Le feuilleton Mateja Kezman n'en finit plus. L'attaquant serbe, qui pensait pouvoir rejoindre Paris en ce début de semaine, doit finalement encore négocier avec son club : Fenerbahçe lui réclame en effet pas moins d'un millions d'euros, soit la moitié de la prime à la signature que le joueur avait perçu il y a deux ans à son arrivée, selon les informations de L'Equipe. La situation semble donc se compliquer, Kezman se voulant même plutôt pessimiste. « Je crois que Paris va finalement devoir chercher une autre solution parce que c'est très compliqué de s'entendre avec Fenerbahçe », déclare-t-il dans les colonnes du Parisien de mercredi.

Grafite à la place ?

Des propos qui ne doivent pas rassurer des dirigeants parisiens qui commenceraient sérieusement à s'agaçer face à la lenteur du dénouement. « Je suis très déçu de cette situation (...) C'est un transfert très difficile. Les deux clubs ne s'entendent pas et je ne trouve pas d'accord avec Fenerbahçe non plus. Mon départ de Turquie est très compliqué à finaliser. J'en suis vraiment désolé », ajoute le Serbe, qui n'hésite pas à se comparer à un « esclave ».

Le club aurait envoyé un émissaire en Turquie pour débloquer la situation, d'autant qu'il est tombé d'accord avec Fenerbahçe depuis jeudi dernier sur la base d'un prêt d'un an avec une option d'achat d'environ 4 millions d'euros qui se lèvera automatiquement en cas de maintien en Ligue 1. Si toutefois aucun accord n'était trouvé, le Brésilien Grafite, actuellement à Wolfsburg, serait l'une des pistes suivies.

Les dernières dépêches dans la catégorie Transferts :