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L'assèchement du lac Tchad pose problème à tous ses voisins. | |
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Les défis sont nombreux dans le contexte actuel pour les structures de la sous-région. C’est le cas en particulier pour la commission du bassin du Lac Tchad en pleine mutation. C’est pour en parler que son Secrétaire exécutif, Ganduje Abdullahi Umar, a rendu une visite hier au ministre des Relations extérieures, Henri Eyebe Ayissi. La question de l’assèchement progressif du Lac Tchad préoccupe en effet les pays de la sous-région. Et parmi les causes recensées par Ganduje Abdullahi Umar pour expliquer cet état de choses, on note, entre autres, les changements climatiques et l’accroissement des populations riveraines. Créée en 1964 par le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Nigéria, la Commission du bassin du Lac Tchad compte désormais parmi ses membres la République centrafricaine et la Libye. Ses objectifs sont de promouvoir l’usage des ressources du bassin, maintenir la paix et la stabilité au niveau des frontières des pays membres. Enfin, il s’agit d’améliorer les conditions de vie des populations affectées par l’assèchement progressif du Lac Tchad. La prochaine réunion des pays membres de la Commission est prévue d’ici la fin de l’année. | |
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Source: Cameroon Tribune | |
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