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Article: Booto à Ngon écroué à Kondengui
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   le genocide françaises en marche au cameroun preparez vous j'en n'ai marre nous devrons commencez à nous unir pour combattre les biya et semegue et les français dans l'ombre pour recuprer nos bien volez preparez vous le gen,cocide français es en marche au
Auteur : le genocide queles français nous preparecette fois ci avec mr biya nous devrons nous
Date : 22/07/2008 23:38

En sus de cela, l’armée camerounaise bénéficie du soutien de son alliée française dans le cadre d’un accord de défense.

L’opération Aramis, qui est menée depuis février 1996 et dont la mission se traduit par une assistance dans les domaines de l'aide au commandement, du soutien logistique, du renseignement, de l'instruction opérationnelle, de l'évacuation sanitaire, ainsi que de la surveillance des frontières entre le Nigeria et le Cameroun, est le volet le plus important de cette coopération.

L’opération Aramis coûterait annuellement à la France quelques 2,62 millions d’euros ; en échange bien sûr d’une exploitation abusive et sans contrôle de nos ressources.

Le conflit de Bakassi s’est donc avéré un secteur extrêmement juteux pour les bandits à col blanc de la République Tropicale du Cameroun, avec une augmentation considérable des dépenses budgétaires, dont l’essentiel est détourné à travers des réseaux mafieux de trafic des armes militaires, que contrôlent Biya, ses complices de la famille Meka et d’autres proches officiers et civils.

Les trafics de Bakassi ne datent pas d’aujourd’hui

Les magouilles montées autour de l’affaire Bakassi n’ont pas commencé aujourd’hui. Nous suivons cette mafia depuis plus d’une décennie. En 1996, près de 218 millions de dollars y avaient été engloutis.

L’on se souvient encore qu’en 1995, pour justifier des dépenses incongrues, quelques ogres de la délégation générale à la sûreté nationale fabriquèrent un gros mensonge afin de couvrir de gros détournements en faisant croire qu’il fallait nourrir et approvisionner 335 policiers qui se trouveraient à Bakassi. Ce que le vieux briscard Ndzana Seme, alors directeur de Publication du Nouvel Indépendant avait appelé à l’époque le « gombo » de Bakassi.

« Vérifications faites au ministère de la Défense », le journaliste révéla alors qu’aucun policier ne se trouvait à Bakassi (Le Nouvel Indépendant du 15/05/95).

Pour mémoire, feu Jean Fochivé porta plainte contre Ndzana Seme pour diffamation, espérant ainsi joindre sa plainte à celle de Paul Biya qui se sentait blessé d’outrage au président de la république pour avoir été appelé « animal pensant », d’incitation à la révolte et de non soumission du journal à la censure administrative. Fochivé retira aussitôt sa plainte à la première audience quand il constata que les sources du journal étaient policières.

Plus elle est modernisée, plus l’armée est fragile aux attaques

Le 13 janvier 2005, Paul Biya signait cinq décrets de modernisation de l’armée camerounaise. Conjointement mené par les militaires français et camerounais. Le projet, qui repose entre autres sur le renseignement et les transmissions, devait aboutir à la création du Cours supérieur interarmées de défense (CSID) et de l’Etablissement centralisé de réparation et de reconstruction automobile (ECCRA).

Aussitôt les décrets signés, le chef d’état major de l’armée française, le général d’armée Henri Bentegeat, se rendit au Cameroun quelques jours plus tard pour être rassuré de « la réalité du partenariat militaire entre nos deux pays. »

Dans un communiqué du CSID et ECCRA daté du 10 janvier 2007, il est souligné que « le Cameroun peut se prévaloir aujourd’hui d’être une des références africaines dans le domaine de la formation des officiers ».

Au vu d’un tel renforcement de l’armée sous le financement et la supervision française, il y a lieu de s’interroger sur ces attaques répétées de Bakassi qui n’ont eu de cesse de plonger les Camerounais dans le désarroi.

Le groupe « mystérieux » qui revendique les attaques du 12/11/2007, et dont l’un des leaders a accordé une interview au journaliste Ndzana Seme le 26 juin 2008, avait annoncé de nouvelles attaques dans les prochaines semaines.

Il y a 7 jours, des « assaillants » ont une fois de plus surpris nos militaires au campement de Munya. « Trois soldats camerounais ont été grièvement blessés. D'importantes quantités d'armes et de munitions ont été emportées par les assaillants. »

Et comme les fois précédentes, les soldats ont été pris de cours, ont pris la poudre d’escampette, abandonnant armes et munitions aux assaillants. Comment une armée aussi bien équipée et entraînée se retrouve-elle entrain d’être prise de court et de refuser de combattre ?

Les assaillants sont-ils réellement des étrangers qui refusent de reconnaître la souveraineté camerounaise de Bakassi, ou alors les membres des réseaux mafieux qui vont de temps en temps prendre livraison de leur marchandise militaire quand ils veulent aux postes militaires les plus fragiles de Bakassi ?

Une telle obscure maffia ne bénéficie-t-elle pas de l’appui autant des hommes du pouvoir camerounais et que ceux du pouvoir nigérian ? L’attaque de novembre 2007 ayant causé la mort de 21 soldats demeure une énigme bien ténébreuse.

En effet, des sources proches de l’armée sont unanimes quant à l’implication d’un bon nombre de leurs compatriotes dans cette tragédie.

Ces crimes ne profitent-ils pas à ceux qui se livrent en toute impunité au trafic des armes et qui en seraient privés si jamais le calme s’installait ? Le trafic d’armes est notamment très juteux et les énormes commandes du Mindef sont utilisées dans des trafics divers, dont notamment ceux de ravitaillement des rebelles du Tchad, de Centrafrique et des bandes armées du Delta du Niger en armes de guerre, selon des sources militaires.

Même le commerce illicite du carburant est endémique au sein l’armée. En février 2001, lorsque la poudrière explosa au quartier général de Yaoundé, allusion fut faite à « un sabotage pour masquer un trafic crapuleux de munitions à destination du Tchad, de la Centrafrique ou de la RD du Congo ».

En attendant de voir le Bataillon d'intervention rapide (Bir) - qui n’a pas encore fait ses preuves au grand Nord où l’insécurité continue de prospérer - voler au secours des soldats qui sont au front, tout porte à croire que l’ennemi à Bakassi se trouve dans le camp des camerounais.

Mais si les Bir s’impliquent directement dans les combats dans ce qui peut devenir une guerre ouverte à Bakassi, qui protégera encore Paul Biya à Etoudi. Qui massacrera encore les manifestants dans les rues de nos villes au prochain soulèvement populaire ? ( A suivre)

© Correspondance de : Delphine Fouda
Paru le 22-07-2008 00:13:00





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