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Une ONG exerce sans autorisation, avec des médicaments périmés à Ebomè. | |
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La commission de crise composée du préfet de l'Océan, du sous préfet de Kribi 1er, du procureur de la République, du commandant de la brigade territoriale de gendarmerie, du chef de district de santé de Kribi et des pharmaciens est descendue à l'hôpital d'Ebomè lundi 7 décembre dernier, pour examiner les accusations portées contre les responsables de l'Ong espagnole "Lanzarote Help", travaillant à l'hôpital d'Ebomè. L’Ong est en effet accusée de mettre à la disposition des patients des médicaments périmés. La commission de crise a été reçue par la directrice de l’établissement, Mme Lopez qui continue de soutenir mordicus que son hôpital n'utilise pas de médicaments périmés, nonobstant l'important stock saisi et mis sous scellé par la gendarmerie. Pendant la séance de travail qui suivra, des questions seront posées à la directrice. Votre Ong a-t-elle l'autorisation de fonctionner ? Réponse négative. Votre ressource humaine est-elle qualifiée ? Silence. Sur la qualité des produits, la commission constatera que presque tous les médicaments sont importés, ils sont d'origine espagnole et non homologués. La conservation des dits médicaments est " le moins que l'on puisse dire lamentable ", selon un membre de la commission qui s’est confié au Jour. La commission se rendra également compte que le personnel n'est pas inscrit dans les ordres nationaux, mais plus grave encore, personne n'a pu présenter une attestation de formation en médecine. Au terme de la séance de travail, un stock de 06 cartons de médicaments périmés a été emporté à Kribi. La gendarmerie a levé les scellés sur la pharmacie et le laboratoire, laissant la suite à l'action administrative et judiciaire. Comment une telle formation sanitaire a pu fonctionner sans autorisation préalable ? Le reporter du Jour s’est rendu au cabinet du chef de district de santé de Kribi, Dr James Enongo, lui-même membre de la commission de crise. Celui- ci, furieux, lui donnera deux minutes pour disparaître de son bureau. " Que me cherchez-vous? Vous voulez que mon ministre entende quoi? ", tempêtera-t-il en poussant le reporter vivement par le dos et claquant la porte derrière lui. | |
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Source: Le Jour Quotidien | |
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