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L'entrée d'un centre hospitalier à Yaoundé | |
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Un centre de santé dans un quartier populaire de Yaoundé. Le bâtiment est vieillot. Les murs sont défraîchis et des traces d’humidité y sont visibles. Seules les affiches placardées sur les murs nous rassurent que nous sommes bien dans un centre de santé. Le personnel, bien que présent, semble démotivé et pour preuve, les infirmières traînent les pieds pour s’occuper des patients. Des indiscrétions laissent entendre que la motivation de ce personnel est proportionnelle à son traitement. Le centre de santé ouvre tous les jours, 24h/24 et le personnel organise les tours de garde. Ici, pas d’heures supplémentaires payées. Le salaire des infirmières oscille entre 25.000fcfa et 40.000fcfa et on est déjà content lorsque la rémunération est régulière. Pas de profil de carrière non plus. D’ailleurs, on est recruté et renvoyé au gré des humeurs du patron. A l’exemple de ce centre de santé, les conditions de fonctionnement de beaucoup de dispensaires laissent à désirer. Pourtant les malades ne manquent pas. Les personnes qui fréquentent ces centres de santé évoquent plusieurs raisons « la proximité d’avec le domicile », « le coût relativement bas des prestations ». Toutefois, une minorité émet des doutes quant à la qualité des soins : « je ne viens ici que pour des cas simples tel que la pose de perfusion ou le changement de pansement. Lorsque je suis face à une maladie qui semble sérieuse, je préfère aller dans un centre hospitalier reconnu car ici je n’ai pas confiance » précise un malade. Un mot d’ordre lancé par plusieurs syndicats, a appelé les personnels médicaux des hôpitaux publics à une grève illimitée dès le 13 Avril 2009. Cette grève baptisée « opération hôpital mort » se fondait sur un chapelet de doléances parmi lesquelles : « la révision du statut particulier des personnels médicaux, la contractualisation du personnel temporaire, la libération effective des postes occupés par les retraités, la répartition équitable des primes et quote part, la catégorisation à la sortie des écoles de formation ». En fait, des améliorations sont à apporter aussi bien dans les formations publiques que privées. Au delà de la révision de la grille salariale, un accent doit également être mis sur la structure hospitalière proprement dite et même sur la qualité du matériel utilisé. | |
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