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aux articles |
Article:
Chronique : Dossiers noirs sur le Cameroun, de Pierre Ela |
Nombre de messages:
27 |
Pages:
1 2 |
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Me |
Auteur : |
willy |
Date : |
24/03/2008 09:55 |
Ceci n'est pas une tribune pour "votre" parti.
Merci de respecter les efforts de certains patriotes qui tentent de "sauver les meubles" en ouvrant les esprits... |
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merci mr ela |
Auteur : |
dimitri |
Date : |
24/03/2008 11:28 |
juste pour dire grand merci pour cette oeuvre a son auteur. comme cela pour nous jeunes on peut apprendre bocoup de notre histoire politique et etre capable d'en apporter nos analyses de maniere plus objective. |
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cmt entrer en possession du bouquin |
Auteur : |
luc |
Date : |
24/03/2008 12:49 |
slt jaimerai avoir des info sur lachat de ce livre a partir de l allemagne ce message est adresse a la redaction et a ttes persnes s y connaissant |
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Informations pour Luc |
Auteur : |
Redaction Bonaberi.com |
Date : |
24/03/2008 13:20 |
Bonjour,
Pour vous procurer le livre, vous pouvez essayer de contacter les librairies suivantes (en France) pour voir si elles peuvent vous le faire parvenir en Allemagne :
- Librairie MENAIBUC
MENAIBUC BP 109 75862 PARIS Cedex 18
Tel : 00 33 (0) 1 48 83 74 80
www.menaibuc.com
- Librairie ANIBWE
52, rue Greneta 75002 PARIS
Tél : 00 33 (0) 1 45 08 48 33
www.anibwe.com
- Librairie L'HARMATTAN
16, rue des écoles, 75005 Paris
Tel : 00 33 (0) 1 40 46 79 14
www.librairieharmattan.com
Cordialement,
La rédaction. |
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merci mr ela |
Auteur : |
jean |
Date : |
24/03/2008 23:13 |
MR PIERRE ELA grand merci pour ton oeuvre .moi je suis a lille et j'ai hâte de l'avoir. |
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limpide |
Auteur : |
A |
Date : |
25/03/2008 02:15 |
si Ela n'avait pas existe, il aurait fallu le cree.
Ou est passe RDPC FOREVER??????? sans toute en train de monter son plan pour renverser Mbella Mbella.
Comment nous qui sommes en chine pouvons faire pour l'avoir? en attendant j'enregistre dans mon Laptop.
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Merci a la redaction |
Auteur : |
A. |
Date : |
25/03/2008 02:22 |
A lire cet article, je n'ai plus besoin d'acheter le livre, mais je veux l'acheter a tout prix pour soutenir les sffort de l'auteur.
Que Dieu garde Ela ansi que la redaction de bonaberi.com
Mille fois merci a Ela pour cet eclairage. Cet article nous ouvre les yeux sur d'autres aspects du combat pour la liberation de notre pays. |
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Très bonne lecture |
Auteur : |
L'ancien |
Date : |
25/03/2008 09:44 |
Ah oui magnifique. J'ai lu ce livre il y'a quelques années et je dois dire qu'on y apprend pas mal de choses! Beaucoup de données, d'anecdotes, de faits inconnus du commun des camerounais..., bref, une petite Bible du Cameroun uquoi! Et ce qui est admirable, c'est que ce M. a démissionné d'un gouvernement qui n'avait, selon lui, plus d'avenir! Et on se rend compte, avec les évènements d'aujourd'hui, qu'il a eu raison, non seulement de démissionner, mais de partager son expérience aux sommets de l'état avec tous les camerounais.
Merci à toi Pierre ELA, et j'incite quiconque désire en apprendre unpeu plus sur son pays, de se procurer ce livre, ou au moins, lire cette chronique, qui dans son ensemble, n'est pas mal faite! |
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Où l'adresse de l'éditeur ? |
Auteur : |
tolambo |
Date : |
27/03/2008 09:24 |
Il aurait été plus juste de donner les informations pour se procurer le livre dans le corps de votre chronique et plus spécialement à la fin.
C'est très frustrant de lire la critique d'un livre et de tourner dans tous les sens pour ne même pas savoir l'éditeur de ce livre, votre photo n'étant pas un modèle de lisibilité.
Merci quand même d'avoir donné ces informations dans les réactions.
C'est un livre que chaque Camerounais doit lire, afin de ne pas mourir idiot |
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A Tolambo |
Auteur : |
L'ancien |
Date : |
27/03/2008 11:42 |
Tu peux lire les adresses d'éditeur que le Webmaster a posté plus haut |
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Correction |
Auteur : |
Rédaction Bonaberi.com |
Date : |
28/03/2008 08:04 |
Merci beaucoup Tolambo pour cette précision. Nous sommes désolés.
Nous avions en effet oublié de préciser dans la chronique le nom de l'éditeur.
Le livre est publié aux Editions Pyramide Papyrus Presse.
Cordialement,
La rédaction. |
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bon livre |
Auteur : |
picasso |
Date : |
28/03/2008 16:37 |
Les compatrriotes doivent lire ce livre car hormis les ouevres de feu Ahidjo, il parle (aussi) de la question anglephone et donne les sentiments de tous les acteurs concernés.
Nous te remercions, Ela, pour ce livre.
Bonne lecture à toutes et à tous.
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Félicitation |
Auteur : |
kamerlo divine |
Date : |
30/03/2008 21:01 |
Toutes les informations de ce livres sont vraies .Mais monsieur Ela a oublier de parler de la mort d´irene biya ,du franc cfa ,des gages que P. Biya avait donné à la France pour devenir président,du pacte de John Fru Ndi avec P. Biya et les grandes loges Maconniques francaises.
Malgré tout merci déjà pour ce débalage partiel. J´espere que P. Biya le laissera en vie. |
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et voilà la france |
Auteur : |
aminata |
Date : |
01/04/2008 23:03 |
Beaucoup de sang a été versé pour la construction du chemin de fer Congo-Océan. Jusqu’à Brazzaville, le fleuve Congo permettait de traverser le pays. Au-delà, se posait le problème de l’accès à la mer. Les colons avaient donc besoin d’une voie de communication rapide pour y accéder. Objectif : créer un lien entre l’intérieur du pays et la côte. La société de construction des Batignolles et des entrepreneurs européens privés ont donc lancé le projet Congo-Océan en 1921. Le travail forcé prit alors une toute autre forme : les populations furent déplacées du Congo et de toute sa région pour permettre la construction du site. Le tracé de 502 km, qui relie le port de Pointe-Noire à la capitale de Brazzaville, a fini sa course en 1934, faisant, selon les estimations, entre 15 000 et 30 000 morts. Cette nouvelle infrastructure servit à mettre en valeur la zone équatoriale. Ce n’est qu’en 1946 que le travail forcé sera interdit dans les colonies françaises, espagnoles et portugaises. Deux ans avant, naissait Antoine Madounou, professeur d’histoire à l’Ecole Normale Supérieure de Brazzaville rattachée à l’Université de la capitale. Né dans la ville de Le Briz, au Congo, il a voulu travailler sur cette construction lors de sa thèse [1]. Il a pu rencontrer quelques anciens ouvriers du chemin de fer, avant leur mort. Pour eux, « aller au rail signifiait la condamnation à mort ».
Pouvez-vous nous parler des conditions de recrutement pour la construction du Congo-Océan ?
L’administration prévoyait le nombre de travailleurs dont elle avait besoin pour l’année à venir. Par la suite, elle envoyait les miliciens dans les villages. Le chef de village africain recevait une récompense financière pour le service rendu, l’incitant à fournir le nombre d’ouvriers demandés. Les plus jeunes d’entre eux étaient capturés au lasso. Ceux qui le pouvaient fuyaient dans l’intérieur du pays, s’exposant aux bêtes sauvages de la forêt. Les Africains utilisaient parfois des machettes pour se défendre. Les capturés voyageaient à pied jusqu’au site de Pointe-Noire, tandis que le chef de subdivision européen était porté par deux ouvriers durant toute la durée du voyage sur un "toye", sorte de carrosse en bois. Les relais africains fonctionnèrent jusqu’en Oubangui-Chari et au Tchad. Ce qui permit à l’administration française d’obtenir toujours plus d’ouvriers pour la section la plus pénible, longue de 172 km, partant de la côte et traversant la forêt du Mayombe.
Quels ouvriers travaillaient sur le Congo-Océan ?
Seuls les hommes étaient utilisés pour la construction du site. Mais, au départ, travailleurs africains et asiatiques se côtoyaient sur le chantier. En Indochine, l’administration coloniale avait mis en place le travail forcé. Pour le Congo-Océan, ils firent venir des ouvriers de cette région par bateaux. Seulement, ceux-ci se révoltaient. Les colons ont arrêté de les utiliser sur le site par peur de la contagion de ces révoltes aux ouvriers africains. On distingue tout de même deux types de travailleurs. Ceux qui oeuvraient de la côte jusque dans les terres à hauteur de 172 km (traversant la forêt). Et les 330 km restants, gérés par des entrepreneurs européens privés, engagés par l’administration coloniale. Ils employaient également des ouvriers par la force. Seulement, ceux-là touchaient un peu d’argent à la fin de leur "emploi". Avec la construction de ce chemin de fer, le travail forcé s’est installé en colonie congolaise. Avant cela, il existait déjà dans les champs et dans les plantations mais les ouvriers vivaient chez eux. Avec ce chantier, les populations furent déplacées et réinstallées sur le site pour pouvoir être opérationnelles sept jours sur sept.
Etait-ce vraiment le cas ?
Bien sûr ! Les populations travaillaient tous les jours de la semaine et durant toute la journée. La pose n’était que d’une heure de temps. Pose durant laquelle les travailleurs mangeaient également. Les conditions de travail étaient exécrables.
Le nombre de morts est aujourd’hui estimé entre 15 000 et 30 000 morts. Pensez-vous que les conditions de travail « exécrables » y aient participé ?
Ces morts sont liées aux conditions de travail forcé. Un ouvrier blessé était souvent mal soigné et pouvait mourir de ses blessures. Certains mourraient d’épuisement. Ils fallaient creuser des souterrains et des tunnels de plus de 3 km. Or, les miliciens armés n’hésitaient pas à frapper les ouvriers récalcitrants ou "trop lents" à leurs yeux. C’est eux qui surveillaient la construction pour éviter les fuites. Lorsqu’elles se produisaient quand même, ils n’hésitaient pas à tirer sur l’ouvrier pour l’arrêter. Ce n’est qu’à partir de 1928 que l’administration a mis en place des machines pour aider les Africains. Avant celles-ci, tout le travail s’effectuait à la main, notamment dans la forêt ! Certains originaires du Tchad ont contracté des maladies tropicales qu’ils ont mal supporté, comme le paludisme. Les Africains n’étaient pas bien traités. Peu de repos, pas de congés ni de ménagement, aucune considération. Mais ils étaient relativement bien nourris, pour leur permettre d’être le plus efficaces possible. Ils travaillaient gratuitement et de manière forcée. Selon les archives de la ville de Moffendjo, il y a eu 31,6% de décès en 1926 et 32,4% pour l’année 1927. Parmi le nombre de morts, il faut inclure les exécutions pour l’exemple de fuyards repris. Ce sont ces conditions qui poussaient beaucoup d’ouvriers à la fuite.
Dans quelles conditions ces ouvriers fuyaient le site ? Que devenaient-ils ?
Ils fuyaient le travail trop pénible. Sans argent, les conditions n’étaient pas faciles. Mais ceux de la région trouvaient facilement leur chemin pour rentrer chez eux. Pour les autres, ils leur étaient plus difficiles de quitter la construction du chemin de fer car ils ne connaissaient pas le chemin. La population alentour ne les aidaient pas et leur était même hostile car ils étaient différents. Ils ne parlaient pas la même langue, donc ne pouvaient se comprendre. Sur le chantier, ils étaient nourris et logés.
Comment expliquez-vous qu’il existe aujourd’hui encore si peu d’informations à ce sujet ?
Les archives nationales ne relatent pas grand chose car elles ont été écrites par les colons durant la colonisation. A l’époque, ils cachaient les conditions de travail pour ne pas que ça se sache en France, qui financait les travaux, pour éviter que l’opinion publique s’offusque et organise la contestation en refusant de payer. Mais des missions d’enquêtes venant de Paris existaient pour connaître les conditions de construction du chemin de fer. J’ai moi-même rencontré certains anciens ouvriers, avant leur mort. C’est en partant d’eux que j’ai réuni mes informations pour écrire ma thèse. Ils m’ont raconté qu’ils travaillaient tous les jours sans compter leurs heures pour un travail qu’ils n’avaient jamais réalisé jusque-là. Et que les fuyards repris étaient fouettés parfois jusqu’à ce qu’ils perdent connaissance. Et encore, quand les miliciens leur épargnaient la vie...
Propos recueillis par Christelle Mensah
mardi 1er août 2006
[1] Thèse : Les structures sociales, politiques et économiques coutumières et leurs évolutions sous la colonisation française dans le Bouansa (Moyen-Congo 1896-1948), soutenue le 11 mars 1986. Le document est disponible à la bibliothèque de Paris 7 Jussieu.
Post Scriptum :
Emprunté à http://www.afrik.com/article10151.html
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Articles de cette rubrique
Sur la séparation raciale
16 mars 2006
Lettre au Ministre Résident par Frantz Fanon (1956)
16 mars 2006
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lisez votre malheur le peuple noir e c'est votre sous sol |
Auteur : |
aminata |
Date : |
01/04/2008 23:06 |
.E.B. DuBois (1868-1963) est l’un des plus importants intellectuels afro-américains. Historien, sociologue, militant des droits civiques, littérateur, théoricien de l’émancipation des Noirs, il est en outre l’un des fondateurs du panafricanisme. Son maître livre, Les âmes du peuple noir paru en 1903, un grand classique plus de cent fois réédité aux États-Unis, a été traduit en français avec un peu plus d’un siècle de retard en 2004 [1]. DuBois est mort à près de 96 ans, peu après avoir émigré au Ghana, où il était l’hôte de son ami et disciple Kwame N’Krumah. Si ses conceptions ont évolué tout au long de ses quelque soixante-dix ans d’activité intellectuelle et militante, tous les leaders progressistes du mouvement noir américain le reconnaissent comme l’une de leurs influences majeures. Le texte qui suit a été publié en 1934 dans la revue Crisis. Si elle fait directement référence à des débats américains de l’époque, l’analyse qu’il propose garde toute sa pertinence dans un contexte français et contemporain où l’on continue de prêcher la mixité et de combattre la ségrégation, mais en perdant de vue le principe d’égalité. Laurent Levy le 3 janvier 2006
L’intelligentsia noire des États-Unis doit cesser de prendre la fuite dans le plus grand désordre dès qu’elle entend prononcer le mot « séparation ». L’opposition à la séparation raciale, ou ségrégation, n’est pas ou ne devrait pas être l’expression d’une réticence des gens de couleur à travailler les uns avec les autres, à coopérer les uns avec les autres, à vivre les uns avec les autres. L’opposition à la séparation est une opposition à la discrimination. L’expérience des États-Unis est que généralement, lorsqu’il y a ségrégation, il y a discrimination raciale. Mais les deux choses ne vont pas nécessairement de pair. Et on ne devrait jamais s’opposer à la ségrégation, à moins que cette ségrégation ne signifie discrimination. Non seulement rien ne s’oppose à ce que des gens de couleur vivent aux côtés de gens de couleur dès lors que cela ne s’inscrit pas dans un contexte de discrimination, que les rues sont bien éclairées, qu’il y a l’eau courante, que les égouts fonctionnent, que la sécurité publique est bien assurée, et dès lors que quiconque le souhaite, quelle que soit sa couleur, peut s’installer dans le voisinage. De même pour les écoles, rien ne s’oppose à ce qu’il y ait des écoles où les élèves sont de couleur et où les professeurs sont de couleur. Au contraire, les élèves de couleur sont des êtres humains qui peuvent tout à fait être aussi éveillés que n’importe quels autres enfants, et nous savons bien qu’il n’y a pas de meilleurs professeurs que des professeurs de couleur dès lors qu’ils sont convenablement formés. Mais si le fait qu’une école soit ainsi une école noire est une raison suffisante pour qu’on prête moins d’attention aux bâtiments, pour qu’il y ait moins d’équipements, et de moins bons professeurs, alors, oui, il y a quelque chose qui s’y oppose. Et ce quelque chose ne s’oppose pas à la couleur de peau des professeurs ou à celle des élèves, mais à la discrimination. Lorsque, comme cela est arrivé au cours de ces derniers temps, le gouvernement des États-Unis entreprend des efforts de redistribution de capital pour que certains groupes désavantagés puissent avoir une opportunité de développement, les Noirs devraient résolument et avec insistance demander leur part. Dans les communautés ou les zones agricoles où vivent des gens de couleur, des groupes devraient se former. En aucun cas, il ne doit y avoir de discrimination entre Noirs et blancs. Mais en même temps, les gens de couleur devraient aller de l’avant, s’organiser, monter des entreprises, et leur seule exigence devrait être que ces entreprises bénéficient des mêmes aides et conditions que n’importe quelles autres. Il convient de ne pas oublier qu’au cours du dernier quart de siècle, les avancées des gens de couleur ont pour l’essentiel eu lieu lorsqu’ils ont travaillé pour eux mêmes. Il ne fait aucun doute que beaucoup de blancs, peut-être la majorité des américains, chercheront à tirer avantage de toute séparation volontaire, de toute coopération entre les gens de couleur. Dès qu’un groupe de noirs est séparé, ils se servent de cette situation comme point d’appui contre eux, et leurs attaques prennent la forme de discriminations. Ce n’en est pas moins contre ces discriminations que devrait porter notre contre-attaque ; c’est contre le refus sudiste de dépenser autant d’argent pour l’éducation des enfants noirs que pour celle des enfants blancs ; contre l’impossibilité pour les noirs de bénéficier des capitaux publics ; contre le monopole blanc sur le crédit. Mais en aucun cas contre le fait même de nous retrouver entre nous, sauf à justifier l’argument selon lequel cela ne vaut pas le coup de s’associer avec des gens comme nous. À long terme, il est hors de doute que le développement humain passera largement par la multiplication des relations individuelles de tous avec tous. Mais quoi qu’il en soit, aujourd’hui, de telles relations individuelles sont rendues difficiles par l’existence de discriminations mesquines, par une pression idéologique délibérée et quasi criminelle, et par diverses survivances d’un paganisme préhistorique. Il est impossible, dans ces conditions, d’attendre patiemment le millénaire futur où les relations entre les hommes seront normales pour commencer à nous unir, et à constituer des groupes de gens aux idées voisines, ou victimes des mêmes relégations et des mêmes haines. Ce sont les travailleurs possédant une même conscience de classe qui, en s’unissant, pourront émanciper le Travail à travers le monde. Ce sont les Noirs possédant une même conscience de race, qui en coopérant dans leurs propres mouvements et institutions, pourront émanciper la race des gens de couleur, et le grand enjeu d’aujourd’hui, pour les Noirs américains, est de réussir leur émancipation économique à travers un effort résolu de coopération. W. E. B. Du Bois (1934) Texte traduit de l’américain par Laurent Lévy, 31 décembre 2005
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Articles de cette rubrique
Sur la séparation raciale
16 mars 2006
Lettre au Ministre Résident par Frantz Fanon (1956)
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les crimes que les crimes peuple maudits revez-vous |
Auteur : |
aminata |
Date : |
01/04/2008 23:39 |
Toute similitude avec l’article d’Afrikara ne pourrait être que fortuite ... Lisez plutôt :
Janvier Mois des Assassinats Impérialistes : Lumumba, Cabral, Olympio, Ouandié… 22/01/2005
En janvier la volonté de puissance impérialiste se régénère, réinstalle son macabre programme, elle sait manipuler, intoxiquer, corrompre, ruser, elle sait aussi et surtout occire, abattre et raser la graine de nationaliste, les torrents de sang rythment son œuvre, petite. Le projet colonial et l’asservissement des peuples africains a toujours été une succession de violences, d’assassinats, de crimes crapuleux déguisés. Assassiner des leaders, des porte-voix, des figures emblématiques ce n’est pas faire disparaître une personnalité, c’est tuer l’espoir. C’est installer l’obscurité, l’obscurantisme. C’est changer la trajectoire de vie de millions d’âmes existantes et à venir. C’est corrompre le futur. En espérant que l’histoire servira à quelque chose…
17 janvier 1961 : Le leader Congolais Patrice Lumumba est assassiné
C’est le 31 mai 1960 qu’un certain Lumumba arrache les élections à la régulière et devient le premier ministre d’un des territoires africains aux richesses naturelles proverbiales, le Congo. Son patriotisme et son nationalisme gênent de plus en plus les Occidentaux qui ne voient dans ce territoire qu’occasions de profits et de prédation. La période est trouble et les Occidentaux savent attiser les dissensions ethniques et entretiennent la haine viscérale des politiques congolais du Katanga à l’endroit de Lumumba. Le Katanga est trop généreusement doté en cuivre et la tentation de la cession est aux portes du Congo, puis en son sein.
Des anciens combattants français d’Algérie, des mercenaires comme Bob Denard, conseillent le leader du Katanga Moïse Tshombé à qui sera confié la tâche d’éliminer sous la direction d’officiers belges le leader Lumumba arrêté par Mobutu avec la complicité des USA, de la Belgique, de la France et …de l’ONU.
Crime impérialiste et sous-traitance ethnique.
13 janvier 1963 : Assassinat du premier président élu du Togo, Sylvanus Olympio
Sylvanus Olympio a contre lui d’avoir défait au suffrage des électeurs le candidat pro-français de Foccart, le monsieur Afrique de la France de Gaulle à Mitterrand. Poussé par son élan nationaliste volontariste, Olympio tente de créer une monnaie nationale garantie par le Deutsch Mark, ce qui ne peut que plaire moyennement à la présence française. Ainsi lorsque le sergent-chef Etienne Eyadema, ancien tirailleur de l’armée française d’Algérie déclenche son coup d’état du 13 janvier 1963, il réussit à assassiner Olympio qui essayait de regagner l’ambassade de France…déjà au courant de son arrivée…
Toujours est-il que le pouvoir qui s’installe à Lomé avec à sa tête Nicolas Grunitzky a la bénédiction de Paris avec qui des accords d’assistance militaire sont vite signés.
15 janvier 1971 : Le leader nationaliste de l’UPC est fusillé sur la place publique à Bafoussam
La répression française à l’endroit d’un des tous premiers partis politiques à avoir réclamé l’indépendance dépasse l’imagination et l’histoire n’a révélé que quelques bribes de ces massacres français. Les années 50, pourtant ceux de la signature par la France de la charte des droits de l’homme, sont des années de combats acharnés entre armées et groupes nationalistes et l’armée coloniale. Les troupes coloniales remportent l’affrontement et la rébellion, dans le maquis continue de se battre jusqu’au début de l’année 1970.
Ouandié, leader de l’UPC, parti créé par Ruben Um Nyobé, est arrêté, accusé d’avoir ourdi plus ou moins avec l’évêque Ndogmo de Nkongsamba une tentative d’assassinat dirigé contre la personne du président de la république. Exécuté sur la place publique à Bafoussam dans sa région natale de l’Ouest, il aurait semble-t-il lancé ce dernier cri avant de s’effondrer : Vive le Cameroun !
20 janvier 1973 : Amilcar Cabral est abattu par les troupes coloniales portugaises
Agronome et néanmoins éminent théoricien de la lutte de libération, Amilcar Cabral, né en Guinée-Bissau va faire vaciller la dictature portugaise dans tout l’espace lusophone d’Afrique de l’ouest. Sa production intellectuelle est prodigieuse, c’est un grand rassembleur d’hommes et de femmes. Le Portugal ne trouve pas les moyens pour réduire Cabral à la banalité. Quelques temps avant qu’il soit foudroyé par une rafale de balles au sortir de l’ambassade de Pologne à Conakry, Antonio Spinola le gouverneur militaire de Guinée-Bissau eut ses mots qui en disent long sur le commanditaire du crime : « Cabral est un homme qu’on ne peut ni acheter ni piéger. Pour l’avoir il faut le tuer. » Sans commentaires. Akam Akamayong
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Dossiers noirs sur le cameroun |
Auteur : |
junior |
Date : |
02/04/2008 17:13 |
Je n'ai pas encore lu l'ouvrage mais je cherche à me procurer.Grâce à l'adresse des librairies que vous avez cité je vais passer la commande. Merci de nous avoir donner l'ocasion de connaitre ce livre. Je reside à Paris et gràce à votre site j'apprends chaque jour sur ce pays que j'aime et qui a berçé mon enfance. |
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pour aminata |
Auteur : |
will |
Date : |
03/04/2008 15:05 |
ton but étai de nous fer mal o yeux?jwanda !u pouvai pa fer cour?si jtavai ask ton number u norai pa donné |
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courage a ceux qui n baisse pas la tete |
Auteur : |
mighty |
Date : |
04/04/2008 16:24 |
merci a bonaberi.com de nous donne les espaces de mieux connaitre notre pays. comme africain cela nous fait mal o keur de savoir combien les francais s'ingere dans nos affaires. mais un jour il ne s'entirons pas |
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le la conference sur le francs cfa et l'euro contre l'afrique je suis aux etats -unis d'où je vis mais je traville |
Auteur : |
aminata |
Date : |
04/04/2008 23:43 |
Les Editions Menaibuc et La librarie Edilac vous proposent deux rencontres-débats :
le vendredi 11 Avril à partir de 18h30 avec Nicolas Agbohou, auteur de l’ouvrage Le Franc CFA et l’Euro contre l’Afrique
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