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L'épidémie de choléra annoncée au Cameroun il y a près de 3 semaines a fait du chemin et déjà fait des ravages, puisqu'on parle de plus de 150 morts depuis Mais dans le Nord du Cameroun d'après l'AFP, et 130 selon Cameroon Tribune, pour plus de 2000 cas recensés. Pour faire face à l'avancée de l'épidémie, une école a été transformée en hôpital de fortune dans la vilel de Sirak ; Célestine Wossouo, infirmière, avait d'ailleurs déclaré à l'AFP faire avec les moyens de bord, notamment des lampes et des torches comme système d'éclairage. Sur les 28 districts de l'Extrême-Nord, 17 sont à présents touchés, a déclaré Gervais Ondobo du Ministère de la Santé à l'AFP avant de rajouter que dans la région du Nord, on avait recensé sept cas sans décès et aucun cas dans l'Adamaoua. | |
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D'après lui, les problèmes d'eau, d'hygiène et d'illetrisme favorisent la propagation de la maladie : moins d'un tiers de la population aurait accès à l'eau potable et encore moins aux latrines. En effet, les campagnes de sensibilisation sont la plupart du temps effectuées en Français ou en Anglais, langues que ne parle pas la population locale. Cela la rend particulièrement vulnérable aux maladies dites d'eau – dysenterie, choléra... - car s'abreuvant parfois en eaux non potables. On reproche aussi au gouvernement une attitude trop attentiste, notamment par son attitude minimaliste face à l'annonce de l'épidémie en Octobre dernier. En effet, d'après de nombreux informateurs, pour enrayer définitivement le choléra dans le Nord, il faudrait jumeler des campagnes efficaces de sensibilisation avec l'amélioration des installations pour permettre l'accès à l'eau potable au plus grand nombre possible. | |
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