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Tchoko · Posté le: Fri Aug 29, 2008 2:33 pm Sujet du message:

Haroun a fait un constat qui semble être devenu une presque certitude et ça n'engage que lui. Moi je pense qu'il ne faut pas mal le prendre et les différentes interventions ici pour expliquer le pourquoi du comment on est parfois amené à tout angliciser à tout bout de champ à cause de son environnement de tous les jours me paraissent avoir du sens. C'est vrai effectivement que quand on a passé un certain nombre d'années en France par exemple, on n'a plus le pûr pûr accent du Cameroun qu'on aurait eu il y a quelques années et on a quelques nouvelles expressions et quelques changements dans le vocabulaire courant qu'on garde assurément.

Mais je crois que le point essentiel de l'intervention d'Haroun n'était pas là. Lui, il insistait sur le fait que ce soit plus prononcé dans certains environnements comparativement à d'autres. Et ça semble l'être effectivement plus pour les anglos (et particulièrement les filles aux States) que chez les autres. J'ai fait un constat similaire et je dois dire que ce n'est ni péjoratif ni un reproche puisque moi, à titre personnel, j'aime bien le français anglicisé (c'est pour ça que j'adorais Mya Frye dans Pop stars lol sur M6). Donc si j'étais aux states, peut-être que je ferai pareil (pas quand même comme LOs Angeles).

Afreaka a dit un truc assez intéressant dans un de ses posts : elle a parlé de culture américaine inhibitrice. En fait, je suis plutôt d'accord avec elle. L'hégémonie culturelle Américaine dans le monde, l'utilisation de l'anglais partout (business, mode, musique, cinéma) et la position de première puissance de ce pays a créé ou développé cette sorte de mythe américain qui fait qu'aujourd'hui, on a finalement plus la facilité d'angliciser son français à New York que de l'allemandiser si on était à Berlin puisque c'est un peu comme une seconde culture pour nous. L'Amérique est l'Etat le plus puissant du monde donc quand on anglicise, déjà, on est sûr, même inconsciemment, que tout le monde comprendra. Quand un Américain vient à Paris, il ne cherche pas à parler français pour demander la route. Quel français fera pareil à Los Angeles ?

Ma conclusion est que la culture américaine et son lot d'extraversions est tellement populaire qu'elle s'empare de l'inconscient collectif avec une déconcertante et étonnante facilité. Au point où quand on arrive aux states, elle s'intègre à nous comme si on avait toujours été plongée dedans. Et si c'est plus prononcé chez les filles (comme ça peut se voir sur ce forum), je pense que ce doit être dû au fait que les gos ont toujours été plus fanas que les garçons des romances à l'américaine ou des gentils slows des BoyZ II Men et tout, avec les petits carnets où on marquait toutes les paroles pou r les apprendre par coeur et les ressortir pendant les moments de grande nostalgie lol.

PS : on ne peut quand même pas blamer les "américains" d'angliciser puisque certains camers ici se font des hugs pour se dire "bonjour". Là aussi c'est une sorte d'endalléïsation des comportements... On se hug comment alors qu'on peut se cogner le dessus du front deux ou trois fois comme les paters ou se claquer les doigts doucement !
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Waddle · Inscrit le: 12 May 2008 Messages: 17412

otzi · Posté le: Fri Aug 29, 2008 6:54 pm Sujet du message:

On prend l'accent (du moins on essaye) de la langue qu'on veut parler et parfois si on la parle très souvent, on en adopte les tics (en tout cas régionaux, nationaux, tout ce qu'on veut)...je suis sure qu'un camer qui parle chinois et vivant au Tibet n'aura pas le même accent qu'un autre camer qui parle chinois et vivant à Beijing...Aussi, il est difficile de whitiser le francam de peur de ne pas se faire comprendre ou plutôt de peur de ne pas se fondre ds cet argot...donc si tu parle ton patois, normalement tu te dois de take l'accentuation de ton patois, donc whitiser la patois c'est possible si on a plus l'habitude, l'accent de la langue la plus usitée va prédominer...Mais on sait aussi ce qui en ai des autres whitiseur sans motif apparent!
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