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Doris Ngandjou Kouyem est étudiante à l’ESSEC de Douala ; elle s’était vu refuser le visa d’entrée pour la France, visa qu’elle avait demandé pour participer à un concours sur l’invention et l’innovation, le Challenge Humanitech organisé par la Fondation Casques rouges. Véritable pied de nez aux autorités consulaires françaises, elle a tout de même participé et défendu son projet à distance grâce à la vidéoconférence, remportant haut la main la 4e édition du concours. Concourant dans la catégorie « Sanitaire & social », elle a conçu un filtre à eau baptisé Tsé-Nou. L’apport du filtre ? Il permet de purifier l’eau et de lutter contre les maladies liées à la qualité de l’eau comme la dysenterie ou le choléra, et est constitué de matériaux bons marchés, donc accessible pour le plus grand nombre. | |
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Virtuellement face à l’audience, elle a argumenté en affirmant que l’Afrique devait innover pour se relever : « c’est à l’Afrique de se prendre en main pour répondre aux crises humanitaires. Nous ne devons pas sans cesse attendre l’aide des pays étrangers. » Elle a donc remporté la somme de 5000 euros – 3225000 francs CFA – et un sponsoring de la fondation pour la mise en place du Tsé-Nou. Une utilisation expérimentale sera faite à Koza, à l’extrême-Nord du Cameroun, région particulièrement touchée par le choléra ces dernières années. | |
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