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En cette veille de rentrée scolaire, les étals des librairies font le plein de
livres : les trottoirs de Yaoundé aussi. Installés à même le sol, des vendeurs
de livres de seconde main encore appelés « livres du poteau », proposent
des manuels scolaires et des cahiers. « J’ai de très faibles revenus avec
cinq enfants en âge scolaire. Je suis venu changer les livres »,
explique par exemple M. Bilounga, un client qui justifie ainsi sa présence en
ces lieux. | |
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Le marchandage est aussi l’une des caractéristiques de la vente des livres
usagers. Alors qu’en librairie on achète sans sourciller, la pratique veut que
le prix du livre vendu dans la rue soit systématiquement débattu. Face à cette
situation, des vendeurs mettent sur pied des stratégies pour continuer de tirer
profit de leur activité. « Nous avons ce que nous appelons le prix taxé. Il
est généralement très élevé. Après le marchandage du client, nous procédons à
une réduction afin qu’il achète le livre au prix réel de vente. Nous sommes
obligés de procéder ainsi pour ne pas vendre à perte, car les clients savent
qu’en venant chez nous, ils doivent automatiquement obtenir un rabais »,
explique Rodrigue. Il arrive tout de même que quelques clients se plaignent
d’avoir acheté un livre usagé, plus cher que le neuf. « Il faut toujours se
renseigner sur le prix du livre neuf avant de se rendre chez les vendeurs de rue »,
recommande Aurélie, qui dit avoir une bonne connaissance du milieu du « livre du
poteau ».
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