Forum Bonaberi.com

[DiDDy]

Vous savez que la CAMAIR ferme officiellement à la fin de ce mois (si c pas encore le cas...) Dc voilà plus de CAMAIR et surtout plein de jobs à l'eau. Apparemment ils comptent re-ouvrir sous de nvelles bases (Hum!), mais qui sait qd... Vous croyez cela possible? Si non, pkoi. Si oui, quels changements seraient necessaires?

[godless]

[L'integree]

[Elan D'Anjou De PimPim]

bientot c'est le cameroun qu'il faudra privatiser, si ce n'est même pas déja fait...

[Crazyboy]

[Queen B]

[godless]

[Queen B]

[godless]

[Crazyboy]

[godless]

[Queen B]

[lucaToni]

faut pas trop dramatiser sur la CAMAIR c'est normal ce qui lui arrive etmeme des grandes compagnies europeenes on connue la meme mauvaise gestion je crois qu'il vont "essayer" de faire comme suiss air et sabena qui on preferé faire faillite pour relancer un nouvelle compagnie bon j'suis pas economiste donc je ssais pas si c'est fesable dans le cas de la camer
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Apprendre sans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux.
孔子

[Crazyboy]

[Haroun]

[00237]

Douala : la Camair " vendue " aux enchères

Un important stock de produits servis à bord de cette compagnie a été liquidé samedi dernier dans le parking de l’ancien aéroport.

de 9 heures à 15 heures environ, la voix de l’huissier s’élevait au milieu d’une troupe de personnes dont les regards ne quittaient pas les différents produits mis en vente : liqueurs, vins rouges, champagnes, parfums, produits d’épicerie, boissons gazeuses et matériel usagé de prestation à bord d’aéronef. la ruée vers cette offre était assez grande, avec à la clé une forte mobilisation du personnel de la Camair. Hôtesses de l’air, stewards, guichetiers, pilotes, et autres catégories, n’ont pas hésité à se faire un dernier souvenir de la Camair. "Des acquisitions symboliques qui nous permettront de nous rappeler de la compagnie ", confie un membre de l’équipage aérien. Durant la première heure de la vente, le personnel de la Camair était prioritairement servi, ce qui n’a pas semblé plaire aux autres potentiels acheteurs. " L’annonce dans le numéro 9107 du journal offociel signale une vente aux enchères publiques qui se fera par lot, au comptant et au plus offrant. Pourquoi donc léser certains et privilégier d’autres ?", s’interroge un potentiel acquéreur. Un autre constate que " les agents de sécurité sont aussi favorisés, ils prennent ainsi tout l’essentiel du container ".

Dans le même registre de revendications, un ancien passager de la Camair se plaint d’avoir été oublié. " Les anciens passagers fidèles auraient dû être servis prioritairement car tout comme le personnel, certains ont beaucoup perdu du fait de la fermeture de cette compagnie aérienne. Moi, par exemple, j’ai au moins 4 billets d’avion pour des voyages à l’étranger, qui traînent dans mon bureau et cela fait des millions jetés à l’eau ", martèle-t-il en taisant son nom. Avis que ne partage pas le liquidateur M. Emile Bekolo. " Ce n’est pas la paie des créanciers, mais une vente aux enchères ", dit-il, avant de remercier les anciens agents de la Camair qui, malgré leur avenir incertain, ont répondu à l’appel de vente.

M. Bekolo révèle que le stock global mis à prix est estimé à 100 millions de francs Cfa. " Avec les gains de vente, on peut avoir plus ou moins de cette somme ", déclare-t-il. la présence d’un huissier, un commissaire priseur et des militaires ont garanti l’observation des normes et la sérénité de la vente. Autant de dispositions qui n’ont pas permis d’éviter certains grincements de dents. M. Mouoyebe a été courroucé pour n’avoir reçu qu’une seule bouteille de champagne au lieu d’un carton qui a été adjugé à son nom.

DOUALA - 3 JUIN 2008
© Monique Ngo Mayag, Mutations

[00237]

Camair : L’Etat cherche 22 milliards pour le personnel

C’est le montant des droits évalué hier, jeudi 05 juin, par le liquidateur, le cabinet Bekolo & Partners.

Deux points avaient été annoncés pour cette importante rencontre qui s’est tenue dans l’un des ateliers de l’ancien aéroport de Douala. C’est-à-dire la communication du liquidateur et le mot du représentant du personnel. On a finalement donné la parole à d’autres employés de la défunte compagnie nationale, même si l’essentiel a été dit par le liquidateur. " Je ne veux pas vous mentir en vous donnant une date pour le paiement de vos droits ", a clairement dit M. Bekolo, à l’endroit de ces hommes et femmes qui se sont donnés rendez-vous dans des tenues noires et des brassards de la même couleur.
" Le ministre des Finances s’est engagé à payer vos droits dans les plus brefs délais. Pour cela, il faut trouver 22 milliards et demi de francs Cfa, pour tout le personnel. Soit 21 milliards de francs Cfa pour ceux du Cameroun et 1 milliard et demi de francs Cfa pour ceux de l’étranger ", poursuit-il.

En attendant le paiement effectif de ces droits aux 822 employés, le gouvernement s’est engagé à satisfaire le personnel sur d’autres fronts. D’ici la semaine prochaine, annonce la liquidation, les salaires du mois d’avril 2008 seront payés. Il ne restera alors qu’à payer le salaire de mai 2008, qui reste dû. Par ailleurs, il est annoncé d’autres mesures, qui concernent plus ou moins l’ensemble du personnel. Le cabinet Bekolo & Partners s’engage à soutenir financièrement le groupe de travail des représentants du personnel qui sera amené à se rendre à Yaoundé dans le cadre des concertations avec la partie gouvernementale. Le centre médical restera aussi ouvert au personnel.

Même si les murmures du personnel au moment de la communication de ces informations signifient une inquiétude sur la volonté réelle du gouvernement à payer ces droits à brève échéance, le liquidateur n’a pas manqué de transmettre l’assurance de l’Etat à faire vivre rapidement la nouvelle compagnie Camair.Co. "Or, il n’est pas évident de lancer les activités de Camair.Co sans régler les dettes prioritaires de la Camair. Il s’agit notamment de vos droits, mais aussi de la dette vis-à-vis de l'Association internationale du transport aérien, Iata, de celle vis-à-vis des autorités aéronautiques des autres pays, etc. ", a souligné le représentant de la liquidation. Pour le porte parole du personnel, M. Eyango, " les employés ne sont pas responsables ou coupables de ce qui est arrivé à la Camair. Ceux qui ont pillé la compagnie sont connus". Sans revenir évidemment sur ce management qui a conduit à la banqueroute de la compagnie que l’on a vu arriver.

Depuis février 2008, en effet, la Camair n’a plus d’avions. Le 02 mai 2008, la compagnie est exclue de l’Iata. Son certificat de transport aérien (Cta) lui est retiré le 23 mai. Il fallait alors 15 milliards de francs Cfa pour relancer les activités. Somme qui était presque impossible à réunir. Et au 31 mai 2008, tous les contrats de travail des personnels ont été résiliés. Et c’est finalement à quelques mètres du Dja, cloué au sol à cet endroit depuis quelque temps, que le personnel a fait cet autre deuil de la Camair.

YAOUNDE - 6 JUIN 2008
© Lazare Kolyang, Mutations

[00237]

CAMAIR Co : le décollage se prépare

Louis Paul Motaze a présidé hier à Yaoundé une séance de travail avec l’équipe technique devant mettre en service la nouvelle compagnie nationale de transport aérien.

YAOUNDE - 8 JUILLET 2008 : Face à la presse hier en mi-journée, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motaze, a révélé qu’il a tenu deux réunions ayant trait au transport aérien au Cameroun. Et pour cause. Depuis plusieurs mois, les avions de la CAMAIR ont cessé de voler. Or, a expliqué le ministre, il avait été prévu, quand le chef de l’Etat a créé en 2006 la Cameroon Airlines Corporation - la nouvelle compagnie nationale de transport aérien- , que celle-ci entre en service après la CAMAIR. « Malheureusement, il n’y a plus la CAMAIR et il n’y a pas encore de CAMAIR Co et ça pose les problèmes que vous pouvez deviner », a commenté Louis Paul Motaze, avant d’ajouter que c’est pour cette raison que le gouvernement a lancé, sur instruction du chef de l’Etat, la mise en service de CAMAIR Co. « Nous sommes en train de travailler sur ce sujet et le 26 juin dernier, le Premier ministre, chef du gouvernement, a signé un arrêté créant une équipe-projet qui va œuvrer à la mise en service de CAMAIR Co », a poursuivi le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Il s’agit, a-t-il déclaré, de créer une compagnie qui doit être agréée IATA et pour cela, il y a des formalités à remplir : obtenir le certificat de transporteur aérien, et trouver des avions adaptés à la situation, etc. Sur ce point, le ministre a fait savoir qu’il ne s’agit peut-être pas d’acheter des avions car on peut les louer, et lorsqu’on veut créer une compagnie, il faut s’en donner les moyens.

Louis Paul Motaze a dit avoir réuni les membres de l’équipe technique -l’une des composantes de l’équipe-projet à côté du Comité d’orientation -, composée de cinq personnes compétentes dans divers domaines et presque toutes à la retraite. « Je n’ai pas voulu qu’il y ait une confusion, que les gens pensent qu’on est déjà en train de désigner les futurs dirigeants de la CAMAIR Co », a confié le ministre, avant de préciser que « c’est avec eux que j’ai travaillé pour essayer de bien caler leur plan d’action, bien définir ce qu’ils ont à faire, et surtout bien faire la part entre ce qu’ils ont à faire, et ce que le futur dirigeant de CAMAIR Co, quand il sera désigné, aura à faire, parce qu’il ne s’agit pas pour eux de remplacer le futur manager qui a son rôle ».

Privatisation

Quel lien existe-t-il entre le travail de l’équipe-projet et le processus de privatisation en cours de la CAMAIR Co ? a cette question, Louis Paul Motaze a indiqué que CAMAIR Co est une entreprise à 100% publique. Ce qui signifie, selon lui, qu’il faut d’abord que cette compagnie existe, pour que à terme, elle soit privatisée. Le terme c’est quand, s’est-il interrogé ? Avant de conclure qu’à l’heure actuelle, le gouvernement travaille à la mise en service de l’entreprise publique CAMAIR Co, et que sa privatisation viendra le moment venu.

Combien de temps faut-il pour voir les premiers avions de CAMAIR Co décoller ? Répondant à cette autre question, Louis Paul Motaze a déclaré que le gouvernement essaye de voir comment raccourcir les délais. « On m’a donné un premier délai de 12 semaines, le temps d’avoir l’agrément IATA, d’être connu à l’OACI. Il est aussi temps qu’on prenne une décision définitive sur les avions et beaucoup de choses vont se faire en parallèle », a dit le ministre.

Parlant de la deuxième réunion qu’il a présidée dans la matinée d’hier, Louis Paul Motaze a révélé qu’il a rencontré l’équipe d’une compagnie privée opérant au Cameroun sous le nom d’Elysian Airlines, et qui assure les vols entre le Nord et le Sud. Car face au vide créé par la disparition de la CAMAIR, la liaison aérienne entre ces deux grandes parties du pays est pratiquement aléatoire maintenant. Il n’y a pas de vol et quand bien même ça existe, cela se fait de manière erratique, a constaté le ministre, qui a annoncé une autre réunion prévue demain mercredi avec les mêmes interlocuteurs. Le gouvernement souhaite que cette compagnie et les autres qui peuvent organiser des vols entre le Nord et le Nord, garantissent la régularité des vols parce qu’il ne faut pas que le Nord soit coupé du Sud. Il s’agit également, a-t-il expliqué, que cette compagnie pratique des prix qui ne soient pas prohibitifs pour la clientèle, la réalité étant que les compagnies privées répercutent au niveau des tarifs les charges qu’elles subissent. Il est donc question de voir demain avec les différents intervenants (ADC, CSPH, CCAA, etc) ce qu’on peut faire pour permettre à cette compagnie et aux autres d’assurer régulièrement des vols en affichant des tarifs abordables tout en gagnant de l’argent.

Rousseau-Joël FOUTE
© Cameroon Tribune

[00237]

Camair-Co se cherche un logo

Le ministre de l'Economie, du Plan et de l'Aménagement du territoire lance un concours pour la création d'un logo, la conception de la charte graphique et la décoration intérieure des futurs aéronefs de la Camair Co, la remplaçante de la défunte onzième province du Cameroun. Le nouveau logo, précise le communiqué de Louis Paul Motazé, ne devrait rien à voir, ni de près, ni de loin, avec l'ancien: Le concours est ouvert à tous ceux qui se sentent capables de proposer une oeuvre de qualité.

Il est doté de 15 prix, soit 5 par catégorie. la charte graphique bénéficie des lots les plus "lourds " avec un premier prix estimé à 4 millions de francs Cfa contre respectivement 3, 5 millions et 1, 5 millions aux premiers prix du concours du Logo et celui de la décoration extérieure des aéronefs.

Les oeuvres sont attendues dans 14 jours, soit le 29 juillet prochain. Quelques mauvaises langues (il n'en manque jamais) estiment que ce délai est trop juste pour que les candidats puissent proposer des oeuvres de qualité et craignent que le concours ait été faussé d'avance. "Certains candidats ont, de toute évidence, eu vent de l'affaire avant les autres et bénéficient d'une longueur d'avance".

Source: kwalai.com

[Barth]