Pour son ouverture officielle, « Forêt bantou », le nouveau
cabaret de Yaoundé a accueilli le 10 octobre dernier la chanteuse camerounaise
Rachel Tsoungui. Le 10 octobre marque le 50è anniversaire de la mort de la
chanteuse française Edith Piaf. Rachel Tsoungui a voulu revisiter les chansons
de cette artiste de rêve qui selon ses dires a beaucoup marqué non seulement son
enfance mais aussi sa carrière musicale. Les mélomanes de tous les pays du monde
des années 50, 60 et au-delà connaissent bien Edith Piaf.
Née le 19 octobre 1915 à Paris, Edith Piaf, de son vrai nom Edith Giovanna
Gassion est morte à Grasse le 10 octobre 1963. Chanteuse de Music Hall et de
variétés, elle fut surnommée par les critiques musicaux de son époque « la Môme
Piaf », par la qualité de son talent. La chanson francophone et française, que
l’on peut assimiler aujourd’hui dans le registre de la chanson du monde, lui
doit des nombreux succès. On peut citer par exemple « La vie en rose », Non, je
ne regrette rien », « Hymne à l’amour », « Mon légionnaire »ou encore « Milord.
C’est ce répertoire riche de 254 compositions que Rachel Tsoungui a effleuré le
vendredi 10 octobre dernier au cabaret « Foret Bantou » à Yaoundé.
Le pari de la chanteuse camerounaise, faire revivre Edith Piaf, a attiré une
centaine de personnes L’art musical de Edith Piaf, personnalité hors norme qui a
inspiré de nombreux compositeurs, reste plus que saisissant 50 ans après sa
mort. C’est ainsi que Madame le ministre de la Culture s’est fait représenter à
cette soirée par l’un de ses conseillers culturels, M. Eloundou. Véritable bête
de scène, son timbre vocal proche de celui de Anne Marie Nzié, « la Voix d’or de
la musique camerounaise », complété par un jeu scénique captivant, et une
gestuelle déroutante, a séduit.
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