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Un temps éclipsé par les « boxeurs », sorte de sous vêtement semblable aux
culottes des boxeurs, le string est de nouveau à la mode à Yaoundé. Il joue
ainsi la résistance puisqu’ « il est entré dans les moeurs de la plupart des
camerounaises depuis près de 8 années. On remarque que quelques hommes
commencent aussi à s’y mettre », explique Mme Nana, une tenancière de
magasin de vente de lingerie fine. Pour montrer qu’on est bien dans l’ère des
temps, les jeunes filles optent de laisser dépasser leurs sous-vêtements. Les
strings se portent désormais hauts, sous des jupes ou des pantalons tailles
basses. | |
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Le prix des strings varie en fonction du lieu d’approvisionnement. Lorsqu’il est importé d’Europe, un string et le soutien-gorge qui va avec, coûtent entre 10.000 et 20.000 Fcfa. Le sous –vêtement venu d’Asie coûte environ 500 Fcfa tandis que celui vendu à la friperie (seconde main), est accessible à 1.000 Fcfa la pièce. Toutefois, le port du string n’est pas sans danger, surtout lorsqu’il a déjà été porté par quelqu’un d’autre. « Le string peut provoquer des hémorroïdes à cause des frottements de la ficelle au niveau de l’anus. De plus lorsqu’il s’agit de string de seconde main, il est possible de contracter les maladies de la personne qui a précédemment porté le vêtement », explique le docteur Amougou, qui officie dans un hôpital de Yaoundé. « Il faut choisir de la lingerie pas trop serrée, préférer des sous-vêtements ayant une bande de tissu et non avec des ficelles. Lorsqu’il s’agit d’un string de seconde main il faut le laver en ajoutant un peu d’eau de javel dans l’eau du lavage, avant la première utilisation », recommande-t-il. | |
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