![]() |
|
![]() | |
Accueil > Santé | |
![]() |
|
|
|
[Photo non visible dans la version mobile]
Au Cameroun, sur les 11 000 filles interrogées, à peine le dixième a abordé la question du préservatif pour enfin dire que c'est une affaire d'homme | |
![]() | |
Le webmagazine Quotidien Mutations évoque la résistance des jeunes Camerounais à intégrer l'usage du préservatif dans leurs habitudes. Selon l'Association camerounaise pour le marketing social (Acms), qui vient de rendre publics les résultats de la campagne sur le taux de prévalence chez les jeunes de 14 à 25 ans, "les filles développent une forte résistance à l'usage du préservatif". "La campagne touchait l'ensemble du Cameroun. A Douala, sur les 11 000 filles interrogées, à peine le dixième a abordé la question du préservatif pour enfin dire que c'est une affaire d'homme", développait Sanders Mbangué de l'Acms. Celles qui persistent à avoir quelques preservatifs à portée de main sont taxée de «filles faciles» et rejettées par les autres. "Je n'ai jamais eu le type de rapports sexuels que je souhaitais", témoigne Annette Mbang, 18 ans, à la journaliste de Quotidien Mutations. Et de poursuivre que "la première fois c'était après la soirée culturelle de la fête de la Jeunesse. J'ai dit à mon petit ami que je n'étais pas prête, mais il m'a forcée, prétextant que je devais lui prouver mon amour. Depuis, c'est lui qui décide de nos moments d'intimité. Dans ces conditions comment puis-je exiger la capote?". Cette complainte illustre la faible capacité de persuasion des jeunes filles dans la relation intime face aux mâles. Prises en tenaille entre la liberté sexuelle qu'elles tiennent à afficher, la forte pression familiale et les influences liées à la loi de l'environnement, elles rentrent dans une sorte de cul de sac. | |
![]() | |
Source: La Tribune de Genève | |
![]() | |
Retour à la rubrique Santé Version complète sur Bonaberi.com |