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Article: Cameroun : le maire Kingué dénonce
Nombre de messages:  4
Pages:  1  
 
   j'appelle toutes la dispora camerounaise à se mobilisez devant les instance FRANCAIS
Auteur : Aminata
Date : 26/04/2008 12:55

Nous en n'avons marre de voir notre pays comme cela il est temps d'agir assez les discours à la con vous vous mobilisez devant les instances Françaises les français aiment les faible si vous êtes faible ils ont gagnez , je les connais très bien mobilisons nous toutes les fins de semaines devant les instances française vous allez voir nous allons gagnez assez des ces gonnerie àa la con
   les européens et leurs esclaves
Auteur : africains
Date : 26/04/2008 13:28

QUAND L’AFRICAIN ETAIT L’OR NOIR DE L’EUROPE

Le professeur Bwemba Bong nous présente <> traitant le « mega » crime exercé contre le peuple noir à travers « l’ESCLAVAGE »
KAMAYITI – Bonjour, M. BWEMBA, votre livre QUAND L’AFRIQUE ETAIT L’OR NOIR DE L’EUROPE parle du « mega » crime exercé contre le peuple noir à travers « l’ESCLAVAGE » pouvez-vous nous en dire plus, votre point de vue sur sur ce sujet, la traite négrière ?


BWEMBA – De mon point de vue, la période de razzia négrière est une période très forte dans l’Histoire du peuple noir, parce qu’elle a autorisé quatre siècles de coupure dans la conscience collective et la conscience historique de notre peuple. Je pense donc que c’est un verrou nécessaire qu’il faut faire sauter, parce que cette période a laissé des traces psychiatriques au sein de notre peuple.


Même si nous ne nous en apercevons pas, nous sommes des gens qui sont plus ou moins déstructurés… Quel est le peuple qui aurait subi une telle épreuve sans en avoir des séquelles pendant quatre siècles – 400 ans ! – pendant que les autres peuples se construisaient, nous, on nous déconstruisait systématiquement par des canons, par le versement de notre sang : toutes les forces vives de l’Afrique partaient contraintes et forcées, de telle manière que notre peuple est l’un des peuples les plus éparpillés de par le monde.


En fait, nous avons subi pratiquement le même sort que Osiris, le dieu Osiris, et maintenant, nous devons nous reconstruire, exactement comme le veut la Renaissance Egyptienne : nous devons nous reconstruire ! C’est pour cela que notre époque est une époque très importante, c’est ce dont notre peuple doit prendre conscience ! De plus, de victimes, on fait passer les Noirs pour des gens qui ont fait leur propre malheur ! Tant que nous n’aurons pas maîtrisé cette période, tant que nous n’aurons pas éclairci, apporté la lumière sur cette période-là, nous aurons beaucoup de problèmes psychologiques et même des problèmes de « développements » parce que je ne crois pas que l’Afrique et le peuple noir trouveront leur équilibre normal tant que nous n’aurons pas résolu le problème de razzia négrière.


KAMAYITI – Pourquoi préférez-vous employer le terme de razzia plutôt que traite négrière, plus souvent entendu ?


BWEMBA – J’utilise le terme « razzia » volontairement… parce que je pense que le terme même de « traite » peut donner à penser qu’il y a eu un commerce de quelque nature que ce soit. Là, les Occidentaux ont utilisé deux méthodes, qui n’en fait qu’une seule en fait. Dans un premier temps, ils avaient en usage des pratiques issues du Moyen Age et dans un deuxième temps, ils utilisaient les techniques de la Rome Antique : les enlèvements, qu’ils pratiquaient aussi entre eux-mêmes ! C’est pourquoi je dis que les razzia des occidentaux étaient un problème de violence : ils n’en ont discuté avec personne, ils ont exercé des violences selon leur propre culture sur les peuples d’Afrique, donc moi, je parle de razzia, plutôt que de traite.


KAMAYITI – Comment peut-on interpréter la razzia africaine de l’époque par rapport aux événements actuels. Prenons l’exemple d’Ayiti (Haïti), qui a dit non à l’esclavage, premier pays noir indépendant, qui est aujourd’hui assiégé, occupé par des délégations internationales ; quand je discute avec des représentants des communautés africaines, ils ne comprennent pas pourquoi on est arrivé à plus de 15000 morts, alors que l’on a déjà dit non à l’esclavage. Peut-on faire cette association ou non ?


BWEMBA – Il faut déjà constater que aussitôt que Ayiti (Haïti) a arraché son indépendance en battant l’armée française, il y a eu une coalition des nations blanches, européennes, même américaines, pour lui nuire, de telle manière que les gens se livraient à la piraterie tout simplement. Ayiti (Haïti), qui était l’une des îles les plus prospères de la région, n’a plus jamais relevé la tête, agressée par la coalition des peuples européens et américains, mécontents d’avoir été battus par des nègres durant une guerre.


Il n’est pas étonnant qu’aujourd’hui cela continue, car les Européens n’aient jamais accepté la défaite de la France, de même que les Américains ! Ce n’est donc pas étonnant, au vu de l’actuelle Ayiti (Haïti) devenue très faible, qu’en Afrique, elle-même aussi faible, ils parviennent encore à faire n’importe quoi !


Il faut savoir que ce sont eux qui manipulent exactement comme en Afrique ! Cela veut dire aussi que tant que nous ne constituerons pas une nation forte, capable de riposter dans tous les domaines, nous auront à faire face à ce genre de situation, à savoir qu’à chaque fois que l’Afrique voudra se relever, on viendra la déstabiliser !


KAMAYITI – Comment faire justement pour assurer la relève de l’Afrique ?


BWEMBA – C’est aussi simple que cela ! Je pense que les vrais penseurs de l’Afrique sont des gens qui voient un ensemble cohérent et large ! Il va de soi que ce que nous appelons aujourd’hui des Etats africains ne peuvent pas répondre aux besoins de nos populations ! D’abord, toute l’Afrique réunie ne pèse pas lourd devant une nation européenne ; l’Afrique est morcelée aujourd’hui et ce morcellement profite aux Occidentaux ! En effet, ces derniers ont intérêt à ce que cela demeure en l’état, car ainsi ils peuvent faire ce qu’ils veulent sur les terres d’Afrique : Avant ils prenaient les hommes dont ils avaient besoin, c’est d’ailleurs ce que signifie le titre de mon livre : l’Africain est l’or noir de l’Europe », parce que c’était leur matière première.


A l’époque, il n’y avait pas encore de machine, il fallait que ces hommes-là viennent faire prospérer leur pays ! Aujourd’hui, ils ont besoin de nos matières premières et ils vont continuer à les prendre ! Le bon sens et la réalité internationale nous montrent que l’Europe doit continuer son pillage, pour pouvoir tenir tête aux Etats-Unis. Bon en plus ce sont les gens de la même couleur puis lorsqu’ils ont affaire à nous… il est insensé, même criminel, suicidaire pour les Africains de ne pas comprendre qu’il faut absolument qu’ils réalisent leur unité territoriale et l’unité de leurs peuples. La seule voie pour nous aujourd’hui est de réaliser l’unité du peuple noir tout entier !


KAMAYITI – Je vous remercie de vos réponses pleines de lumières, mais dites-nous quelques mots sur votre ouvrage !


BWEMBA – Oui… Le tome premier parle de la constatation de tout le mouvement de razzia jusqu’à la résistance de notre peuple : notre peuple n’a jamais accepté les razzia. Le deuxième tome va traiter de la période dite de l’abolition jusqu’aux conséquences, des hautes affres que cette période a laissées dans la conscience du peuple noir. Nous terminerons enfin par l’affaiblissement du peuple africain et par tous les problèmes que nous connaissons aujourd’hui, qui sont malheureusement, issus de cette période-là.

   tu as ouvert ta porte à l'inconnu et voilà les resultats
Auteur : l'africain
Date : 26/04/2008 13:37

Défaite britannique au sommet du Zimbabwe

Sous la pression du Premier Ministre britannique Gordon Brown, le président zambien Levi Mwanawas fut forcé le 12 avril de consacrer un sommet de la Southern African Development Community (SADC — Communauté de Développement de l’Afrique australe) à la crise post-électorale du Zimbabwe.



Dopé par le soutien de Londres, l’opposition zimbabwéenne du Mouvement pour un Changement Démocratique (MDC) et son candidat Tsvangirai espéraient y trouver l’adhésion des pays voisins à sa « victoire ».

Il n’en fut rien, car contrairement à ses attentes, et grâce à l’influence déterminante du président sud-africain Thabo Mbeki, le communiqué final du sommet se contenta simplement de réclamer la divulgation rapide des résultats du scrutin du 29 mars, se disant soucieux de garantir qu’un deuxième tour puisse avoir lieu dans « un environnement sécurisé ».

15 avril 2008 - 19:29

De retour du sommet et interrogé sur les allégations du MDC sur la prétendu fraude électorale organisé par le président Robert Mugabe, le président de la Namibie, Hifikepunye Pohamba déclara : « Ce n’est pas vrai ! ».

Pour sa part, il assura que, « ni le gouvernement, ni le parti en place, ni l’opposition » n’ont trafiqué le processus électoral. Pohamba ajouta aussi que « les chefs d’état du SADC se sont déclarés satisfaits des raisons qui ont amené des représentant du parti de Mugabe a arrêter des membres de la Commission Electorale du Zimbabwe (ZEC) après qu’ils étaient accusés d’avoir sous-évalué le nombre de votes destinés à Mugabe ».

Durant le sommet, le ZEC a annoncé qu’il reportait le recomptage des voix à samedi prochain (19 avril) pour tous les scrutins présidentiels, parlementaires et locaux des 23 circonscriptions disputées (22 après réclamation du gouvernement, 1 pour l’opposition). Le gouvernement accuse le MDC d’avoir soudoyé des employés électoraux afin de gonfler les chiffres de Tsvangirai. Le MDC désapprouve ce recomptage et Tsvangirai s’est dit ne pas être prêt à se présenter au second tour s’il n’est pas sûr de l’emporter, décision qui apparaît pour certains comme un aveu de manœuvre frauduleuse.

N’ayant pas réussi à convaincre la SADC de se prononcer en faveur de la création d’un gouvernement d’unité nationale regroupant l’opposition et la majorité, les Britanniques ont doublé leurs attaques contre Mugabe et Gordon Brown a fait savoir qu’il « perd patience ».

Après la carte du pourrissement, Londres promeut désormais la carte du pire, et a conseillé Tsvangirai, pour protéger sa « sécurité personnelle », de s’exiler à l’étranger. Son départ permettrait de plonger le Zimbabwe dans la violence, à l’image du scénario kenyan.

Le désordre et la violence qui en résulteraient, fourniraient ensuite le prétexte rêvé pour une intervention extérieure et une reprise en main du Zimbabwe par les maîtres du Commonwealth.

source : http://www.solidariteetprogres.org/
   afrique france-afrique
Auteur : afrique
Date : 26/04/2008 20:08

Le maintien de la Francafrique, Nicolas Sarkozy persiste et signe
Écrit par Redaction Kamayiti.com
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Après la calotte prise par l’UMP , le parti au pouvoir en France, lors des élections municipales, le mini-remaniement ministériel qui s’en est suivi a vu le secrétaire d'Etat à la Coopération, Jean Marie Bockel perdre son poste. Vraisemblablement, il serait victime de ses positions prises sur la Françafrique. C’est justement de cette nébuleuse, souvent citée sans la connaître que nous nous proposons d’en parler. Pourquoi en parler quand on a quantités de textes écrits sur le sujet. Notre présente contribution fait suite aux déclarations d’intention faites par Nicolas Sarkozy et la vérité des faits.

La françafrique en question

Ce terme de françafrique est impropre dans la forme comme dans le fond. Il s’apparente à un effort d’accoler deux mots : la France et l’Afrique. Or il s’agit d’un pays et un continent très lointain que seule l’histoire peut réunir. Le terme connaît pourtant un succès grandissant. En réalité c’est l’ancien président de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët Boigny qui inventa l’expression France-Afrique en 1955, pour définir les relations d’amitiés qu’il voulait établir avec la France. Il sera transformé par François-Xavier Verschave, pour devenir françafrique. Ce dernier le définit comme « une nébuleuse d’acteurs économiques, politiques et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseaux et lobbies, et polarisé sur l’accaparement de deux rentes : les matières premières et l’Aide publique au développement. La logique de cette ponction est d’interdire l’initiative hors du cercle des initiés. Le système autodégradant se recycle dans la criminalisation. Il est naturellement hostile à la démocratie ». La Françafrique agit donc avec plusieurs acteurs (économiques, militaires et politiques) entre un seul pays, la France et un continent, l’Afrique, le tout dans des réseaux. Pour faire court, les réseaux politiques, mafieux et de filières occultes, se partagent sans coup férir le gâteau africain. Il s’agit d’aider quelques entreprises françaises, aidées par la diplomatie française en Afrique à exploiter les ressources naturelles des pays francophones. Ainsi, l’Afrique devient le pré carré de toutes les compromissions et de tous les coups tordus, un espace protégé où l'impunité est assurée aux puissants.

Historique de la françafrique

En 1958 , l'union française est remplacée par la «Communauté» dans la constitution de la Ve République. Celle-ci est conçue comme une association entre un Etat souverain, la France, et des Etats africains disposant de l'autonomie interne. Le général de Gaulle, quand il accède à la présidence de la République, doit affronter une situation internationale nouvelle, celle où les colonies de la France du sud du Sahara affirment leur volonté d’accéder à l’indépendance. De Gaulle fait mine d’accepter. Mais dans le même temps, il charge, dès 1958, son plus proche collaborateur, Jacques Foccart , de créer un système de réseaux qui emmaillotent les anciennes colonies dans un ensemble d’accords de coopérations politique, économique et militaire qui les placent entièrement sous tutelle. Bref, un système élaboré d’installation de forces parallèles. Et puis il y a eu l’ingénieuse idée de créer le franc CFA, et qui est en réalité un instrument magnifique de convertibilité en Suisse d’un certain nombre de richesses africaines.

La françafrique en action

Bolloré est l’un des acteurs économiques principaux de la Françafrique. On y découvre tout les liens politico-financiers de Bolloré qui est aussi directement bénéficiaire de l'aide économique au développement de le France aux pays africain, entretenant ainsi des relations étroites avec les dictatures d'Afrique. La dépendance de la France pour des produits dont le poids dans la balance commerciale est très lourd (pétrole, cuivre), mais aussi des produits stratégiques (manganèse), sillicium, platine, chrome, molybdène, éponge de titane, cobalt, ... le poussent à piller notre sous-sol avec l’aide de nos présidents traitres. Comme le rappelle Samir Amin, aujourd’hui comme hier largement motivé par le contrôle et l’exploitation des ressources minières du continent. C’est cette françafrique qui a chassé Lissouba au pouvoir parce qu’il a eu le malheur de demander 33 % de royalties sur le pétrole au lieu des 17 % de Sassou Nguesso. C’est aussi la françafrique qui a partagé le pétrole angolais : 45 % pour Elf-Totalfina et 45 % pour une compagnie anglo-saxonne et 10 % pour Falcon-Oïl. C’est bien l’entreprise pétrolière Elf, qui aurait « fait » la politique de l'État français au Gabon, au Cameroun, au Nigéria, au Congo-Brazzaville et en Angola, et aurait même été responsable de l’éclatement ou de la poursuite de guerres civiles dans ces trois derniers pays. Les services secrets (DGSE, DST) sont également désignés comme un élément important de ces réseaux, de par leur collaboration intense avec les services de plusieurs pays africains, pas nécessairement francophones (Angola ou Soudan par exemple). Elle a aussi aidé des présidents corrompus des Etats néocoloniaux, fondés sur une économie de rente, de pillage, de prélèvement de la richesse des matières premières ou de détournement de l’aide publique au développement. Cette même françafrique s’est transformée en mafiafrique, une sorte de mondialisation de relations criminelles. N’est ce pas elle qui a éliminé Ruben Um Nyobé du Cameroun, Sylavanus Olympio du Togo (le 13 janvier 1963), Barthelemy Boganda de la Centrafrique, Thomas Sankara du Burkina Faso, Patrice Lumumba de l’ex-Zaïre, Marien Ngouambi du Congo Brazzaville, Steve Biko de l’Afrique du Sud, Kragbé Gnagbé et Ernest Boka de Côte d’ivoire, etc. Que dire du Nigérien Hamani Diori qui voulait vendre son uranium ailleurs qu’en France, il a été déposé manu militari. L’Afrique est le seul continent qui soit encore à la mesure de la France, à la portée de ses moyens, le seul où elle peut encore, avec cinq cents hommes, changer le cours de l’histoire. Que d’opérations sur notre continent pour déstabiliser nos Etats : opération «Tacaud» dans la guerre du Katanga (Zaïre) en 1978, opération «Barracuda» contre Bokassa en 1979, opération «Epervier» en 1986 au Tchad, opération «Turquoise» au Rwanda en 1994, opération «Azalée» en 1995 au Comores,[..] opération « Licorne » en 2002 en Cote d’Ivoire . Enfin très bien organisée, la françafrique et les pantins de l’Afrique se retrouvent souvent pour festoyer comme les impies de Sodome et Gomorrhe lors des sommets franco-africains, dont le premier a été inauguré par le président Pompidou regroupant la France et 11 pays africains, en 1973.

Les promesses non tenues de Nicolas Sarkozy

Il a un discours contradictoire vis-à-vis de l’Afrique . On peut déceler ici et là des éléments de rupture et de continuité avec la politique africaine de la France. Les textes de référence sont : un discours de Nicolas Sarkozy au Bénin en mai 2006, une interview donné au magazine Jeune Afrique en novembre 2006, le discours du meeting UMP de Toulon et un discours sur la politique internationale en février 2007. Il veut « Se débarrasser des réseaux d’un autre temps, des émissaires officieux qui n’ont d’autre mandat que celui qu’ils s’inventent. Le fonctionnement normal des institutions politiques et diplomatiques doit prévaloir sur les circuits officieux qui ont fait tant de mal par le passé. » Il souhaite « cesser de traiter indistinctement avec des démocraties et des dictatures ». On le savait critique vis-à-vis de la politique africaine de jacques Chirac, mais on était loin de douter que l’homme débordant d’ambition manquerait de courage pour faiblir la françafrique. "Il nous faut construire une relation nouvelle, assainie, décomplexée, équilibrée, débarrassée des scories du passé et de ses obsolescences", pour "une relation plus transparente" entre la France et ses anciennes colonies pour "tourner la page des complaisances, des officines, des secrets et des ambiguïtés ». Aux lendemains de son élection, le président Sarkozy reçoit à l'Elysée, Omar Bongo et Sassou N'Nguesso. Le dessaisissement de Jean-Marie Bockel du portefeuille de Secrétaire d’Etat à la Coopération, dans le cadre du remaniement ministériel post-municipal, est une véritable sanction à l’encontre de celui qui avait annoncé en janvier dernier vouloir « signer l’acte de décès de la Françafrique ». Pour sa première visite en Afrique, le nouveau secrétaire d’État français à la Coopération Alain Joyandet était le 10 avril 2008 au Gabon, dont les autorités avaient salué l’éviction de son prédécesseur, Jean-Marie Bockel. "En allant au Gabon, a-t-il déclaré à l’AFP, il va rectifier la ligne politique adoptée par le secrétariat d’Etat à la Coopération depuis l’arrivée de Jean-Marie Bockel à sa tête". En plus l’amitié de Sarkozy avec Vincent Bolloré qui lui prête à volonté son yacht alors que les activités de son groupe, qui détient un pouvoir difficile à cerner, tant les contours sont tracés dans l’opacité . Dans la polémique du « yacht prêté », Sarkozy disait que le groupe Bolloré ne percevait pratiquement rien des contrats avec l’Etat français, pour qu’il soit influencé par d’éventuelles cessions de marché. Cela est vrai d’autant plus que, comme le dit son président, « ce qui fait la spécificité de notre groupe, c’est son implantation en Afrique ». Il y compte pas moins de 70 sociétés, implantées dans 35 pays (21 francophones et 14 anglophones) . La françafrique soutient ces entreprises qui ne s’entichent que de la violence politique pour s’emparer des marchés. Vous en conviendrez avec moi pour comprendre que la vie est un rendez-vous du donner et du recevoir : Bolloré a donné, il doit recevoir. Le groupe recevra donc de Sarkozy une aide appuyée de la diplomatie française, du soutien militaire pour intimider les présidents « libérateurs », et un maintien de la monnaie esclave, qu’est le franc CFA, pour bien exploiter les pays africains. L’ensemble se retrouvant dans le détail. Voici la véritable vérité N’en déplaise à ceux qui imaginent une Afrique libre et prospère, totalement épargnée par la fibre impérialiste, dont le monde occidental est plus ou moins atteint de cette fièvre ostentatoire, je ne suis pas prêt à accepter « l’Afrique aux africains » : tel est le message central que Sarkozy lance au sous continent noir. Quand il s’agit de parler de l’Afrique, le vernis de leur bonne éducation s’écaille, l’Afrique étant le seul continent où même un mécréant peut en dire du mal sans représailles. Pour l’homme qui pense que « l’homme africain » n’est que bélitre, et dans le contexte actuel de la renaissance africaine, son addiction au néocolonialisme fait désordre.

Jeunesse africaine, la trompète du Jubilé a sonné

Et bien nous avons compris qu’avec Sarkozy, désormais, la France officielle défend tout haut l’idée d’une nation « décomplexée » par rapport à son histoire coloniale et au mieux elle revisite les thèses racistes et impérialistes. Au nom de la conception commune d’une Afrique libre, au nom du MLAN, la jeunesse africaine par ma voix, rend un hommage mérité à François Verschave, qui a milité toute sa vie durant au sein de survie, pour une Afrique digne et débarrassée des réseaux mafieux. Le combat pour l’Afrique lui a valu un procès pour offense à chef d’Etat de la part de trois dictateurs africains : le Tchadien Déby, le Congolais Sassou Nguesso, et le Gabonais Bongo. Gloire et reconnaissance à Xavier Verschave. Aussi, saluons-nous la réincarnation de cette ferme volonté d’en finir avec ces « démons » en la personne de Jean Marie Bockel, c’est pourquoi, l’Afrique et ses enfants lui doivent respect et témoignage de notre amitié.

A vous jeunesse africaine, face à une droite aussi dure, qui s’accroche à la françafrique, il faudra une résistance héroïque, dont les actions feront date. Je sais et j’ai foi que Dieu est de notre côté car il est le Dieu des faibles. Sarkozy a trouvé son équilibre entre le culte permanent de la françafrique et le satyre des vivants, allant jusqu’à griller la politesse à ses prédécesseurs. La vérité a trébuché à la place publique. Aidons-le à guérir de cette vision manichéenne, car il y va de notre survie et celle des générations futures. N’ayons peur de rien car n’est ce pas déjà la mort que l’esclavage dans lequel nous sommes ? Nous réussirons certainement dans ce combat par la foi de nos actes. La manumission de notre continent, pillé depuis des siècles a sonné. Que cela soit écrit et qu’il s’accomplisse !


Dieu bénisse l’Afrique !

Vive l’Afrique libre et déliée !


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