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Urbain Olanguena Awono sera face à la presse ce matin dès 11h dans la salle de conférence de son département ministériel. Ce sera l’occasion pour lui d’aborder les différents contours de la grève des personnels médico-sanitaires observée depuis lundi dans les institutions hospitalières publiques et parapubliques. Selon un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, " il s’agira de clarifier la situation des ressources humaines dans le secteur et d’informer la presse sur les actions engagées par le gouvernement pour y répondre ". Mais en attendant, la situation sur le terrain ne s’améliore pas, au contraire. Hier encore, les grévistes de l’Hôpital central de Yaoundé avaient bloqué l’entrée principale. Le calme de lundi a fait place à des mouvements bruyants, ponctués de coups de sifflets et de simulation de la danse funéraire, un rituel pratiqué en pays béti. Chaque infirmier tenant à la main une palme, symbolisant " l’hôpital mort ", slogan de la journée. A l’intérieur de l’hôpital, l’absence d’hommes et femmes déambulant en blouses blanches est visible et cela se ressent dans le fonctionnement. Au bloc des urgences par exemple, ce sont les médecins qui s’occupent directement des patients, le service minimum ayant été annulé ici. Mais la morgue et la maternité fonctionnent encore. " Nous sommes au centre de la vie et ne pouvons pas laisser les femmes et leurs enfants sans assistance, surtout qu’il y a des accouchements à tout moment et parfois avec des complications. De plus nous ne faisons pas une grève sauvage ", a déclaré Joséphine Zogo, coordinatrice de la maternité principale. | |
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Source: Cameroon Tribune | |
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