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Transport aérien : les produits camerounais doivent êtres consommés à bord
C'était l’objet de la rencontre d'hier entre le ministre du Commerce et les représentants des compagnies aériennes desservant le Cameroun.
Par Cathy Corinne Koum le 03/10/2008
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"Il faut manger Camerounais à bord"

C’est un secret de polichinelle pour les clients des compagnies aériennes desservant le Cameroun : on ne consomme pas camerounais dans les avions. Pourtant, “dans presque tous les pays du monde, les compagnies font l’effort de servir à leurs passagers un produit du pays dans lequel ils sont installés”, déplore un haut responsable du ministère du Commerce. Il faut donc changer les tendances. “Il est anormal qu’à peine on a quitté le sol camerounais , on se voit servir des raisins de Paris ou tout autre aliment produit en Occident alors que nous pouvons offrir bien meilleur à ces compagnies aériennes”, plaide-t-on dans ce département ministériel.

C’est en vue de mieux vendre cette idée que le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana tient ce jeudi 02 octobre dans la salle de conférence de son département ministériel, une réunion de concertation avec les responsables des compagnies aériennes desservant le Cameroun. Le communiqué signé à cet effet précise que, “au regard des enjeux économiques”, le Ministre compte sur la présence de tous.

La rencontre de ce jour fait suite à une correspondance que le ministre du Commerce a adressée en octobre 2007 aux responsables des compagnies aériennes desservant le Cameroun. Objectif: plaider pour la nécessité de faire consommer à leur clientèle des produits camerounais. Le Mincommerce précisait dans son message aux responsables des compagnies aériennes que les opérateurs économiques camerounaises préalablement contactés par ses services étaient prêts à offrir leurs services. Malheureusement, la réaction des destinataires n’a pas connu le même élan. Luc Magloire Mbarga Atangana remet ça à ce matin. Version face to face. Avec sans doute l’intention de mieux vendre les produits made in Cameroon à ses partenaires.

Source : La Nouvelle Expression
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