrevoir le futur il faut que tu m'expliques un peu comment tu reussis toujours a ignorer le fait que le LG ait assassine Guei dans tous tes discours Sad Sad

Franchement LG la, une seconde j'ai pitie de lui, la minute d'apres j'ai envie de dire c'est bien fait pour lui. Et bref, la politique c'est quelque chose de tres sale.

MEB: STAY AWAY FROM THAT THING!
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If you didn't hear it with your own ears or see it with your own eyes,don't invent it with your small mind and share it with your big mouth.
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Nji



Inscrit le: 15 May 2008
Messages: 15135
Localisation: Koundja

MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 5:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il s'agit de la politique de quel pays sur quel continent deja? Etait-ce avant ou après l'éclatement du gondwana?
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L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI.
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Ekobena
Bérinaute Vétéran


Inscrit le: 14 May 2008
Messages: 6353

MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 8:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

C est acquis que c est Gbagbo qui est derrière? Pour quel intérêt en fait?
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"L'argent ne fait pas le bonheur. Surtout en petite quantité."
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Platon
Petit shabbaeur


Inscrit le: 04 Nov 2010
Messages: 1148

MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 10:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un sujet qui tombe vraiment, mais vraiment à pic.
Il n'a jamais été prouvé que Gbagbo a commandité l'assassinat de Guei. J'ai envie de dire, de la même façon qu'il n'a jamais été prouvé que Ouattara a financé les rebelles. Mais ce serait une erreur de faire une similitude, parce que Ouattara a beaucoup moins de chances d'avoir financé la rebellion au nord que Gbagbo en a d'avoir été impliqué jusqu'à la moelle dans l'assassinat du général. Je suis tombé sur un rappel des faits relativement intéressant, qui me fait dire que Gbagbo est un manipulateur qui suit la direction du vent. Face à la défaite, face à la position de l'occident, le seul recours était de s'accrocher en parlant d'impérialisme.
http://www.sangonet.com/FichActuaInterAfric/Gueiproclameelu.html
J'ai légèrement envie de ricaner. En attendant Tchoko et une très longue plaidoirie (le contexte n'était pas le meme, nananana...).
Citation:

Côte d'Ivoire: Gueï proclamé vainqueur, Gbagbo conteste

par Nicholas Phythian - (Reuters, Abidjan - mardi, 24 octobre 2000, 18h10)

Le ministère de l'Intérieur a proclamé le général Robert Gueï vainqueur de l'élection présidentielle du 22 octobre et a dissous la Commission nationale électorale (CNE) qui avait organisé le scrutin.
Son principal adversaire, Laurent Gbagbo, a aussitôt rejeté les résultats officiels et réaffirmé qu'il était le vainqueur du scrutin. Il se considère désormais comme le chef de l'Etat et entend continuer son action dans la rue.
"Dès à présent, c'est moi le chef d'Etat de la Côte d'Ivoire. Je demande à tous les patriotes, de toutes les villes et des campagnes, de descendre dans la rue. a partir de cet instant, je considère le gouvernement de transition dissous", a dit Gbagbo.
Au siège du Front populaire ivoirien (FPI), ses partisans furieux ont entrepris de marcher vers la caserne d'Akouedo d'où était parti le putsch du 24 décembre qui avait porté Gueï au pouvoir.
"Gueï a choisi la voie de Milosevic. Nous le chasserons du pouvoir dans les 24 heures", a promis un militant du FPI dont le chef avait promis un scénario "à la yougoslave" en cas de fraude.
Le directeur de l'administration territoriale du ministère de l'Intérieur, Daniel Bamba Cheikh, a expliqué que la CNE avait été dissoute parce qu'elle ne s'était pas montrée à la hauteur.
Il a affirmé que Gueï l'avait emporté dès le premier tour avec 52,72% des voix, contre 41,02% à son principal adversaire. Cheikh a accusé certains partis, qu'il n'a pas nommés, de s'être livrés à des fraudes massives. (Reuters)



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Tension à Abidjan

de son côté, le QG de campagne de Gbagbo avait donné son poulain vainqueur du scrutin avec 62,83% des voix, contre 34,3% à Gueï, affirmant que ses chiffres étaient basés sur les résultats de deux-tiers des circonscriptions électorales du pys.
a Paris, le ministre français de la Coopération, Charles Josselin, avait déclaré quelques heures plus tôt que le général Gueï avait présenté un recours en annulation des résultats de l'élection présidentielle.
"Nous avons appris que la commission (électorale) avait suspendu ses travaux et que le général Gueï en effet avait présenté un recours en annulation des résultats, laissant à la cour suprême le soin de statuer en définitive", a-t-il dit à l'Assemblée nationale.
En matinée, bon nombre d'écoles et d'entreprises d'Abidjan, la capitale économique et administrative du pays, ont fermé, la tension ayant monté d'un cran avec la non publication des résultats à l'heure prévue (11h00 GMT). En lieu et place de résultats, on pouvait voir à la télévision nationale un feuilleton et des vidéo-clips.
L'aéroport d'Abidjan est resté ouvert, mais Air France, seule compagnie aérienne qui assure un service quotidien vers l'Europe, a annoncé avoir annulé le vol de mardi en provenance de Paris ainsi que le vol retour. "Aucun couvre-feu n'a été décrété pour l'instant mais nous prenons cette précaution, au cas où", a déclaré un responsable d'Air France.
Les vols de mercredi seront avancés de deux heures, de manière ce qu'en cas de couvre-feu, les passagers puissent aller à l'aéroport ou en revenir avant la tombée de la nuit, a-t-il ajouté.
Le port d'Abidjan était ouvert lui aussi, mais nombre d'entreprises et bureaux de la zone portuaire ainsi que d'un quartier voisin, Vridi, étaient fermés à la mi-journée alors que circulaient des rumeurs de mouvements de troupes et de couvre-feu.





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DEPECHES AFP :

Côte d'Ivoire: victoire de Gueï, dissolution de la commission électorale
(AFP, Abidjan, mardi 24 octobre 2000 - 16h47 heure de Paris) -

la junte au pouvoir depuis dix mois en Côte d'Ivoire a annoncé mardi à Abidjan la victoire de son chef le général Robert Gueï, à la présidentielle du 22 octobre, et appelé les Ivoiriens au calme.
Dans le même temps, la commission chargée du décompte des voix et de l'annonce des résultats a été dissoute et son président emmené sous escorte au siège de la présidence occupée par les militaires depuis le coup d'état de Noël 1999.
L'annonce de la victoire du général Gueï --alors que son seul opposant M. Laurent Gbagbo soutient avoir gagné-- a été faite par le ministère ivoirien de l'Intérieur devant la presse mardi en début d'après-midi. Le directeur de l'administration territoriale M. Bamba Cheikh, également membre de la Commision nationale électorale (CNE), a affirmé que le général Gueï a obtenu 52,72% des suffrages. Selon le ministère de l'Intérieur, le leader socialiste, M. Gbagbo, a recueilli 41,02% des voix. Le taux de participation est de 47,56%.
M. Bamba Cheik a également annoncé la dissolution de la CNE chargée de l'organisation de la présidentielle et de la publication des résultats. Le ministère a affirmé que les résultats collectés par la CNE sont "inexploitables" et que la compilation de ces chiffres s'est faite "dans la confusion".
M. Bamba Cheik a fait également état de "fraudes massives organisées par certains partis politiques, constatées par des huissiers", notamment des "votes multiples" en province et à Abidjan.
Il a appelé les Ivoiriens à "rester sereins et dignes" et à faire preuve de "patriotisme".
Des militaires ivoiriens ont emmené sous escorte mardi après-midi le président de la CNE, M. Honoré Guié, et plusieurs membres de la commission vers à la présidence. M. Guié accompagné d'une demi douzaine de membres de la CNE se sont entassés dans un véhicule 4x4 et ont quitté le siège de la CNE, suivis par un autre 4x4 et un camion avec à son bord des soldats de la garde présidentielle.
Auparavant, les membres de la CNE s'étaient battus contre des hommes en civil parmi lesquels les journalistes ont reconnu plusieurs militaires de la garde rapprochée du chef de la junte.



Côte d'Ivoire: Gbagbo se proclame chef d'Etat
(AFP, Abidjan, mardi 24 octobre 2000 - 18h15 heure de Paris)

Le leader socialiste Laurent Gbagbo s'est proclamé mardi "chef de l'Etat de Côte d'Ivoire" et a appelé "tous les patriotes" à "faire barrage à l'imposture", a constaté à son quartier général de campagne à Abidjan un journaliste de l'AFP.
"Dès à présent, c'est moi le chef de l'Etat de Côte d'Ivoire. Je déclare dissous le gouvernement de transition", a déclaré M. Gbagbo devant des centaines de militants surchauffés.
"Je demande à tous les patriotes ivoiriens de descendre en ville dans tous les quartiers jusqu'à ce que Gueï recule. Je demande à tous les militants de se dresser pour faire barrage à l'imposture".
Le ministère de l'Intérieur a annoncé plus tôt mardi la dissolution de la Commission nationale électorale et a proclamé le général Robert Gueï, chef de la junte au pouvoir depuis le coup d'Etat du 24 décembre 1999, vainqueur avec 52,72% des suffrages.



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Analyse du correspondant de RFI

Putsch électoral du général Gueï

Le ministère de l’Intérieur a annoncé mardi après-midi la "victoire" de Robert Gueï à la présidentielle de dimanche et la dissolution de la Commission nationale électorale. Alors que tout le monde s’attendait à ce que celle-ci confirme la victoire de Laurent Gbagbo. Celui-ci a aussitôt demandé "à tous les patriotes de descendre en ville dans tous les quartiers jusqu'à ce que Gueï recule". Pour sa part la France a mis en garde la junte du général Gueï "contre toute tentative de contrarier" la volonté exprimée par le peuple ivoirien.

Au moment même où on s’attendait à l’annonce officielle de la victoire du leader socialiste Laurent Gbagbo à l’élection présidentielle de dimanche 22 octobre 2000, le général Gueï, chef de la junte au pouvoir depuis décembre 1999 a été déclaré vainqueur par le ministre de l'Intérieur. En même temps la Commission électorale nationale (CNE) a été dissoute et son président Honoré Guié conduit sous escorte jusqu'au palais présidentiel.

la riposte du "vainqueur sorti de urnes", Laurent Gbagbo, ne s'est pas faite attendre. "Dès à présent, c'est moi le chef de l'Etat de Côte d'Ivoire, a-t-il dit. Je déclare dissous le gouvernement de transition. Je demande à tous les patriotes ivoiriens de descendre en ville dans tous les quartiers jusqu'à ce que Gueï recule". Des manifestations ont aussitôt éclaté dans plusieurs quartiers d'Abidjan et des milliers de personnes ont envahi les rues du quartier de Yopougon, où un cortège s'est mis en marche sur la grande route à quatre voies qui mène vers le quartier administratif du Plateau, aux cris de "Gueï voleur", "Gueï quitte le pouvoir!".

Ce "putsch électoral" du général Gueï a provoqué une réaction immédiate de la part du gouvernement français. Le ministre délégué à la Coopération Charles Josselin a d'abord déclaré: "Nous étions en mesure (lundi soir) de penser que le général Gueï pourrait déclarer élu son rival. Nous avons appris que les choses ne se présentaient pas ainsi, que la Commission électorale nationale avait suspendu ses travaux et que le général Gueï en effet avait présenté un recours en annulation des résultats, laissant à la Cour suprême le soin de statuer en définitive ". M. Josselin a ensuite ajouté que "la France fera tout ce qu’il faut pour que la volonté du peuple ivoirien soit respectée".

Peu après Paris a lancé une véritable mise en garde à la junte putschiste du général Gueï. "la France demeure attachée à ce que la volonté exprimée par le peuple ivoirien soit pleinement respectée et met en garde contre toute tentative de la contrarier", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Concernant la dissolution de la CNE et la proclamation de la "victoire" de Gueï, Paris a ajouté: "ces méthodes sont inacceptables. Elles bafouent les exigences d'un retour à l'ordre consitutionnel".

"Les soldats de Gueï ont débranché les ordinateurs"
la veille, selon des résultats partiels mais significatifs rendus publics par le FPI (basés sur les procès-verbaux établis dans chaque bureau de vote) Laurent Gbagbo devançait nettement son principal rival, le général Robert Gueï, avec plus de 61% des suffrages contre 26. la publication des résultats avait été interrompue lundi après-midi, officiellement en raison de retards dans le dépouillement des bulletins de vote. Mais une certaine tension régnait déjà autour du siège de la CNE et certains milieux militaires étaient alors soupçonnés de vouloir monter une sorte de " hold up électoral " afin de permettre au général Gueï de " passer en force " dès le premier tour, à l’aide d’une fraude massive. Ceci a été indirectement confirmé par le quotidien ivoirien Le Jour qui a écrit mardi que " des jeunes gens (soldats) du général Gueï, mécontents des résultats partiels ont débranché les ordinateurs " de la CNE et même tenté d’enlever son président, Honoré Guié, au moment où les premiers résultats confirmaient l’avance de Gbagbo sur Gueï (51% contre 40). Ce qui visait à plonger le pays dans un " black out électoral " propice à toutes les manœuvres d’intimidation de la part des putschistes.

Mais une telle fraude massive n’était évidemment pas facile à mettre en œuvre, en raison du travail remarquable effectué par la CNE (qui comprend des représentants des cinq candidats en lice) et du mode de scrutin qui comporte un seul bulletin de vote et la présence de représentants de chaque candidat auxquels a été remis un procès-verbal détaillé à l’issue du dépouillement, dans chaque bureau de vote. Ce qui a permis à chaque camp de centraliser les résultats et d’en prendre connaissance, y compris à l’échelle nationale, avant même l’annonce officielle des premiers résultats. C'est sans doute pour cela que Gueï et ses "brigades rouges" ont finalement opté pour un deuxième putsch.

L’activité avait portant repris presque normalement à Abidjan, mardi matin, même si des établissements scolaires et des magasins étaient restés fermés ; aucun déploiement de militaire ou de policiers n’était alors visible. En revanche, dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs manifestations de sympathisants du FPI voulant fêter par avance la victoire de leur leader avaient été vite dispersées par les forces de sécurité à coups de grenades lacrymogènes et de matraques, dans différents quartiers de la capitale économique.

ELIO COMARIN
24/10/2000



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la voix officielle française : Paris "n'acceptera pas" le coup de force en Côte d'Ivoire

1 - (AFP, Paris, 24 octobre 2000 - 20h01)

la France n'acceptera pas "la tentative de coup de force" en Côte d'Ivoire et en "tirera les conséquences", a déclaré, mardi soir, le ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine.
"Nous assistons à Abidjan à une tentative de coup de force. la France ne l'acceptera pas, ni l'Union européenne, et en tirera les conséquences", a affirmé M. Védrine.
"la Commission nationale électorale (CNE) peut encore rétablir le cours du retour à une situation constitutionnelle", a ajouté le ministre dans une déclaration.
M. Védrine n'a pas donné de précision sur ce que fera la France qui maintient un dispositif militaire de quelque 600 hommes, le 43e Bataillon d'Infanterie de marine (BIMa), basé à Port Bouët dans le sud d'Abidjan, à proximité de l'aéroport.
Ce dispositif est prévu dans les accords de défense signés entre la France et la Côte d'Ivoire au début des années 60.
D'autre part, L'Orage, un transport de chalands de débarquement (TCD) de la marine nationale, avec à son bord une compagnie d'infanterie de 120 hommes, se trouve actuellement au large, dans le golfe de Guinée.
la première mission des troupes françaises est d'assurer la sécurité de l'ambassade et, si la situation le rendait nécessaire, celle de la communauté française, soit plus de 20.000 personnes pour l'ensemble de la Côté d'Ivoire.
Le chef de la junte au pouvoir en Côte d'Ivoire, le général Robert Gueï, s'est proclamé, mardi, "premier président de la deuxième république", dans une allocution prononcée depuis le palais présidentiel. de son côté, le leader socialiste Laurent Gbagbo s'est aussi proclamé "chef de l'Etat de Côte d'Ivoire" et a appelé "tous les patriotes" à "faire barrage à l'imposture"
Auparavant, le ministère ivoirien de l'Intérieur avait annoncé la dissolution de la CNE et a proclamé le général Robert Gueï, chef de la junte au pouvoir depuis le coup d'Etat du 24 décembre 1999, vainqueur avec 52,72% des suffrages. Selon le ministère de l'Intérieur, le leader socialiste a recueilli 41,02% des voix.
Dès l'annonce de la dissolution de la CNE et de la victoire du général Gueï, Paris a lancé une mise en garde "contre toute tentative de contrarier la volonté exprimée par le peuple ivoirien".
"la France demeure attachée à ce que la volonté exprimée par le peuple ivoirien soit pleinement respectée, et met en garde contre toute tentative de la contrarier", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, François Rivasseau.
Le porte-parole français a qualifié d'"inacceptables" les "méthodes" du ministère ivoirien de l'Intérieur qui "bafouent les exigences d'un retour à l'ordre constitutionnel".

(AFP, Paris, 24 octobre 2000 - 20h01)



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Paris dénonce le coup de force -(Reuters 24 octobre 2000 - 20h34)

la France et l'Union européenne n'accepteront pas la tentative de "coup de force" et "l'auto- proclamation" du général Robert Gueï en Côte d'Ivoire.
"Nous assistons à Abidjan à une tentative de coup de force. la France ne l'acceptera pas, ni l'Union européenne, et en tirera les conséquences", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine.
"la Commission nationale électorale peut encore rétablir le cours du retour à une situation constitutionnelle", a toutefois précisé le ministre français.
Les militaires avaient arrêté quelques heures plus tôt le président de la Commission électorale. Le ministre de l'Intérieur, sans attendre la fin du dépouillement, avait déclaré le général Gueï élu président de la République.
Le candidat socialiste Laurent Gbagbo s'est néanmoins proclamé vainqueur de l'élection et nombreux de ses partisans sont descendus dans les rues d'Abidjan.
Le gouvernement ivoirien a alors proclamé l'état d'urgence et instauré un couvre-feu.
Le ministre de la Coopération, Charles Josselin, a précisé que la France n'entendait pas envoyer de renforts en Côte d'Ivoire car les effectifs étaient suffisants pour assurer la protection des 20.000 ressortissants français dans ce pays.
Il appelé le général Gueï à respecter les valeurs dont il se réclame pour "éviter une spirale dans laquelle la Côte d'Ivoire s'enfoncerait" en "s'isolant de la communauté internationale".
"Il a fait ce soir un coup d'Etat, on peut dire que les moyens de retour à l'ordre constitutionnel ont été totalement bafoués", a-t-il dit sur France 2.
la compagnie Air France a annoncé mardi avoir annulé son vol quotidien pour Abidjan en raison de la situation.
"Nous avons annulé le vol d'aujourd'hui car nous ne voulons pas que l'avion soit éventuellement immobilisé à Abidjan dans la nuit alors qu'il doit voler vers d'autres destinations", a dit un porte-parole.
Il a précisé que le vol de mercredi était maintenu mais que son décollage était avancé pour qu'il puisse se poser de jour dans la capitale ivoirienne.
la France, qui comptait jusqu'à ces derniers jours 25.000 ressortissants en Côte d'Ivoire, est restée aux aguets pendant la campagne présidentielle.



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Vingt-cinq mille français en Côte d'Ivoire



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Un navire de la marine française, le transport de chalands de débarquement Orage, capable d'embarquer 3.000 civils en cas de crise, croise au large des côtes ivoiriennes avec à bord une compagnie d'infanterie montée sur véhicules blindés VAB.
Le ministère français de la Défense a précisé que 40 hommes renforçaient la sécurité de l'ambassade, en plus du 43e bataillon d'infanterie de marine, soit 550 hommes, basé à Port-Bouët, près d'Abidjan, et comptant un escadron de chars léger Sagaie du premier régiment étranger de cavalerie.
Charles Josselin a précisé que ces troupes étaient "soucieuses de la sécurité de nos ressortissants" et de ceux d'autres pays s'ils étaient menacés.
Prié de dire si Paris entendait envoyer des renforts, il a répondu: "Non, pour l'instant les moyens dont nous disposons suffisent pour mettre en sécurité nos ressortissants et nous n'entendons pas, en l'état actuel des choses, nous mêler de ce débat ivoirien".
la France avait suspendu son aide militaire à la Côte d'Ivoire peu après le coup d'Etat de Noël dernier mais la coopération civile se poursuivait.
de plus, l'aide européenne à Abidjan n'a pas été vraiment gelée car un calendrier de retour à la démocratie avait été avancé.
Des opposants au général Gueï se sont étonnés de la prudence de la France, pays des droits de l'homme, à l'égard d'un régime issu d'un coup d'Etat.
Des émissaires de la junte se sont rendus à plusieurs reprises à Paris. Le ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine, avait estimé - bien avant le scrutin de dimanche - que l'élection était "légale" car "conforme à la démocratie".
Alassane Ouattara, le principal opposant à Robert Gueï écarté de la course à la présidentielle, avait dénoncé les "réactions molles" de la France, qui cédait, selon lui, aux menaces sur le sort de ses ressortissants en Côte d'Ivoire.
Mardi, le Collectif Article 12, qui regroupe des artistes et intellectuels ivoiriens, avait appelé la France, "qui assure la présidence de l'Union européenne, à ne plus s'embarrasser de mots pour qualifier les agissements coupables du dictateur Robert Gueï".
la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a dénoncé avec vigueur le "hold-up électoral pratiqué par le général Robert Gueï" et la dissolution de la Commission nationale électorale.
"Une nouvelle fois, la junte au pouvoir viole la Constitution récemment massivement adoptée par le peuple ivoirien", a-t-elle déclaré.

(Reuters, Paris, 24 octobre 2000 20h34)
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Waddle



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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 10:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Platon, ton lien la, on a déjà abordé ca hier dans le sujet sur la CI.

Et ce que Tchoko a dit qui est vrai, c'est que Guei n'avait pas été déclaré président par la Cour Supreme ivoirienne (dissoute par Guei), mais par le ministre de l'intérieur.

Donc là, il s'agissait bel et bien d'un putch 100% illégal, le fait étant que Guei a été proclamé président par un organe non habilité à le faire, l'organe habilité ayant été dissout par ce dernier;

Donc vraiment rien à voir.

Et je ne vois pas en quoi ca répond à la question de Bess.

Pourquoi Gbagbo aurait-il fait tuer Gueï?
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Tchoko
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 10:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Honnêtement, il est tout à fait possible que ce soit Gbagbo qui ait fait assassiner Gueï, mais je n'y vois pas de cohérence avec la séquence des événements qui ont marqué la Cote d'ivoire de 1999 à 2002. Mais ça reste une possibilité, si tant est qu'on suppose que Gbagbo pensait que c'était Gueï qui était derrière ce coup d'État.

Par contre, je ne suis évidemment pas d'accord avec Platon qui compare les faisceaux de preuve entre Gbagbo a tué Gueï et entre Ouattara a fomenté la rébellion. Il faut noter que tu as eu plusieurs coups d'État en Cote d'ivoire sur lesquels on peut s'interroger à partir des instigateurs pour avoir la réponse à la question.

1) Celui de Gueï en 1999, on est d'accord, avec la collusion des officiers de l'armée et quelques officiers, notamment Abdoulaye Coulibaly et Lassana Palenfo (sympathisants RDRet par ailleurs les têtes de file du conseil de transition ou je sais pas quoi de Guei) ainsi que IB, garde du corps de Ouattara.

2) Bizarrement, quand la constitution est votée en Aout 2000 consacrant la non possibilité de candidature de ADO, une tentative de coup d'Etat est orchestrée contre Guei en Septembre 2000, un mois avant les élections. Pourquoi fait-on une tentative de coup d'Etat contre un mec qui est en train d'organiser les élections ? Et bizarrement, les instigateurs de ce coup d'Etat sont les deux mêmes généraux, Palenfo et Coulibaly, qui l'avaient aidé à prendre le pouvoir. On peut ici en conclure qu'ils ne roulaient pas pour la même paroisse et que l'élimination constitutionnelle de Ouattara était une rupture du pacte qui était scellé.

3) Ensuite, juste après l'élection de Gbagbo, on a une autre tentative de coup d'État contre lui, fomentée par IB (et quelques autres) qui, comme je l'ai dit tantôt, est l'ancien garde du corps de Ouattara.

4) tu as le coup d'État de Septembre 2002 contre Gbagbo par les sous officiers qui sont les rebelles d'aujourd'hui.

On a : Soro, qui était membre du RDR à l'époque, candidat même aux législatives et qui est un des pères de la rebellion, aujourd'hui premier ministre de ADO.

Koné Zakaria qui a reconnu dans une vidéo ici que c'est Ouattara qui les a financés et il est un des chefs des FRCI.
http://www.youtube.com/watch?v=XQiFp6qx6_E

Tu as IB encore qui a dirigé le commando invisible d'Abobo y a pas longtemps, ancien garde du corps de Ouattara, qui a ouvert la prison d'Abidjan pour récupérer 2 collègues et qui a reconnu dans Jeune Afrique avoir parlé avec Ouattara et sa femme.

Tu as Wattao, ancien garde du corps aussi de Ouattara, qui est dans les FRCI et qui, comme tout le monde l'a vu, a participé à l'arrestation de Gbagbo.

Et je n'oublie pas Cherif Ousmane, autre membre de la rebellion, responsable au sein des FRCI (et qui était aussi de ceux qui ont attrapé Gbagbo avec Vetcho et Wattao) dont la femme de Ouattara était la témoin lors du mariage au Burkina Faso.
http://kouamouo.afrikblog.com/archives/2007/12/15/7246952.html

Tous les instigateurs et les gens mêlés aux différents coups d'Etat qu'il y a eu en Cote d'ivoire sont des proches du RDR et/ou des des amis de Ouattara, je dis bien tous. Pour finir, tu as les allégations de Ben Soumaooro que j'ai posté ici l'autre jour je crois (ça vaut ce que ça vaut), mais c'est un témoignage intéressant et prémonitoire des événements d'aujourd'hui . Je précise que Soumaoro explique aussi dans cette vidéo pourquoi, selon lui, Gueî est mort. C'est une thèse vraisemblable.
http://www.youtube.com/watch?v=oEF8V9RDldc

Donc : il y a bien plus d'indices que Ouattara est le rebelle en chef que d'indices pour dire que Gbagbo a tué Gueï. la raison pour laquelle Gbagbo aurait tué est qu'il pourrait avoir pensé que c'était Gueï qui était derrière le coup d'Etat de 2002 or il savait déjà, à mon sens, vu les trois derniers coups d'Etat, qu'il y avait une mutinerie d'anciens militaires du nord notamment, et que Gueï était plus ou moins en rupture avec eux et était rentré dans les rangs après le forum de réconciliation de 2001. Donc je ne sais pas trop.
_________________
« L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. » (Alfred de Musset)


Dernière édition par Tchoko le Thu Apr 14, 2011 11:05 am; édité 1 fois
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Platon
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 11:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

Waddle c'est souvent toi qui dit que les détails importent peu devant le résultat global, non?
Certains ici s'amusent à dire que Gbagbo est légitime. Dès l'instant où le conseil constitutionnel est passé outre ses attributions (valider le résultat de la commission électorale OU reprendre des élections si le nom du vainqueur est susceptible d'être changé), Gbagbo lui même se place dans la même configuration que Guei.
Il y'a un vainqueur, un perdant, et le perdant veut mettre à profit certaines de ses accointances pour se déclarer vainqueur. C'est exactement le meme cas de figure.
Et dans les deux cas, la France est derrière le vrai vainqueur. Sauf que dans le deuxième cas, la population ne se sentant plus prête à verser son sang, il a fallu de l'ingérence.
Et la question de savoir pourquoi Gbagbo aurait tué Guei, peut etre qu'il ne négligeait pas l'influence que ce dernier toujours vivant pourrait avoir dans l'armée et la jugeait dangereuse pour sa propre pérennité... Je n'en sais rien... C'est l'argument avancé par certains ivoiriens que je connais (pro-bedie en fait, devenus anti-gbagbo par la suite, et par défaut pro-ouattara).
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Ekobena
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 11:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tchoko a écrit:
la raison pour laquelle Gbagbo aurait tué est qu'il pourrait avoir pensé que c'était Gueï qui était derrière le coup d'Etat de 2002.

En effet.
D ailleurs si mes souvenirs sont bons mm ADO a failli etre tué à cette période là.
En gros Gbagbo a tué la mauvaise personne lol.
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 11:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Platon a écrit:
Waddle c'est souvent toi qui dit que les détails importent peu devant le résultat global, non?
Certains ici s'amusent à dire que Gbagbo est légitime. Dès l'instant où le conseil constitutionnel est passé outre ses attributions (valider le résultat de la commission électorale OU reprendre des élections si le nom du vainqueur est susceptible d'être changé), Gbagbo lui même se place dans la même configuration que Guei.
Il y'a un vainqueur, un perdant, et le perdant veut mettre à profit certaines de ses accointances pour se déclarer vainqueur. C'est exactement le meme cas de figure.
Et dans les deux cas, la France est derrière le vrai vainqueur. Sauf que dans le deuxième cas, la population ne se sentant plus prête à verser son sang, il a fallu de l'ingérence.


Ce n'est pas le même cas de figure puisque Gueï n'a malheureusement été proclamé vainqueur par aucune institution. la France a donné un avis mais n'est pas intervenu dans le processus de retour à la légitimité constitutionnelle. Moi ce que je note plutôt, c'est une incohérence de la position française en ce qui concerne le respect des institutions.

En 2000, Vedrine parle de "retour au cours de l'ordre constitutionnel" puisque le ministre de l'intérieur a dissout la commission électorale et a proclamé Gueï. la cour suprême n'avait pas tranché. Et in fine, quand la rue est sortie, la Commission électorale a déclaré Gbagbo vainqueur et la cour suprême ensuite aussi. Je suis surpris qu'on veuille comparer ces deux cas de figure qui n'ont à mon sens rien à voir, sauf à vouloir y cherche des fausses contradictions.
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 11:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ekobena a écrit:
Tchoko a écrit:
la raison pour laquelle Gbagbo aurait tué est qu'il pourrait avoir pensé que c'était Gueï qui était derrière le coup d'Etat de 2002.

En effet.
D ailleurs si mes souvenirs sont bons mm ADO a failli etre tué à cette période là.
En gros Gbagbo a tué la mauvaise personne lol.


C'est ce qui me fait tiquer justement, le fait qu'on ait tenté de tuer aussi ADO. Parce que si c'est pas Gbagbo qui a fini avec Gueï, ça veut dire que les rebelles finissent avec Gueï et Gbagbo veut finir avec Ouattara d'un autre coté ? C'est pire que 24h chrono... Les choses simples sont souvent les vraies. En gros, coup d'Etat en 2002, Gbagbo finit avec tous ses adversaires ou tente de le faire. Scenario tout à fait plausible.
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 11:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tchoko a écrit:
Ce n'est pas le même cas de figure puisque Gueï n'a malheureusement été proclamé vainqueur par aucune institution. la France a donné un avis mais n'est pas intervenu dans le processus de retour à la légitimité constitutionnelle. Moi ce que je note plutôt, c'est une incohérence de la position française en ce qui concerne le respect des institutions.

Tu ne peux pas affirmer celà. Parce que dans le cas présent, la France (et l'ONU, je sais pas pourquoi les gens ignorent l'ONU depuis pour se concentrer sur la France) a attendu des mois, de longs mois avant d'intervenir. Pendant ce temps d'autres solutions étaient expérimentées. On a attendu la rue, elle n'a pas répondu (sans doute traumatisée par les précédents). On a négocié, Gbagbo n'a pas compris. C'est la solution extrême qui a été employée, et tout le monde s'y accorde.
Qu'est ce qui te permet de dire que si c'était nécessaire en 2000, il n'y aurait pas eu d'intervention? Qu'est ce qui te permet de dire que si la France n'est pas intervenue en 2000, c'est parce qu'elle "respectait" des institutions? Cette même France qui a promptement déployé la Licorne en 2002? D'ailleurs quelles institutions vu que tu es le premier à dire que Guei n'a été proclamé vainqueur par aucune d'entre elles? En 2000, les ivoiriens ne seraient pas sortis que Guei aurait suivi le meme parcours à quelques exceptions près que celui de Gbagbo. Sauf que lui personne ne l'aurait applaudi (il n'aurait pas eu la présence d'esprit de crier à l'impérialisme, et à l'ingérence).
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 11:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Platon a écrit:
Waddle c'est souvent toi qui dit que les détails importent peu devant le résultat global, non?
Certains ici s'amusent à dire que Gbagbo est légitime. Dès l'instant où le conseil constitutionnel est passé outre ses attributions (valider le résultat de la commission électorale OU reprendre des élections si le nom du vainqueur est susceptible d'être changé), Gbagbo lui même se place dans la même configuration que Guei.

Non.

Parce que LG a été proclamé vainqueur par l'organe habilité à le faire.

Dans le cas Guei, c'est LUI MEME qui a dissout la cours suprême, habilitée à désigner le vainqueur, et demander au ministre de l'intérieur de proclamer le résultat.

Franchement rien à voir.

Et le CC, même si d'un point de vue 100% légal ils auraient du recommencer, ont annulé des zones avec des raisons assez bien expliquées et détaillées.

Rien à voir avec la dissolution de la cours par Guei.

Citation:


Il y'a un vainqueur, un perdant, et le perdant veut mettre à profit certaines de ses accointances pour se déclarer vainqueur. C'est exactement le meme cas de figure.


Non. Absolument pas du tout.

D'un point de vue OFFICIEL, LG n'a fait que faire des réclamations au CC, qui a examiné ses réclamations.

D'un point de vue OFFICIEL, Guei a dissout l'organe chargé de donner le résultat;

Vraiment rien à voir.

En fait, ca aurait été pareil, si par exemple, Gbagbo avait dissout le CC, et demandé au ministre de l'intérieur de le proclamer vainqueur.

Citation:

Et dans les deux cas, la France est derrière le vrai vainqueur. Sauf que dans le deuxième cas, la population ne se sentant plus prête à verser son sang, il a fallu de l'ingérence.
Et la question de savoir pourquoi Gbagbo aurait tué Guei, peut etre qu'il ne négligeait pas l'influence que ce dernier toujours vivant pourrait avoir dans l'armée et la jugeait dangereuse pour sa propre pérennité... Je n'en sais rien... C'est l'argument avancé par certains ivoiriens que je connais (pro-bedie en fait, devenus anti-gbagbo par la suite, et par défaut pro-ouattara).


Moi j'ai discuté avec un camer qui a vécu 15 ans en CI, et a connu cette période de 2002, qui m'a dit que Guéi avait probablement été tué par d'autres généraux avec qui il était en désaccord.

Et ça cadre très bien avec les hypothèses avancées par Tchoko.
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 11:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Waddle, ce sont les lois qui fondent les institutions. Et lorsque ces dernières ne les respectent pas, alors elles faillissent et on peut meme aller jusqu'à dire, qu'elles ne valent plus rien. Pour faire dans la caricature, si le conseil constitutionnel en France décide aujourd'hui, qu'un fou trouvé en route va devenir le président de France, il ne le deviendra surement pas. Parce que le conseil constitutionnel déclare un président, dans certaines circonstances, avec un certain nombre de critères réunis, suivant des lois établies. Nul n'est au dessus de la loi, et rien.
Partant de là, Gbagbo n'était pas dans la légalité. Tu me diras Ouattara non plus, et c'est vrai. a partir de là, le combat est dans la légitimité. Qui est de quel coté à ton avis?
Je persiste et je signe, on a deux situations similaires.
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 11:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tchoko a écrit:
Ekobena a écrit:
Tchoko a écrit:
la raison pour laquelle Gbagbo aurait tué est qu'il pourrait avoir pensé que c'était Gueï qui était derrière le coup d'Etat de 2002.

En effet.
D ailleurs si mes souvenirs sont bons mm ADO a failli etre tué à cette période là.
En gros Gbagbo a tué la mauvaise personne lol.


C'est ce qui me fait tiquer justement, le fait qu'on ait tenté de tuer aussi ADO. Parce que si c'est pas Gbagbo qui a fini avec Gueï, ça veut dire que les rebelles finissent avec Gueï et Gbagbo veut finir avec Ouattara d'un autre coté ? C'est pire que 24h chrono... Les choses simples sont souvent les vraies. En gros, coup d'Etat en 2002, Gbagbo finit avec tous ses adversaires ou tente de le faire. Scenario tout à fait plausible.


Mais esse le coup d'état de 2002 était prévu par LG?

Car Guei est mort au tout début de l'offensive non?
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 11:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

Platon a écrit:
Tchoko a écrit:
Ce n'est pas le même cas de figure puisque Gueï n'a malheureusement été proclamé vainqueur par aucune institution. la France a donné un avis mais n'est pas intervenu dans le processus de retour à la légitimité constitutionnelle. Moi ce que je note plutôt, c'est une incohérence de la position française en ce qui concerne le respect des institutions.

Tu ne peux pas affirmer celà. Parce que dans le cas présent, la France (et l'ONU, je sais pas pourquoi les gens ignorent l'ONU depuis pour se concentrer sur la France) a attendu des mois, de longs mois avant d'intervenir. Pendant ce temps d'autres solutions étaient expérimentées. On a attendu la rue, elle n'a pas répondu (sans doute traumatisée par les précédents). On a négocié, Gbagbo n'a pas compris. C'est la solution extrême qui a été employée, et tout le monde s'y accorde.
Qu'est ce qui te permet de dire que si c'était nécessaire en 2000, il n'y aurait pas eu d'intervention? Qu'est ce qui te permet de dire que si la France n'est pas intervenue en 2000, c'est parce qu'elle "respectait" des institutions? Cette même France qui a promptement déployé la Licorne en 2002? D'ailleurs quelles institutions vu que tu es le premier à dire que Guei n'a été proclamé vainqueur par aucune d'entre elles? En 2000, les ivoiriens ne seraient pas sortis que Guei aurait suivi le meme parcours à quelques exceptions près que celui de Gbagbo. Sauf que lui personne ne l'aurait applaudi (il n'aurait pas eu la présence d'esprit de crier à l'impérialisme, et à l'ingérence).


Platon, on ne fait pas l'histoire avec des "si".

C'est comme certains qui disent que, en 2000, si LG avait des gens armés, il aurait probablement fait comme ADO cette année.

C'est peut-être vrai, sauf qu'il ne l'a pas fait.

Donc pour la France, on ne saura jamais, mais je ne vois pas trop pourquoi ils auraient intervenu de but en blanc. Cette année, ce qui a permis qu'ils interviennent, c'est que ADO avait une armée pour lui.

Pas le cas de LG en 2000.
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 12:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Platon a écrit:
Waddle, ce sont les lois qui fondent les institutions. Et lorsque ces dernières ne les respectent pas, alors elles faillissent et on peut meme aller jusqu'à dire, qu'elles ne valent plus rien. Pour faire dans la caricature, si le conseil constitutionnel en France décide aujourd'hui, qu'un fou trouvé en route va devenir le président de France, il ne le deviendra surement pas. Parce que le conseil constitutionnel déclare un président, dans certaines circonstances, avec un certain nombre de critères réunis, suivant des lois établies. Nul n'est au dessus de la loi, et rien.


Sauf que je ne mets pas dans le même sac, le fait d'annuler des régions (ou il y a eu des PV frauduleux, des violences, etc...), et le fait de dissoudre tout un organe républicain pour demander à un ministre de te proclamer président.

Citation:

Partant de là, Gbagbo n'était pas dans la légalité. Tu me diras Ouattara non plus, et c'est vrai. a partir de là, le combat est dans la légitimité. Qui est de quel coté à ton avis?
Je persiste et je signe, on a deux situations similaires.


Persiste et signe alors. Ca ne change rien aux faits.

Le CC n'a pas respecté à la lettre l'article 64 du code.

C'est ce qu'on peut dire.

Par contre, comparer cela comme si le CC avait commis un coup d'état (je rappelle encore que le CC a largement expliqué les raisons des annulations de vote dans les régions annulées).

Enfin, entre un CC qui annule certains votes (avec de bonnes raisons!) sans appliquer à la lettre l'article 64 qui dit de recommencer, et un homme qui s'autoproclame président en dissolvant les organes de la république, je ne vois vraiment aucun rapport.

D'ailleurs, officiellement, le reproche fait au CC, c'est de ne pas avoir recommencé les elections.

Quel reproche aurait-on fait à Guei qui peut ressembler à ca?
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 12:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les amis, on s éloigne du sujet là.

a la question 'qui a tué Gueï?' posée par Bess: Probablement Gbagbo.

a la question 'pourquoi?' posée par waddle: Parcequ il etait victime d un coup d etat et a cru bon d éliminer ses adversaires politiques. Gueï en etait.
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 12:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Waddle a écrit:
Platon a écrit:
Waddle, ce sont les lois qui fondent les institutions. Et lorsque ces dernières ne les respectent pas, alors elles faillissent et on peut meme aller jusqu'à dire, qu'elles ne valent plus rien. Pour faire dans la caricature, si le conseil constitutionnel en France décide aujourd'hui, qu'un fou trouvé en route va devenir le président de France, il ne le deviendra surement pas. Parce que le conseil constitutionnel déclare un président, dans certaines circonstances, avec un certain nombre de critères réunis, suivant des lois établies. Nul n'est au dessus de la loi, et rien.


Sauf que je ne mets pas dans le même sac, le fait d'annuler des régions (ou il y a eu des PV frauduleux, des violences, etc...), et le fait de dissoudre tout un organe républicain pour demander à un ministre de te proclamer président.

Citation:

Partant de là, Gbagbo n'était pas dans la légalité. Tu me diras Ouattara non plus, et c'est vrai. a partir de là, le combat est dans la légitimité. Qui est de quel coté à ton avis?
Je persiste et je signe, on a deux situations similaires.


Persiste et signe alors. Ca ne change rien aux faits.

Le CC n'a pas respecté à la lettre l'article 64 du code.

C'est ce qu'on peut dire.

Par contre, comparer cela comme si le CC avait commis un coup d'état (je rappelle encore que le CC a largement expliqué les raisons des annulations de vote dans les régions annulées).

Enfin, entre un CC qui annule certains votes (avec de bonnes raisons!) sans appliquer à la lettre l'article 64 qui dit de recommencer, et un homme qui s'autoproclame président en dissolvant les organes de la république, je ne vois vraiment aucun rapport.

D'ailleurs, officiellement, le reproche fait au CC, c'est de ne pas avoir recommencé les elections.

Quel reproche aurait-on fait à Guei qui peut ressembler à ca?


soit on respecte la loi, soit on ne la respecte pas. Les notions de "à la lettre" n'existent pas en droit il me semble.

Guei n'a pas respecté la loi. Gbagbo non plus.

ce qui est comparable c'est que Gbagbo a nommé son gars et tout le monde a crié au verrouillage. Il a mis le couvre feu et empêché la commission de prononcer les résultats, et au lieu même de donner de faux chiffres, prend encore les chiffres de la commission pour violer la loi. En plus il avait signé des accords qui donnaient mandat à l'ONU d'avoir le dernier mot sur le résultat. le CC n'a jamais eu pour mandat de compter les bulletins. il prend les résultats qu'on lui donne, analyse les recours, proclame les résultats tels qu'on les lui a donnés ou annule les élections

C'est au moins aussi grave que dissoudre la cour supême et faire prononcer les résultats par le ministère.

a noter que ouattara est élu, reconnu (même par Mangou) et n'est toujours pas passé par le CC. Donc ledit CC, vraiment...
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Ce n'est pas encore écrit, ça l'était juste...
sur http://mebene.over-blog.com/


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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 12:14 pm    Sujet du message: Re: Qui a tue le General Guei? Répondre en citant

Bess a écrit:
Hi People !
.......

Franchement Tchoko et Light, vous n'etes pas serieux! Shocked Shocked

...............................


Bess plz leave my name out of it ....

je sais que c´est pas facile pour tout le monde de comprendre les enjeux de l´heure , ni les repercussions qui en découle , mais ne t´en fait pas j´ai compris ta position depuis Very Happy.
(je sais que tu es une fervente supporteuse de Biya c´est ton Hero politicien en afrique) (pour la CI je sais que tu es une Fan d ADO , quelque fois aussi tu as eu pitié de LG , mais actuellement apparemment tu as eu quelque "Breaking News de " jeune afrique , TV5 APF TF1 ... ) et actuellement tu n as plus pitie de LG
(ai je bien resumé ? Very Happy )

ma position dès le depart était celui de combattre un system Francafricain d´asservissement qui est a l´origine de tout le mal que subit nos tropiques ..
Quand ces gens definissent les grandes lignes de votre politique, comment vous allez marcher, sauter , pleurer et compter vos morts , vous pointer du doight, leur interêts n´auront pas varié d´un pousse..

ces gens s´en foutent de votre dictature ou de votre democratie , ils s´en foutte de vos LG ou ADO , de vos morts ou de vos vivants, d´ailleurs mm la marionnette sera sacrifié qd elle deviendra encombrante ..

les droits de l´homme , la justice , les medias a propagande , leur armés ne sont que des instruments a leur cause...

donc mon seul et unique Objectif était de combattre systematiquement leur choix et j ai dit dès le Debut ici que si Laurant Gbagbo était leur choix de l´heure , moi je l´aurais combattu .. et surtout j´aurais combattu jusqu´a la dernière minute que une mascarade d´élection ne vaux pas de prendre une arme pour que le sang Africain coule .


l´afrique a deja été pour trop longtemps comme ca le spectacle du monde et s´il est trop difficile d´arrêter ce circle , alors il est au moins temps que le clown arrête de croire qu´il vit la réalité des choses


signed by light.

orr voila que tu risques de me faire entrer dans le panthéon des grands philosophes



j´espère ma très chère que sur ceci, je ne serais plus interpellé quelque part concernant nos politiques pour l´amour de Dieu Smile
so, bisou.



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..
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MessagePosté le: Thu Apr 14, 2011 12:19 pm    Sujet du message: Re: Qui a tue le General Guei? Répondre en citant

light a écrit:
Bess a écrit:
Hi People !
.......

Franchement Tchoko et Light, vous n'etes pas serieux! Shocked Shocked

...............................


Bess plz leave my name out of it ....

je sais que c´est pas facile pour tout le monde de comprendre les enjeux de l´heure , ni les repercussions qui en découle , mais ne t´en fait pas j´ai compris ta position depuis Very Happy.
(je sais que tu es une fervente supporteuse de Biya c´est ton Hero politicien en afrique) (pour la CI je sais que tu es une Fan d ADO , quelque fois aussi tu as eu pitié de LG , mais actuellement apparemment tu as eu quelque "Breaking News de " jeune afrique , TV5 APF TF1 ... ) et actuellement tu n as plus pitie de LG
(ai je bien resumé ? Very Happy )

ma position dès le depart était celui de combattre un system Francafricain d´asservissement qui est a l´origine de tout le mal que subit nos tropiques ..
Quand ces gens definissent les grandes lignes de votre politique, comment vous allez marcher, sauter , pleurer et compter vos morts , vous pointer du doight, leur interêts n´auront pas varié d´un pousse..

ces gens s´en foutent de votre dictature ou de votre democratie , ils s´en foutte de vos LG ou ADO , de vos morts ou de vos vivants, d´ailleurs mm la marionnette sera sacrifié qd elle deviendra encombrante ..

les droits de l´homme , la justice , les medias a propagande , leur armés ne sont que des instruments a leur cause...

donc mon seul et unique Objectif était de combattre systematiquement leur choix et j ai dit dès le Debut ici que si Laurant Gbagbo était leur choix de l´heure , moi je l´aurais combattu .. et surtout j´aurais combattu jusqu´a la dernière minute que une mascarade d´élection ne vaux pas de prendre une arme pour que le sang Africain coule .


l´afrique a deja été pour trop longtemps comme ca le spectacle du monde et s´il est trop difficile d´arrêter ce circle , alors il est au moins temps que le clown arrête de croire qu´il vit la réalité des choses


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orr voila que tu risques de me faire entrer dans le panthéon des grands philosophes



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J ai dou CTRL+F "Guei" dans le post ci, je n ai pas trouvé Very Happy
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