Inscrit le: 29 Oct 2008 Messages: 153 Localisation: Mbangassina
Posté le: Tue Aug 04, 2009 7:13 pm Sujet du message: la réponse de Suzanne Kalla Lobé à la Diaspora
L’actualité est toujours source d’inspiration. Et les évènements qui ont secoué le monde, l’Afrique et le Cameroun, auraient pu être l’objet de ces "Regards".
Cependant, loin des lambris et sunlights, un débat sans précédent s’est déroulé sur le net, à la suite d’une chronique portant sur l’attitude de la diaspora. Aussi permettez que la présente chronique réponde aux nombreux internautes qui, d’une façon ou d’une autre, ont montré que les questions du statut de la diaspora, la manière dont elle est perçue et comment elle se comporte sont plus importantes qu’on ne le croit...
Il suffit de savoir que la chronique portant sur la « Lettre de la diaspora » est un des textes qui, sur le net, a suscité le plus de réactions depuis plus de cinq ans, sur chacun des sites qui a bien voulu la relayer! Ce qui signifie que le thème est important, même si les arguments des uns et des autres laissent à désirer.
Mais, en relisant avec attention les centaines de réactions qu’a suscité cette lettre parue ici même, dans ces colonnes, il faut retenir les points essentiels : ce que le concept même de diaspora signifie ; les stratégies à mettre en œuvre si on veut changer le pays ; et la grille d’analyse qui permet aux uns et aux autres de se mouvoir dans l’univers politique.
Ces trois éléments ont constitué l’épine dorsale des réponses, si l’on excepte les insultes en tous genres qui semblent être un langage du virtuel, tout comme les invectives pour attirer l’attention s’exprimer ou choquer à travers ce mode de communication.
En revenant sur une correspondance qui a suscité autant d’intérêt, il ne s’agit pas de faire le show business, mais de respecter ceux et celles qui ont bien voulu prendre la peine de répondre, même si c’était par l’insulte.
la première préoccupation de ces Regards est de clarifier le concept même de diaspora, dont les critiques les plus sérieuses de la lettre, m’accusent d’abuser abondamment en globalisant. Pour eux, il n’y aurait pas « la diaspora », mais un composite de diasporas, chacune ayant sa trajectoire. Soit, mais un concept reste un concept. Il y a une réalité analytique et il ne s’agit pas de s’exclure de celle-ci. Alors qu’est- ce que la diaspora africaine ou même camerounaise.
Selon Michel Bruneau, géographe au Cnrs, le terme de « diaspora » sert à désigner toutes sortes de phénomènes résultant de migrations de populations dans plusieurs pays, à partir d’un foyer émetteur. Longtemps utilisé pour désigner la dispersion des juifs dans l’antiquité, son champ d’application s’est élargi aujourd’hui, dans les acceptions des géographes. Il y a selon un autre géographe, R.Brunet, trois types de causes de dissémination : « Une dispersion contrainte, en l’absence de pays propre ( diaspora palestinienne) ; une difficulté d’existence plus ou moins momentanée ( diaspora irlandaise, portugaise) ; ou le choix d’activités et de modes de vie ».
Les grandes problématiques qui touchent la diaspora concernent l’espace économique, les flux transnationaux et le fait de revendiquer une identité ethnique ou nationale. L’existence d’une organisation politique, religieuse ou culturelle du groupe dispersé (vie associative) ; l’existence de contacts sous diverses formes, réelles ou imaginaires, avec celle d’un territoire ou le pays d’origine (l’intégration d’un groupe diaspora ne signifie pas l’assimilation dans le pays d’accueil).
L’espace d’une diaspora est donc un espace transnational, diffus et réticulé, fait d’une multitude de noyaux dispersés, centres de communautés, et d’une multipolarité sans hiérarchie stricte. En d’autres termes la diaspora existe bel et bien comme entité sociologique, a une histoire, qui lie les trajectoires individuelles et se comporte de manière plus systématique qu’il n’y paraît.
C’était là le premier point de l’adresse faite à ce groupe sociologique qui, s’il n’est pas nécessairement homogène idéologiquement, a des réflexes de groupe que l’on peut analyser en tant que tel. Dans la « Lettre à la diaspora », il ne s’agissait pas de jugement de valeur, mais de l’analyse d’un groupe sociologiquement et historiquement référencé qui se comporte de manière homogène depuis au moins un demi –siècle.
la deuxième question posée est la stratégie de combat pour changer l’Afrique, particulièrement le Cameroun. la réponse est claire : si après prés de 60 ans, aucune leçon n’a pu être tirée des tentatives de combat, il faut chercher à savoir là où le bât blesse. Or, jusqu’ici, personne ne semble vouloir remettre en cause l’activisme débordant des uns et des autres, mais semble prêt à fustiger l’impérialisme des autres. a ce niveau de blocage, la question pour tout combattant est : si mon adversaire arrive toujours à me mettre à terre, quelle stratégie dois-je utiliser pour le vaincre définitivement ? Evidemment, à cette question, les internautes ne répondent pas. Ils se perdent en conjectures et finissent par noyer le poisson dans la bassine où on se baigne. Comment nous en sortir ensemble et selon quel agenda ?
Il n’est pas utile d’aller plus avant des questions posées par les internautes : car entre les passes d’armes classiques, les colères ataviques et les gros mots, il n’y a eu au fond qu’un malaise : à quoi sert-on quand on est à l’extérieur et a-t-on raison d’y rester indéfiniment ? Cette grande question est à l’ordre du jour des stratégies de changement au Cameroun, et le fait qu’autant d’internautes aient répondu à ce qui n’était au fond qu’une interpellation prouve l’étendue du désastre.
Cela étant, il reste de nombreuses questions non débattues, mais qui reviennent en filigrane, dans les points de vue : qu’est-ce qu’un progressiste aujourd’hui au Cameroun ? Suffit-il de dénoncer le système Biya pour être un progressiste ? Etre progressiste étant aussi être de gauche, quel est le système de valeurs que défendent les progressistes? On l’a vu dans le débat sur le net, les questions de fond ont été, une fois de plus, occultées. a qui la faute ? _________________
Posté le: Wed Aug 05, 2009 1:10 pm Sujet du message:
Citation:
Afreaka (USA) 2009-08-05 04:41
Osho 13 tu poses une question tres importante je suis tres d'accord que le manque de structure fait obstacle a la diaspora.
la lettre de SKL ne m'a pas surprise du tout et je ne m'en suis pas sentie insultee un tant soit peu. Je l'ai prise comme une opinion a laquelle elle a droit si ce n'est qu'en tant que journaliste, au moins en tant que camerounaise.
Je n'ai donc pas compris pourquoi tant d'enervement et de passion. Combien de camerounais ici peuvent-ils dire que dans leur region leur communaute est organisee et a des projets concrets prets a execution au cameroun ou meme sur place?
il y'a pourtant des camerounais de cette diaspora la qui ont dans leur individualite monte de petits projets dans la meme intention...Pourquoi est-ce qu'on est si incapable de s'unir et strategiser?
Le probleme c'est que quand on a l'intention de produire un changement a grande echelle comme changer tout un systeme, un Sev-Pev ne peut pas le faire seul! Il y'a des taches qui necessitent une synergie.
la reproche qu'on lui a fait le plus a SKL c'est de ne pas avoir de proposition. Mais faudrait-il forcement proposer une alternative pour avoir le droit de dire qu'une strategie ne marche pas?
Pourquoi ne pas laisser de cote la forme du message et voir le fond qui est la strategie actuelle a montre ses limites (si strategie il y'a)?
Ceux qui parlent de revolution sanglante a chaque fois c'est souvent parceque eux ils vont regarder ca a la tele pendant que les enfants des autres vont mourrir. Et meme dans une revolution sanglante ou non il faut un plan. Il faut identifier les cibles et surtout la voie de sortie sinon c le chaos apres...
Un exemple d'inaction: la plus part des camerounais se plaignent de l'inefficacite des ambassades pour ne pas dire le manque de professionalisme; Quand a-t-on vu la communaute camerounaise ds une ville ou un pays se lever comme un homme et confronter les responsables embassadeurs et consules pour que ca change? Pourtant le personnel diplomatique est sur place...Ils vivent parmi nous. Qu'est ce que ca demontre?
Pensez vous que c avec un jet annuel de tomates et oeufs pourris que vous allez impressionner Biya quand ceux qui sont devant vous tous les jours vous n'arrivez meme pas a les faire vous respecter?
Du realisme. Je ne crois pas qu'il faille vivre au cameroun pour savoir ce qui s'y passe surtout en 2009 mais je pense qu'il existe en effet une attitude condescendante des "intellectuels" du net envers nos freres restes au pays. Si on est 500 dans une ville et on arrive pas a s'organiser comment croyez vous que 18 millions qui sont sous pressions directe puissent s'organiser? N'attendons pas des autres ce que nous meme ne pouvons produire.
la diaspora a un role a jouer, son role n'est pas negligeable, mais elle est negligee parceque le gouvernement a compris qu'il peut se le permettre. Je suis 100% avec Mimi B qui intervient depuis sur cette polemique.
Moi j'ai trouvé ce point hyper pertinent. Je ne sais pas si c Afreaka de notre site , mais chapeau.
Je reviens donné mon avis après _________________
Inscrit le: 07 Mar 2009 Messages: 250 Localisation: sous l'abri du Tres Haut
Posté le: Wed Aug 05, 2009 2:09 pm Sujet du message:
Mon avis rejoint celui de SKL. Les gens ont manifestes et ca a change quoi?
Il ne faut pas toujours se demander ce que notre pays peut faire pour nous mais plutot ce que nous pouvons faire pour notre pays comme disais JFK.
Lancer des tomates ou oeufs pourris a cet homme n'a rien change et ne changera jamais rien c quelqun qui s'en fou de son pays (de toute facon il n'y est pas la pluspart du temps). on le subit depuis 82 et il n'ya pas de miracle a attendre venant de lui. Et puis franchement si ca se trouve le prochain sera pareil voir pire que lui alors...
Bref je pense qu'a un moment donne il faut essayer de combattre la situation chacun a son niveau mais surtout en sachant bien ce que l'on combat exactement parce que franchement en etant ici et en se basant sur ce qu'on croit connaitre ce n'est pas gagne d'avance...
Inscrit le: 29 Oct 2008 Messages: 153 Localisation: Mbangassina
Posté le: Wed Aug 05, 2009 2:37 pm Sujet du message:
voyelle a écrit:
mono mey, whats ur point?
tu veux juste qu'on lise l'article ou tu as des reserves quand a ce dernier?
Mon point de vue? Il est le suivant
SKL a su créer le débat, poser un problème: Quelle est et quelle doit être la contribution de la diaspora camerounaise dans le débat démocratie et l'édification du Cameroun. Mais elle a utilisé les mots très durs, presque irrévérencieux et nous avons justes retenus ces mots là. Néanmoins le débat méritait d'être suscité. En plus de ces mots qui ont volé très bas, SKL n'apporte aucune réponse crédible. Nous demander de prendre l'avion tous les trois mois pour aller discuter au pays c'est ridicule. Sa lettre aurait gagné plus dé crédibilité si le problème posé, elle donnait des ébauches de solutions.
Sa réponse est encore plus vide. Elle revient sur la définition de la diaspora qui n'intéresse personne car tout le monde la connait, répète ce qu'elle a dit dans sa première lettre. Comme quoi on avance toujours pas.
a mon avis, une diaspora camerounaise ne saurait être comme une diaspora juive. Chaque camerounais qui est à l'extérieur l'est pour une raison individuelle. Comment devons nous contribuer à l'édification de notre pays?
- Créer des cadres d'expression et de débats à travers les associations (où on pourra lutter pour les choses comme le droit de vote, la double nationalité, les taux de douane...)
- Créer des ONG pour faciliter l'accès aux soins et à l'association
- Militer pour que nos ambassades jouent pleinement leur rôle
-.... _________________
Inscrit le: 07 Mar 2009 Messages: 250 Localisation: sous l'abri du Tres Haut
Posté le: Wed Aug 05, 2009 3:01 pm Sujet du message:
momoney a écrit:
voyelle a écrit:
mono mey, whats ur point?
tu veux juste qu'on lise l'article ou tu as des reserves quand a ce dernier?
Mon point de vue? Il est le suivant
SKL a su créer le débat, poser un problème: Quelle est et quelle doit être la contribution de la diaspora camerounaise dans le débat démocratie et l'édification du Cameroun. Mais elle a utilisé les mots très durs, presque irrévérencieux et nous avons justes retenus ces mots là. Néanmoins le débat méritait d'être suscité. En plus de ces mots qui ont volé très bas, SKL n'apporte aucune réponse crédible. Nous demander de prendre l'avion tous les trois mois pour aller discuter au pays c'est ridicule. Sa lettre aurait gagné plus dé crédibilité si le problème posé, elle donnait des ébauches de solutions.
Sa réponse est encore plus vide. Elle revient sur la définition de la diaspora qui n'intéresse personne car tout le monde la connait, répète ce qu'elle a dit dans sa première lettre. Comme quoi on avance toujours pas.
a mon avis, une diaspora camerounaise ne saurait être comme une diaspora juive. Chaque camerounais qui est à l'extérieur l'est pour une raison individuelle. Comment devons nous contribuer à l'édification de notre pays?
- Créer des cadres d'expression et de débats à travers les associations (où on pourra lutter pour les choses comme le droit de vote, la double nationalité, les taux de douane...)
- Créer des ONG pour faciliter l'accès aux soins et à l'association
- Militer pour que nos ambassades jouent pleinement leur rôle
-....
En quoi la creation d'associations pour debattre par ci et par la vont contribuer a l'edification du pays? D'autant plus que les ong, assoc et Cie ce n'est pas ce qui manque au cameroun meme et je ne vois pas en quoi ca ameliore plus que ca la vie du camerounais lambda. Je sais que les debats peuvent etre utiles dans un certains sens mais le pb c que les idees qui en ressortent sont rarement mises en pratique.
Et quand tu dit militer pour que les ambassades jouent pleinement leur role c pour aider qui? le kmer du pays ou de la diaspora? je ne comprend pas trop la.
Et puis de toute facon pour pour creer de tels assoc il faudra de l'argent, et cet argent va venir d'ou? ne vaudrai t-il pas mieux l'utiliser dans le but de creer des emplois qui peuvent subvenir aux besoins des familles.
Inscrit le: 15 May 2008 Messages: 15135 Localisation: Koundja
Posté le: Wed Aug 05, 2009 4:36 pm Sujet du message:
Les interventions sont un peu bonnes mais je pense qu'il n"y a pas de solution qui conviendrait à tous.
Les gens ont leur propre trajectoire mais la base commune c'est notre pays et les choses que nous voudrions changer. Donc, si l'on part avec des approches différentes, cela risque de faire peu d'effet.
Généralement, les étudiants et intellectuels ont des idées, sans moyens de les mettre en pratique alors que les opérateurs économiques ont les moyens sans l'expertise. Les deux mondes se méprisent au mieux et se craignent ou détestent dans les pires des cas.
la meilleure solution serait de faire converger les deux mondes et les faire collaborer à travers des structures, que ce soit associatives ou commerciales, politiques ou civiles. Il n'y a vraiment pas de meilleure organisation, chacune ayant des défauts et atouts. la meilleur façon serait donc d'agir sur tous les fronts, chacun selon son efficacité.
Cela dit, il y a des préalables à tout cela: la diaspora doit être soutenue ou encadrée par l'Etat pour participer efficacement à la vie politique au Cameroun. Si, comme dans note cas l'Etat est inefficace, il faut mettre sur pieds des moyens de pression, tant ici qu'au Cameroun.
Je me souviens, lorsque j'étais encore impliqué dans la vie associative des camerounais en France, lors d'une visite de l'embassadeur du Cameroun, on a évoqué quelques sujets avec lui mais les bonnes résolutions prises lors des réunions n'aboutissaient pas. Tant de la part des autorités que des membres de la diaspora.
Bon nombre de camerounais sont encore dans l'état d'esprit d'intérêt direct et immédiat. Lorsqu'une activité se veut jour, la question qu'un camerounais posera est la suivante "on gagne quoi? quel est mon intérêt?" C'est absolument louable, mais l'intérêt en question c'est le nombre d'euros qu'on gagnera tout de suite, le nombre de bières qu'on boira ou les coups potentiels qu'on tirera.
Tentez une expérience sur ce forum. Organisez une soirée bérifantasy 2009: il y aura au moins mille participants. Organisez une table-ronde sur le Cameroun: elle aura du succès si 20 personnes viennent. _________________ L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI.
Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 4281 Localisation: Bangos Zomoville
Posté le: Wed Aug 05, 2009 5:08 pm Sujet du message:
Nji a écrit:
Bon nombre de camerounais sont encore dans l'état d'esprit d'intérêt direct et immédiat. Lorsqu'une activité se veut jour, la question qu'un camerounais posera est la suivante "on gagne quoi? quel est mon intérêt?" C'est absolument louable, mais l'intérêt en question c'est le nombre d'euros qu'on gagnera tout de suite, le nombre de bières qu'on boira ou les coups potentiels qu'on tirera.
Tentez une expérience sur ce forum. Organisez une soirée bérifantasy 2009: il y aura au moins mille participants. Organisez une table-ronde sur le Cameroun: elle aura du succès si 20 personnes viennent.
Le jour k'on va depasse le niveau ci est tres loin.
Les entreprises develoopent les software hyper puissants et mette gratuitement a la disponibilites de tous. sont ils fous?
Posté le: Wed Aug 05, 2009 6:58 pm Sujet du message:
TheNeo a écrit:
Nji a écrit:
Bon nombre de camerounais sont encore dans l'état d'esprit d'intérêt direct et immédiat. Lorsqu'une activité se veut jour, la question qu'un camerounais posera est la suivante "on gagne quoi? quel est mon intérêt?" C'est absolument louable, mais l'intérêt en question c'est le nombre d'euros qu'on gagnera tout de suite, le nombre de bières qu'on boira ou les coups potentiels qu'on tirera.
Tentez une expérience sur ce forum. Organisez une soirée bérifantasy 2009: il y aura au moins mille participants. Organisez une table-ronde sur le Cameroun: elle aura du succès si 20 personnes viennent.
Le jour k'on va depasse le niveau ci est tres loin.
Les entreprises develoopent les software hyper puissants et mette gratuitement a la disponibilites de tous. sont ils fous?
Inscrit le: 29 Oct 2008 Messages: 153 Localisation: Mbangassina
Posté le: Wed Aug 05, 2009 7:06 pm Sujet du message:
Nji tu mets le doigt sur quelque chose d'essentiel. Quand est ce que l'intérêt national primera sur l'intérêt particulier? Pour cela il faut quoi? a mon sens deux choses:
1. Une nation dans laquelle nous nous retrouvons tous. Nous rapproprier l'idée de la nation et du bien commun. Un exemple banal. Pendant longtemps en Allemagne il n' y avait pas de controle dans les trains car l'allemand moyen ne pouvait pas imaginer comment on pouvait prendre un train sans avoir son ticket.
2. Pour que le collectif prime sur l'individu il faut le premier conditionne le second. Quand on découvrira ou bien quand on arrivera au point où le bonheur individuel passe par le bonheur collectif, la réponse sera trouvée.
Je reviens étayer ses réflexions... _________________
Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 4281 Localisation: Bangos Zomoville
Posté le: Sun Aug 09, 2009 10:39 pm Sujet du message:
Gars Tchoko,
ta avant d'arriver a la fin de la lettre je me suis dit "l'auteur parle coe notre tchoko de beri". Et quel "joie" de voir ke c'est toi. a pars kelke points dont je ne suis passsez d'accord le contenu est tres interresant. _________________ AfroGrooves Radio the best Afro Hits Live 24/24
Inscrit le: 13 May 2008 Messages: 2429 Localisation: Mpanjo ville
Posté le: Mon Aug 10, 2009 10:08 am Sujet du message:
Ouais, j'imagine que tu ne dois pas être d'accord avec moi sur pas mal de points. J'ai un peu vu la tendance ici.
Mais tu devrais me lire plus souvent... _________________ « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. » (Alfred de Musset)
Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 4281 Localisation: Bangos Zomoville
Posté le: Mon Aug 10, 2009 10:34 am Sujet du message:
Tchoko a écrit:
Ouais, j'imagine que tu ne dois pas être d'accord avec moi sur pas mal de points. J'ai un peu vu la tendance ici.
Mais tu devrais me lire plus souvent...
pas sur le fond
juste sur les procédés.
sinon ton avis est un peu plus logike et claire et "moins long crayonnes" et surtout coe d'habitude tu n'est pas tombe dans le denigrment
Inscrit le: 15 May 2008 Messages: 15135 Localisation: Koundja
Posté le: Mon Aug 10, 2009 1:46 pm Sujet du message:
TheNeo a écrit:
Gars Tchoko,
ta avant d'arriver a la fin de la lettre je me suis dit "l'auteur parle coe notre tchoko de beri". Et quel "joie" de voir ke c'est toi. a pars kelke points dont je ne suis passsez d'accord le contenu est tres interresant.
Tu as lu l'article là où? Je recherche sans trouver. _________________ L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI.
Posté le: Mon Aug 10, 2009 2:26 pm Sujet du message:
Nji a écrit:
TheNeo a écrit:
Gars Tchoko,
ta avant d'arriver a la fin de la lettre je me suis dit "l'auteur parle coe notre tchoko de beri". Et quel "joie" de voir ke c'est toi. a pars kelke points dont je ne suis passsez d'accord le contenu est tres interresant.
Tu as lu l'article là où? Je recherche sans trouver.
Inscrit le: 15 May 2008 Messages: 15135 Localisation: Koundja
Posté le: Mon Aug 10, 2009 2:37 pm Sujet du message:
meb a écrit:
Nji a écrit:
TheNeo a écrit:
Gars Tchoko,
ta avant d'arriver a la fin de la lettre je me suis dit "l'auteur parle coe notre tchoko de beri". Et quel "joie" de voir ke c'est toi. a pars kelke points dont je ne suis passsez d'accord le contenu est tres interresant.
Tu as lu l'article là où? Je recherche sans trouver.
Merci hein, c'est vrai que je ne lis pas trop ce site. _________________ L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI.
Inscrit le: 13 May 2008 Messages: 2429 Localisation: Mpanjo ville
Posté le: Mon Aug 10, 2009 2:56 pm Sujet du message:
Nji a écrit:
meb a écrit:
Nji a écrit:
TheNeo a écrit:
Gars Tchoko,
ta avant d'arriver a la fin de la lettre je me suis dit "l'auteur parle coe notre tchoko de beri". Et quel "joie" de voir ke c'est toi. a pars kelke points dont je ne suis passsez d'accord le contenu est tres interresant.
Tu as lu l'article là où? Je recherche sans trouver.
Merci hein, c'est vrai que je ne lis pas trop ce site.
Sinon les gars, au moins, au lieu d'écrire 50 posts pour expliquer mon point sur la lettre de SKL, j'ai préféré une tribune publique, histoire que l'intéressée elle même puisse me lire. Maintenant, on pourra tjrs réfléchir après aux propositions, pour les présidentiables comme Meb et Nji.
Sinon, j'ai deux questions :
- une société peut-elle se développer sur la seule base d'actions individuelles volontaristes ou grâce à la seule implication de la société civile (en supposant qu'elle est définie par opposition à l'Etat) dans des projets (comme l'Université des Montagnes) en faisant fi des gouvernants, qu'ils soient moribonds ou pas ?
- Celestin Monga depuis un moment aime bien dire que le Cameroun, c'est 20 millions de Paul Biya. Cette idée est un peu sous-jacente à la précédente à savoir que la responsabilité des Camerounais (en tant que citoyens) est au moins équivalente à celle de nos dirigeants (dont Paul Biya est la tête de file) dans les heurs et les malheurs de notre pays. Qu'en pensez-vous ? _________________ « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. » (Alfred de Musset)
Posté le: Mon Aug 10, 2009 3:22 pm Sujet du message:
deux questions ouvertes, donc peut être elles s'adressent aussi à moi alors.
J'ai lu ton article, et comme toujours, il ressort ce petit quelque chose de "politique" qui me fait me tenir à l'écart de tels propos* (mais cette fois là tu n'as pas signé "la rédaction de bonaberi.com", c'est plus cool). j'en parle parce que c'est en rapport avec tes questions (je m'étonne que tu les poses now alors que tu as déjà répondu dans l'article sauf si j'ai mal lu).
Dans l'article tu dis que la maxime de JFK n'est pas applicable au Cameroun parce que l'état veut volontairement empêcher les gens de travailler. partant de cette impression là, je ne comprends même pas les questions que tu poses (appliquées au Cameroun si tu le penses vraiment).
Mais pour répondre
Citation:
- une société peut-elle se développer sur la seule base d'actions individuelles volontaristes ou grâce à la seule implication de la société civile (en supposant qu'elle est définie par opposition à l'Etat) dans des projets (comme l'Université des Montagnes) en faisant fi des gouvernants, qu'ils soient moribonds ou pas ?
Ce qui est sûr c'est qu'une société ne peut pas se développer si la société civile n'y met pas du sien ou si il n'y a pas ces actions individuelles et volontaristes. Et si tu poses cette question, avec en mémoire ce que tu as dit dans l'article, c'est aussi que tu penses que l'état ne foutra rien. Il devient encore plus impérieux dans ce cas là que de telles initiatives voient le jour.
Mais dans ta grande objectivité, ne vois tu vraiment aucun projet qui n'ait pas été gêné et même (osons le) qui ait été encouragé par le gvt? Je ne sais pas quel est le pb qu'il y a eu pour l'université des montagnes, est celui de la non reconnaissance par l'état des diplômes?
Citation:
- Celestin Monga depuis un moment aime bien dire que le Cameroun, c'est 20 millions de Paul Biya. Cette idée est un peu sous-jacente à la précédente à savoir que la responsabilité des Camerounais (en tant que citoyens) est au moins équivalente à celle de nos dirigeants (dont Paul Biya est la tête de file) dans les heurs et les malheurs de notre pays. Qu'en pensez-vous ?
je pense que la responsabilité du peuple dans la situation qu'un pays comme le cameroun vit est eentière, à tous les niveaux
- premièrement, ce sont eux qui votent les dirigeants. On va encore me parler de fraude, je demanderais à ceux là de me dire à peu près (une fourchette) qui aurait gagné en 2004 ou quelle serait la composition du gvt. Si les fraudes sont avérées, c'est aux populations idem de faire en sorte que ça ne se reproduise plus
- deuxièmement: effectivement chacun à son petit niveau (pour citer encore ton article) peut faire sa part pour que les choses prises globalement marchent mieux. Les douanes marchaient (vu qu'ils font leur auto attalakou tous les jours je suppose que ça marche) mal, mais si les douaniers faisaient bien leur boulot, la douane aurait peut être mieux marché à l'époque. Idem pour la police, la justice, l'éducation, la santé. Y a la corruption, mais la corruption n'est pas magique, y a des corrupteurs et des corrompus, et nous le sommes tous peu ou prou. etc...
Y a une autre dimension quie l'on peut détacher des propos de C Monga là. Nous sommes tous des Biya peut vouloir dire que quand nous serons PR, nous ferons peut être pareil. C'est pourquoi moi je veux toujours dépassionner les débats (ce que les affirmations politiques dont j'ai dit me tenir à l'écart ne font pas par exemple). S'il y a un pb, identifier les causes et proposer des solutions, voir pourquoi les autres ont échoué (ça peut être le système, ça peut être leur nature, etc...) et voir si nous mêmes on serait à l'abri de ces échecs, au lieu de tomber dans les attaques de personnes.
C'est ça qui permettra de bâtir un système plus solide, juste et fort (comme Obama que tu as cité dans l'article disait) indépendant des personnes. _________________ MEKTOUB
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