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Marie est une folle bien connue du public au centre ville de Mbouda dans le
département des Bamboutos. Au quotidien, en compagnie de son fils qu’elle porte
sur la hanche, elle bat le pavé. L’enfant dont l’âge oscille entre 7 et 8 mois,
est nu malgré le froid qui sévit en cette période de saison des pluies.
Elle-même le torse nu, la malade mentale arbore toutefois une étoffe nouée
autour des reins. Souvent, on peut apercevoir l’enfant agrippé sur l’un de ses
seins flasques en train de téter. Pour le reste, les autres repas du nourrisson
sont constitués des restes d’aliments que la maman prélève dans les poubelles
devant des restaurants. Parfois, le bambin bénéficie de la générosité de
quelques passants qui lui tendent alors souvent des bouts de pain et autres
comestibles dont se gave aussi sa mère pour survivre. | |
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L’enfant la contemple, affiche un sourire furtif et se dirige vers sa génitrice
à qui il remet le produit de sa mendicité. Avant de recommencer son manège.
Quiconque passe par-là est aussitôt entraîné dans un concert de suppliques. Le
résultat des courses de l’enfant est à la mesure de la peine : pièces d’argent,
bâtons de manioc, bouts de pain, beignets, doigts de banane, etc. Ces pièces et
ces vivres assurent l’essentiel de la pitance journalière des deux infortunés.
Ainsi, au quotidien, à longueur de journée, l’enfant mendie pour assurer leur
survie. La nuit tombée, ils recherchent un abri de fortune pour dormir. | |
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